Tab a écrit:thedarkdreamer a écrit:Tab a écrit:Ben c'est quoi le problème? T'es pas d'accord parce qu'on peut aussi être marron en faisant des UV?
Tu cherches à faire concurrence à Reblochon, où c'est la vieille tradition xénophobe du japon qui déteint sur toi, espèce de gaïjin dégénéré?
Non mais c'est typiquement le genre d'hypocrisie dont les français font preuve. Ayé je peux même plus dire que je suis de race vénézulienne, française et vietnamienne. Dommage, c'était original et ça plaisait aux gens avant, mais maintenant je dois juste être Le Français. Putain de bien pensants, mais crevez bordel et laissez vivre les différences.
Haha, ça y est, je suis un bien pensant hypocrite.
Plains-toi aux savants, qui ont montré l'absence de pertinence de la notion de race issue de la biologie pour catégoriser plusieurs groupes chez l'homme,et à ceux qui les on suivi et fait subir le même sort à ceux qui cherchaient à utiliser la génétique pour ça aussi.
Dès qu tu touches un peu aux sciences humaines, tu constates qu'un des réflexes primaire de tout groupe social, c'est de penser le monde via la distinction vis à vis des autres groupes. Tu n'imagines pas le nombre de tribus archaïques qui ont adoptés des noms pour se désigner signifiant "les hommes", "les vrais hommes", etc... Au passage, ils déniaient souvent aux non-membres du groupe la qualité d'homme. Les Japonais qui qualifiaient les blancs de Gaïjin ne faisaient pas exception.
On pourrait penser que la civilisation nous prémunirait de ce genre de réflexe, eh bien pas du tout, et le racisme de gobineau fait partie de tout un tas de tentatives pseudo-scientifiques de "naturaliser" l'ordre social et politique. La psychiatrie en Algérie française d'après 1914 avait inventé une maladie, l'"arabophilie", trouble mental présent chez les blancs qui remettaient trop violemment en cause le système colonial.
Contester la pertinence scientifique du concept de race appliqué à l'humanité n'implique en rien de nier les différences culturelles, tu fantasmes à mort, là.
"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."