Re : [lecture] now reading
Ben non, on parle surtout de la phrase de Nets dans un autre contexte.
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Ben non, on parle surtout de la phrase de Nets dans un autre contexte.
Ha mais tu parles que des descriptions 'visuelles', je parlais du background en general.
Marrant le circuit des tissus vers Naples.
Une des robes de couture d'Angelina Jolie (portée aux oscars) fut conçu par un pauvre hère travaillant dans un local minable le tout plus ou moins aux mains de la Camorra.
Genre le mec il taffe 1 mois sur un ensemble particulier sans qu'on ne lui dise rien et hop un jour en matant la téloche il voit le-dit ensemble porté par la Miss Jolie.
On s'imagine toujours des mains expertes féminines travaillant dans un atelier renommé parisien.
Giuseppe dans un hangar situé dans la banlieue merdique napolitaine ca fait moins glamour
(Non je n'ai pas vu le film et oui j'aime beaucoup le copier-coller des AKs sur la couverture)
P.S:
Et c'est sympa American Psycho.
Pénible à lire, vide, publi-reportage tous les 3 chapitres, 250.000 marques citées, des scènes de cul dignes du X.
A la fin du bouquin à part le fait qu'il est un vrai psychopathe qui torture ses victimes, les tronçonne, leur bouffe leurs intestins...on ne sait rien de Bateman...ni de ses potes, copines, victimes.
Les mecs à part consommer ils ne font rien.
Notre société résumée en quelques pages.
(Mais à lire c'est limite la punition)
Ben oui, c'est ça que l'on appelle une description, non ?
Parce que le background historique et politique, tu peux entièrement le coller dans les dialogues - heureusement, parce qu'il n'y aurait pas de théâtre possible sinon.
Oui mais tu reagissais a Napalm qui parlait de decrire l'univers, donc j'ai compris background general, pas juste la couleur du vent, le bruit de la montagne ou les pentes des arbres.
OK, cela dit je pense que Nets parlait de ça aussi.
Ah c'est le moment de relancer le débat "non mais il imagine tout dans sa tête en fait".
On l'a eu celui-ci ?
Et c'est sympa American Psycho.
Pénible à lire, vide, publi-reportage tous les 3 chapitres, 250.000 marques citées, des scènes de cul dignes du X.
C'est le premier bouquin que j'ai apprécié (pas adoré non plus) alors que j'ai survolé des pages et sauté des chapitres entiers (la biographie de Phil Collins et je sais plus qui, ça va aller mais non merci).
Quand tu te rend comptes vers la fin qu'il hallucine ses meurtres, j'ai eu l'impression d'etre encore plus pris pour un con que dans fight club, tellement il n'y avait rien à coté.
Et le style est lourd et pénible à lire et il y a beaucoup de citations de marques et de "hé salut Robert ! Me lança Eric, ou peut etre Jean-Marc" et de phrases trop longues avec trop de et dedans et beaucoup trop de descriptions de gestes quotidiens et pleins de trucs comme ça. (en résumé un style bien lourd).
En fait je sais pas pourquoi je l'ai fini et finalement apprécié, c'est bizarre. Mais j'ai préféré le film.
Pareil j'ai sauté les 3 chapitres sur la zik, des pages entières de "salut ca va" et de descriptions de marques-achats-bouffe-habits.
Il fait 500 pages, dont 300 de remplissage.
Et sinon on n'en sait rien s'il imagine tout ca ou si c'est vrai.
C'est tout aussi probable que l'appart rempli de cadavre se fasse récupérer par un vautour de l'immobilier, qu'il nettoie tout et fasse "comme si" en espérant choper la thune de la vente.
Le monde décrit dans le bouquin est tellement amoral que c'est tout à fait possible.
Tu peux voir ca comme un bouquin sur la folie d'un mec vu de l'intérieur ou la vie d'un psychopathe dans une ville totalement inhumaine.
Moi j'ai plus vu ca comme un psychopathe qui a beau faire n'importe quoi, son inhumanité ne déteint même pas sur ses congénères qui sont aussi vides de sentiments que lui.
