JulienGW1 a écrit:Ouais, assez d’accord avec toi sur les gunfights. Cadrer l’action à 2 mètres plan serré, pour gonfler artificiellement le dynamisme de la scène, ca fonctionne pas terrible. On en vient presque à préféré le cadreur parkinson de la Mort dans la Peau. Par contre, il se rattrape avec des scènes vraiment bien rendu comme la baston sans apesanteur dans l’ascenseur.
Bon et désolé de revenir la dessus m’enfin il s’offre un bac à sable free style, le rêve de tout réa un peu barré et il en sort que des buildings de merde en série. Ok l’imagination des architectes.
Heureusement, Nolan écrit lui-même ses scénario (dont celui de Memento rhaaa) donc je suis un peu obligé de lui sucer la bite quand même.
Je suis absolument d'accord avec tout ce que dit Julien, Nolan est vraiment tout pourri pour les scènes d'action, elles étaient déjà ignobles dans son Batman où l'on ne distinguait presque pas qui tapait qui tant les plans étaient serrés, ça s'appelle la technique du cache-misère.
En revanche putain, j'ai trouvé ça foutrement bien écrit et stylé pour peu qu'on ne cherche pas trop la petite bête, c'est compliqué de tenter de rationaliser quelque chose d'aussi abstrait que les rêves, d'ailleurs Nolan ne donne quasiment aucune explication concrète sur comment tout ça fonctionne, l'architecte design la map, ok, mais comment et qui l'amène dans le rêve ? Ils parlent de labyrinthe mais ce concept n'est exploité dans aucun des 5 niveaux. Comment les personnes impliquées se synchronisent-elles toutes dans le rêve d'une autre personne ? Comment est-ce défini étant donné qu'ils ne font que s'injecter un liquide dans le sang ? De la télépathie ?
Tout est tellement gros (mais néanmoins bien ficelé) que la théorie qui tient le mieux debout c'est qu'il ne s'agisse que d'un rêve du début à la fin, même si cela limite grandement l'intérêt du scénario.
La scène finale de la toupie c'est clairement pour laisser l'option au spectateur de choisir s'il s'agissait d'un rêve tout du long ou non, comme le dit Kuro, c'est un peu facile comme twist.
Je déteste Cotillard et un jour, j'épouserai Ellen Page.
Conrad a écrit:Sinon, je me pose la question maintenant, qu'est-ce qui empêche Ariane quand il se font attaquer dans le premier niveau de blinder la voiture, rendre le bâtiment impénétrable, etc ? Eames rêve bien d'un bazooka pour dégommer un gars en hauteur.
On s'est fait la même réflexion en sortant du cinéma, l'excuse du "oui mais plus on change de choses plus cela rend le subconscient du rêveur suspicieux" est potable mais c'est supposé ne s'appliquer qu'à un rêveur "piégé", pas aux personnes invitées dedans qui savent déjà qu'il ne s'agit que d'un rêve, or, dans le film, il ne s'agit jamais du rêve de Fischer, tout lui est déjà induit, bref, ce film est quand-même vachement tiré par les cheveux.
"Today a young man on acid realized that all matter is merely energy condensed to a slow vibration, that we are all one consciousness experiencing itself subjectively, there is no such thing as death, life is only a dream, and we are the imagination of ourselves. Heres Tom with the Weather."