Re : Mes vacances en Bretagne chez tata Yvette
T'aurais pas retouché le bleu du ciel ? un peu ? humm ....
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T'aurais pas retouché le bleu du ciel ? un peu ? humm ....
C'est vrai que la retouche photo dans un cyber colombien sur un Pentium III...
Photoshop 4 (4 hein pas CS4) marchait très bien sur un PII et tu avais moyen de faire pas mal de choses si tu maitrisais.
Y'a aucune retouche, je n'ai ni la volonté ni les compétences pour ça.
Cela dit il arrive que mon appareil voie les couleurs différemment de mon oeil. C'est particulièrement vrai lors des couchers de soleil, qui apparaissent plus beaux sur mes photos que dans la "réalité". C'est un phénomène normal. Et ça dépend aussi des réglages de ton écran...
Et encore, c'est juste du contraste, ou de la saturation... whaou photoshop pour faire cela, c'est utiliser une masse pour tuer un acarien. N'importe quel logiciel de base fait cela depuis win 3.1.
Nice pics JM.
Le Mexique, donc. Sa végétation luxuriante, ses hommes qui se baladent partout machette en main, ses étals de sauterelles grillées sur les marchés, ses frêles maisons de bois et de tôle, ses pickups plein de flics armés de mitrailleuses, ses mototaxis qui se faufilent dans une circulation anarchique, ses gosses de 8 ans qui cirent des chaussures ou vendent des cigarettes à l'unité... Après 3 mois passés dans une Amérique du Nord somme toute assez proche de l'Europe, le Mexique constitue un premier choc culturel. Sans parler de la langue, et du rythme de vie, je l'ai déjà évoqué, très différent de la course contre-la-montre occidentale.
Niveau ruines précolombiennes, tout le monde vous dira d'aller à Teotihuacan. Il est vrai que ça se fait facilement en une demi-journée depuis la capitale, donc pourquoi pas. Les deux pyramides (soleil et lune) sont impressionnantes par leur taille, certes ; mais, d'un point de vue architectural, ce ne sont que des tas de pierres, sans raffinement ni ornementation d'aucune sorte. Je préfère nettement Monte Alban, surtout au matin, quand les ruines émergent doucement des nuages.
Teotihuacan
Monte Alban
Mon site préféré reste toutefois Palenque, car il est encore à moitié enfoui dans la jungle. Et la découverte de ce nouveau milieu fut un grande expérience. La jungle, on s'en fait une vague idée lorsqu'on la voit à la télé ; mais tant qu'on n'a pas senti ses odeurs, tant qu'on n'a pas entendu le terrible cri du singe hurleur, tant qu'on n'a pas respiré sa moiteur suffocante, tant qu'on n'a pas vu ces dizaines d'espèces vivant sur un seule arbre, le vampirisant de toutes parts dans un incroyable enchevêtrement végétal à demi pourrissant... On s'en fait une vague idée.
Palenque
Pas mal de dealers traînent autour de Palenque. L'un d'entre eux, torse nu, une énorme Mort tatouée dans le dos, nous aborde sur le chemin menant aux ruines pour nous proposer des champignons hallucinogènes. Nous lui demandons s'il n'a pas plutôt de l'herbe, il nous donne rendez-vous un peu plus loin au bord de la route. Quand nous nous approchons, surprise, il est accompagné de 3 autres mecs. Autour, rien d'autre que la route et la jungle. Avec Bertrand on se regarde, on s'échange quelques mots à voie basse, merde, on est au Mexique, on s'apprête à acheter de la drogue à 4 inconnus, qu'est-ce qu'on fait si ça se passe mal ? Mon coeur accélère, grosse montée d'adrénaline... Finalement, ce premier deal se passe bien.
Dans ces conditions climatiques, l'herbe est humide, le tabac est humide, le papier est humide, et rien ne sêche jamais, mais nous parvenons quand même à fumer tant bien que mal. Le soir, nous nous posons dans une cabane au milieu de la jungle. Un petit ruisseau coule juste devant la terrasse. Nous fumons beaucoup, hallucinés par le bruit de la forêt la nuit : le crépitement des insectes sur les feuilles mortes, les étranges cris d'oiseaux invisibles... Soudain je vois un point orange brillant passer en un éclair, à quelques mètres du sol, puis un autre. Je n'ai pourtant pas pris de champignons ! Je préviens Bertrand et il en voit aussi, ce qui me rassure un peu... En fait il y en a plein, et ces étincelles volantes sont un beau spectacle, même si nous ignorons l'origine du phénomène. Plus tard, nous apprendrons qu'il s'agissait d'une sorte de luciole.
La jungle autour de Palenque.
Ce séjour à Palenque fut aussi l'occasion de découvrir les premières pluies tropicales. Presque chaque jour, en fin d'après-midi, le ciel se déchaîne et toute l'eau du monde semble s'abattre au sol avec une violence inouie. Sous l'abri précaire d'un toit de tôle, il est impossible de parler tant le vacarme couvre le moindre son. Et lorsqu'on croit que l'orage a atteint son paroxysme, il parvient encore à redoubler d'intensité. L'eau dévale les rues, transforme les chemins en torrents, déborde de partout. Quand la pluie cesse enfin, une heure plus tard, la chaleur est déjà là et des volutes de vapeur s'élèvent doucement dans un air étrangement calme, diffractant la lumière du jour déclinant. J'ai passé plusieurs mois en Amérique centrale pendant la saison des pluies, mais à la fin de mon séjour je ne m'étais toujours pas fait à la violence de ces orages.