Je crois qu'Ellis avait officiellement dit que tout ses crimes étaient dans sa tête.
Tout l'histoire de Paul Owen qu'on a vu à l'étranger et le coup du chauffeur de taxi (ou même le coup du gosse dans le parc), ça laisse pas trop de doutes non plus pour moi.
Quand il y a des descriptions, en général je saute des pages - même si c'ets bien écrit ce qui est rare dans la littérature contemporaine. Les descriptions avaient une utilité chez Balzac, mais d'épigones mortifères en épigones mortifères c'est une perte de temps.
Comme le disait André Breton « De quel droit l'auteur nous refile-t-il ses cartes postales ?».
Cormac McCarthy. Ca c'est de la description de qualité mon bon.
Cela dit, vous manquez des perles d'humour, y compris dans les passages sur Whitney Houston.
ZeP, si t'arrives à retrouver l'interview où il dit que tout ça c'est imaginaire, ça m'intéresse, parce que je l'ai cherchée pendant longtemps. Pour moi, la scène où l'agent immobilière vient avec son masque voulait tout dire.
Haha un peu comme Stephen King. "Le sang coulait sur le parquet en hêtre... bla bla forêts du Maine bla bla bucheron bla bla hiver" ZzzzZzz.
Je crois qu'Ellis avait officiellement dit que tout ses crimes étaient dans sa tête.
Tout l'histoire de Paul Owen qu'on a vu à l'étranger et le coup du chauffeur de taxi (ou même le coup du gosse dans le parc), ça laisse pas trop de doutes non plus pour moi.
Ils sont tous interchangeables. Patrick Bateman se fait appeler tour à tour Bob, Sean, Michael par des collègues.
Ce sont des clones, même habits, même look, même taff, même but dans la vie (choper une place dans le resto Dorcia, acheter des Rolex, prendre des kilomètres de coke et baiser des mannequins).
Donc que Paul Owen se fasse voir à Londres...c'est tout aussi possible mort que vif.
Après que ce soit les meurtres, la course-poursuite, l'agent immobilière, le taxi...c'est écrit de telle manière que ca peut être aussi bien le signe de folie mentale (il s'imagine tout) que l'histoire d'un vrai tueur psychopathe.
Toi t'es persuadé que c'est le fruit de son imagination, moi qu'il tue vraiment des centaines de personnes en les cloutant/découpant/dissolvant/torturant
ZeP, si t'arrives à retrouver l'interview où il dit que tout ça c'est imaginaire, ça m'intéresse,
Me semble que je l'avais lu ici : !url! mais je ne le retrouve pas.
Je n'ai trouvé qu'une interview où il disait qu'il avait choisi de ne pas trancher la question, classique...
Il a dit ça par rapport au film American Psycho 2 : !url!
Il n'y a pas la source
Je suis en train de me relire le livre de sable de Borges, et je suis un peu déçu, c'est pas aussi bien que ce que je m'en souvenais. Trop de name dropping cryptique et pas assez de substance, j'ai largement préféré Fictions.
Chez un bouquiniste de Valparaíso, je suis tombé sur Phantastica : Drogues psychédéliques - Stupéfiants - Narcotiques - Excitants - Hallucinogènes, de Louis Lewin, un chimiste allemand.
Il y passe en revue toutes les drogues connues dans les années 20 (à l'exception, donc, de toutes les substances synthétiques créés depuis). C'est évidemment plein d'erreurs, vues les faibles connaissances de l'époque en la matière, mais ça n'en reste pas moins intéressant car, malgré son point de vue de toxicologue, l'auteur ne sombre pas dans les données techniques trop pointues. Au contraire, il agrémente souvent son récit d'anecdotes historiques, judiciaires, etc. On apprend ainsi, entre autres choses, que la première représentation d'une personne ivre en train de vomir est une fresque égyptienne datée d'il y a 3 500 ans, ou que le mythe du berserker vient probablement de l'absorption d'amanites tue-mouches par les guerriers des peuples nordiques.
Le genre de livre à ouvrir au hasard pour y piocher quelques pages sur la morphine ou le café, la mescaline ou le tabac.
Le vrai secret du beserker:
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Instructif.
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