Sujet : Predator 2 (1990)
Ce matin avec mon pote PH, nous sommes allés faire de l'accrobranche. Evoluer dans les arbres nous a donné envie de mater un prédator et c'est le 2 qui a été livré en premier.
Donc:
Ce film contient:
des tirs de couvertures.
des desert eagle à lunettes.
une scène qui commence par un rechargement de fusil à pompe.
un acte suicidaire du héros contre 5 méchants.
une victime qui tire 3 chargeurs face au méchant, à bout portant sans le toucher.
un méchant mort mais qui resurgit car en vrai il est pas si mort.
une hiérarchie débile.
des colombiens cokés jusqu'aux oreilles et des jamaïcain bardés de colliers d'os de poulet.
Sur le papier donc, le film est plein de promesses.
Bon, déjà à la base on s'est fait niquer, le film se passe à Los Angeles et pas du tout en forêt. La ville est sans dessus dessous, à tel point que même le maire n'y crèche plus. Seule une équipe de 4 flics ose tenir tête aux gangs armés de fusil de sniper et autre outillage de type guerre sale.
Dans la team, on a donc tous les clichés habituels avec:
l'ami du vieux de la vieille qui va rapidement crever merci s'il te plait pour le remonter VNR:
la biatch qui se comporte en mec et qui parle comme un docker irlandais:
Le film commence sur une prise d'assaut de la fine équipe, qui au moment de choper les brigands réalise qu'ils viennent de se faire démonter mais c'est bizarre car il n'y a aucune trace de balle. Puis débarque "ce n'est plus votre juridiction".
l'heure qui suit est très chiante et n'a que peu d'intérêt.
La scène finale arrive, monsieur juridiction et ses potes tendent un piège au prédator en l'attendant dans un entrepôt frigorifique. Le but de la manœuvre et de congeler le choupinet pour lui voler sa technologie et ainsi stopper la faim dans le monde. Ils ont aussi rajouté de la poussière radioactive dans l'air pour flinguer ses capteurs nicon.
Pas de bol, choupinet ne voit rien mais entend les pas, alors il change de spectre pour passer à l'ultraviolet et là il voit la dream team qui s'est incrustée dans son garde manger.
Il saute en plein milieu, ces derniers se tirent entre eux dans un relent de panique freedlyfire indigne des militaires entraînés qu'ils sont. Alors qu'il ne reste plus personne debout, le gentil soigne son entrée au explosant la porte dans un déluge de flamme pour se faufiler discrètement. Pourquoi n'a-t-il pas simplement ouvert la porte non vérouillée ? Tout est question de paraître, et ça le prédator l'a bien compris. En effet, il oublie temporairement son flingue cheaté aimbot wallhack pour passer au javelot et freesbee coupant. Ce n'est pas encore Le JO de pekin mais on est tout proches.
S'ensuit un bastonnade entre les carcasses de boeuf lors de laquelle choupinet mange 6 balles et gicle du vert fluo sur le sol. Le gentil arrive au dessus de lui pour lui enlever son masque, et balance en voyant sa sale gueule: "You're a dam mo..".
Le predator ressuscite, prend le gentil à la gorge et complète "mother fucker". Là on tient notre scène, et pourtant le réalisateur tire encore sur la corde.
Car le gentil réussi à se tirer et va sur le toit, tout comme le prédator qui lui balance un javelot savamment esquivé. Sans son masque, choupinet fait une crise d’asthme, le gentil en profite alors pour le tuer grâce au javelot récupéré. Non je déconne, il le percute et tombe avec lui dans la ruelle. La camera se reproche, et le gentil est accroché à un plan, tandis que le predator se retient attaché à son bras. Insultes puis choupinet perd son bras, découpé par son propre freesbee que le gentil arrive à utiliser naturellement.
Là ça commence à devenir chiant.
Il tombe dans un appart de retraités, esquinte le mur pour récupérer du plâtre et s'en sert pour cautériser son moignon. OKAY.
Puis chute incompréhensible du héros qui tombe dans un trou en voulant descendre du plan où il était bloqué et fini tout droit dans le vaisseau alien. NORMAL. A ce stade tout est permis, le réalisateur semble avoir baissé les bras.
Baston finale, choupinet se mange le freesbee dans les boyaux, claque pour de bon. 8 predators arrivent, high five avec le gentil parce qu'il s'est bien débrouillé quand même. Ce dernier reçoit en cadeau un pistolet de 1753, relique que le chef predator tient d'un homme qui s'est vaillamment battu dans le passé.
Stephen Hopkins : COUPABLE.