Misol-Ha, une cascade près de Palenque.
Et désolé pour les 3 qui suivent, mais je n'ai pas vraiment le temps de mettre à jour aussi souvent que je voudrais. Je vais essayer d'écrire le prochain chapitre avant la fin de l'année.
Nice pics, et ça file vraiment l'envie d'y aller.
Fais toi un book pour de vrai à ton retour.
J'achète même par curiosité pour ton périple si c'est dispo au public.
Oui, un livre, j'y songe. Le hic, c'est qu'il me manque un truc : le talent.
Voyons voir... Après des mois d'écriture laborieuse, j'accouche d'un ouvrage au "style" pénible, où les phrases indigestes cotoient des envolées lyriques dignes des griffonnages d'un lycéen romantique dans la marge de son cahier de philo. Evidemment, tous les éditeurs refusent de publier le manuscrit. Devant la terrible injustice qui prive le monde de mon génie, je réunis alors mes dernières économies pour m'auto-éditer à 5 000 exemplaires. Après que Ruquier a refusé de me recevoir dans son émission littéraire, je sombre dans l'alcool. Abattu et ruiné, je finis par mourir d'une overdose médicamenteuse. Les 4 990 exemplaires restants (ma famille n'est pas grande) finissent au pilon.
Hum. Un livre, donc. Je note.
Non mais pour toi. Tssss.
Non mais JaMes, tu ne comprends pas, un livre sur quelqu'un qui meurt en essayant d'écrire un livre ça va forcément avoir du succès, c'est l'époque qui veut ça.
Aussi, lis un coup de Dan Brown, tu seras surpris de combien tu es talentueux en fait.
Oui, un livre, j'y songe. Le hic, c'est qu'il me manque un truc : le talent.
Voyons voir... Après des mois d'écriture laborieuse, j'accouche d'un ouvrage au "style" pénible, où les phrases indigestes cotoient des envolées lyriques dignes des griffonnages d'un lycéen romantique dans la marge de son cahier de philo. Evidemment, tous les éditeurs refusent de publier le manuscrit. Devant la terrible injustice qui prive le monde de mon génie, je réunis alors mes dernières économies pour m'auto-éditer à 5 000 exemplaires. Après que Ruquier a refusé de me recevoir dans son émission littéraire, je sombre dans l'alcool. Abattu et ruiné, je finis par mourir d'une overdose médicamenteuse. Les 4 990 exemplaires restants (ma famille n'est pas grande) finissent au pilon.
Hum. Un livre, donc. Je note.
Ben si, auto-édite toi. Tu n'es pas obligé de réécrire sous la pression d'un éditeur fasciste, ou d'aller bousiller tous tes week-end à faire le canard dans des séances de dédicaces à Angers. Pour info, un premier livre chez les plus gros éditeurs, c'est un tirage de 1500-2000 exemplaires, et le pilon systématique, et tu dois toucher la même somme quand ils sont généreux. Tandis que l'auto-édition, ça ne coûte pas si cher, pour un tirage plus large, une presse à la mesure de ce que tu es prêt à payer (en prenant un agent), et pas de pilon. Donc ce n'est pas une mauvaise idée.
Mais suicide toi quand même à la fin, parce que le retour à la réalité de la vie quotidienne était trop dur, histoire d'en vendre des paquets.
bonne idée le livre mais pour qu'il soit vendeur il faut romancé un peu, n'oublie pas de mentionner toutes les jeunes filles mexicaines que tu as engrosser avant de les abandonner lâchement, ça plaira à Hollywood pour la version cinoche
Monsieur Maurice, vous me faites penser que mon récit passe de Monte Alban à Palenque sans évoquer San Cristóbal de las Casas, théâtre du premier de mes (nombreux) échecs avec la gente féminine au cours de ce périple. Je n'ai pas vraiment envie de transformer ledit récit en nouveau blog de Baby, mais si la demande populaire est forte, je vous conterais une de mes piteuses tentatives avec le sexe dit "faible".
Pour manifester votre enthousiasme envers cette proposition, il suffit de poster un .gif avec des singes dans une voiture !
Rien à voir mais je cherche depuis longtemps le gif du singe qui jongle comme pendant les loadings des jeux neo geo cd, si quelqu'un à ça...
bonne idée le livre mais pour qu'il soit vendeur il faut romancé un peu, n'oublie pas de mentionner toutes les jeunes filles mexicaines que tu as engrosser avant de les abandonner lâchement, ça plaira à Hollywood pour la version cinoche
tu peux lire Bukowski pour ce passage.
Pour manifester votre enthousiasme envers cette proposition, il suffit de poster un .gif avec des singes dans une voiture !
Hey JiHeM ! Maintenant que tu es revenu, fais péter le reste des photos !
À calculer effectivement avec des prix moyens, mais en regard de l'inflation. Le prix des machines, de ce point de vue, a effectivement baissé - et sans mettre la Neo Geo dans la balance.
Oui le prix des pc/consoles a globalement baissé si on utilise des moyens de comparaisons.
Avec 60€ tu fais pas grand chose comparé à 400f du temps de la megadrive.
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