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Spermophile : rongeur de la famille des écureuils, aux mœurs terrestres.

Il est évident que c'est devenu surérogatoire d'écrire correctement.  Le langage vernaculaire a pris de l'ampleur ces derniers temps et le Net n'a fait que propager plus rapidement ce phénomène qui avant restait limité géographiquement.

Il faut bien un cryptophote comme Alexandre pour nous faire découvrir tout le problème se trouvant derrière cette voix informatisée. Nous pouvons compter sur lui, il répondra à nos attentes apotropéennes.

On pourra en jaspiner longtemps, il ne sert à rien de vaticiner. La nature humaine est apocatastatique et un retour aux sources est inévitable.

Notre comportement pusillanime, d'autres diront capon, face à cette situation, n'arrangera pas nos affaires. Il ne sert à rien de vilipender les jeunes, il ne sont que le symptômes d'un malaise plus profond. On a bien compris que leur cerveau faisait concurrence à celui d'une actinie à marée basse, d'où la difficulté avec le langage soutenu.

Et pas la peine de faire son tartarin en prétendant détenir une grammaire impeccable. Bien malin le chresmologue qui devinera comment cela finira. En attendant la parousie et le miracle... on peut toujours agiter le saint Bescherelle apotropaïque.

Tout cela pour dire que l'orthographe entre les mains des jeunes a autant d'avenir qu'un gland entre les pattes d'un spermophile.

Vous m'excuserez pour cet amphigouri, mais j'avais un moment de libre ce matin.