Sujet : Dirty Diaries
12 courts-métrages suédois supposés "repenser la pornographie".
Sur le principe j'ai trouvé ça faussement ambitieux parce qu'au final ça ne repense pas grand chose. A l'exception d'un ou deux, ça ressemble plus à du porno qui se veut "arty" qu'à autre chose, donc avec une image cradingue pleine de bruit pour faire comme si on filmait en 8mm parce que c'est vintage et que le vintage c'est hype tavu.
Outre l'aspect branlette au sens figuré du terme, c'est assez amusant de regarder du porno dans un contexte inhabituel, j'entends par là dans une salle de cinéma standard pleine d'autres personnes (en l'occurrence au MK2 Beaubourg). Initialement on pensait qu'on allait être super gêné et puis finalement non. Ce qui semblait ne pas être l'avis de la bonne dizaine de personnes qui sortaient de la salle à intervalles régulières. (faut dire qu'on s'attend pas à voir des gens baver dans des anus en gros plan dès le troisième court-métrage)
Musique cool, beaucoup de Fever Ray. Mention spéciale à la scène lesbos où une fliquette se fait enfiler son tonfa dans l'anus par son amie délinquante. Le seul vrai bémol c'est que le temps devient long vers la fin, enchaîner douze courts bout à bout donne l'occasion de décrocher très souvent étant donné qu'il n'y a aucun fil conducteur.
Bref, plutôt sympa pour se tripoter avec sa copine au milieu d'autres couples qui en font probablement autant.