Mml-sama a écrit:J'ai décidé de lancer le nouveau débat qui va passioner l'asile: J'étudie quoi comme nouvelle langue l'année prochaine?
En enlevant tous les dialectes de merde genre basque et occitan j'ai le choix entre: noich, coréen, hébreu moderne, hongrois, japonais, polonais, roumain, serbo-croate, suédois, tchèque, turc, allemand, auvergnat, grec moderne, italien, portugais, russe.
En sachant que je dois pouvoir en prendre plusieurs (mais c'est 3h/semaine en plus des cours donc je vais pas en faire 15) et que je peux abandonner en cours d'année sans problème. Le russe m'attire particulièrement mais je me dis que stratégiquement je ferais peut-être mieux d'apprendre l'allemand avant de me mettre à des langues fantaisie.
Qu'en pense l'asile? Y'a-t-il dans cette liste un choix qui vous parait particulièrement intéressant culturellement/commercialement/linguistiquement parlant?
Fais un random entre chinois, jap, allemand, auvergnat, portugais et russe. Par contre, et c'est particulièrement vrai pour le noich/jap/rebeu, 3h par semaine te fera au mieux une initiation, au pire un truc inutile que tu oublieras dès que tu auras ton diplôme. Il faut donc persévérer en dehors du cadre scolaire, en regardant des films, lisant des textes divers (journaux, livres, sites du pays concerné etc.), discutant avec des autochtones pour l'oral et des correspondants pour l'écrit, etc. Apprendre et pratiquer une langue c'est presque un métier en soi.
Concernant les autres langues, vérifie toujours si il y a un intérêt commercial particulier (cf. aliocha pour l'italien, ou d'autres langues si tu constates qu'ils commencent à être en manque de trads/interprètes ou que l'afflux de touristes de leur pays est en croissance). L'italien étant la langue la plus facile à apprendre pour un francophone, je le répète.
L'attrait de la langue ou de la culture est secondaire ; le critère principal c'est la viabilité commerciale (désolé de briser tes rêves d'ado mais je ne suis pas le premier à te le dire). Ceci étant dit il n'y a pas de culture vraiment repoussante une fois qu'on est dedans, sauf si tu finis chez les islamistes radicaux of course.
Donc pour résumer :
-une langue supplémentaire, pas plus
-bosser cette langue en dehors du cadre scolaire
-la thune avant le plaisir (ton plaisir tu l'auras quand tu finiras le mois avec encore de l'argent sur le compte)
-les langues pour le plaisir ça c'est dans ton temps libre que tu le fais.
Concernant la traduction :
Si tu ne vises pas un métier de trad indépendant, tu finiras certainement dans une agence de trad, ce qui signifie que tu seras commerciale ou chef de projet, moins probablement relectrice/réviseuse, et encore moins probablement traductrice interne.
Si tu as encore tes rêves d'ado, laisse-moi te dire tout de suite que chef de projet est un métier qui paie correctement mais qui est aussi drôle que standardiste au Pôle Emploi.
Je ne saurais trop te conseiller de faire l'ESIT ou l'ISIT, quoique le dernier prend bien 6000 euros par an je crois. Ton master à l'air intéressant, reste à voir s'il n'est pas trop touche à tout et si tu ne fais pas que 10 heures de cours par semaine.
Traducteur c'est encore un des rares métiers où tu as une chance de percer en étant "amateur" car la plupart des agences prennent sur test de traduction. Cela étant dit tu as intérêt à avoir un domaine de prédilection, parce que :
-les délais de traduction sont courts
-l'internet est finalement pas si fourni que ça quand tu travailles dans des sujets approfondis
-envoyer des questions au client, ça se fait, mais il répond à la bourre si pas jamais
-on n'a pas toujours une bibliothèque à portée de main
-les dicos sont très souvent inutiles
-contacter des pros sur le sujet est possible, mais il faut les trouver et faut encore qu'ils aient envie de répondre
-si tu traduis à l'arrache des termes que tu ne maîtrises pas en disant "chuis sûre qu'ils y verront que du feu", mauvaise idée, les clients sont très enclins à reprendre contact pour demander des précisions s'ils sentent une inexactitude.
Donc tu as tout intérêt à te trouver un domaine où tu as des connaissances approfondies dès maintenant, genre le veuvage par exemple.
L'interprétariat, de ce que je m'en souviens, c'est un taf qui demande des connaissances en amont (genre si tu sais que tu vas interpréter une conférence sur les tractopelles, tu vas devoir potasser le vocabulaire dans les jours précédant la session). Aussi c'est un travail extrêmement fatigant parce qu'il faut avoir une concentration de tous les instants. Le must étant bien sûr interprète à l'ONU ou dans les institutions internationales mais là les tests d'entrée vont définitivement te briser toute idée d'un métier tranquille, et tu regretteras peut-être de ne pas avoir juste fait guichetière d'office du tourisme.
Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor