Qui écrit pour lui d'ailleurs ?
Tiens, je viens de voir sur son site de promo qu'il a racheté ouï fm.
À quel point le processus d’écriture a-t-il été différent sur ce deuxième spectacle ?
Pour "Arthur en Vrai", j’écrivais seul. Là, je suis entouré de Philippe Mechelen, auteur pour le cinéma, Benjamin Guedj et de Jean-Marc Lenglen. Ils m’ont aidé à acérer l’impact d’une vanne ou d’une remarque. Je pose à plat ce dont j’ai envie de parler dans le spectacle. Ensuite, tout est dans la "passe à l’auteur". Ils me disent ce qui est foireux. Ils me défient. Je n’ai pas le talent clownesque de Dany Boon. Je dois donc redoubler de finesse dans mes observa- tions. Au final, il n’y a pas 36 façons de savoir si ça marche : il faut se frotter au public.
Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez pour ne pas nuire à votre autre carrière dans les média ?
Quand j’évoque la taille ridicule de mon sexe (rire), et qu’il y a ma banquière dans la salle, je m’en fiche ! Je ne m’in- terdis rien. Si je ne parle pas politique, c’est que ça requiert une autre mécanique d’esprit, une analyse diffé- rente de l’actu. Je sais ce qu’est «mon clown personnel», mon fil conducteur, si vous préférez. Je joue dans la cour de l’observation des gens et du quotidien.
Je vous demande de ne pas voir dans cette manière d'opérer une mesure coercitive à votre égard, mais les régles inhérentes à ma profession m'obligent à procéder de cette manière.