Green Zone

Matt Damon et son copain Paul Greengrass (la dreamteam de Jason Bourne 2 et 3) nous offrent ce film qui est marketé comme "Jason Bourne en Irak" mais qui n'a en fait rien à voir avec un Jason Bourne.

Jason Bourne est un militaire dont l'unité recherche les armes de destructions massives, peu après l'invasion de l'Irak. Il se rend rapidement compte que tous les sites sur lesquel on l'envoie fouiller sont vides et n'ont probablement jamais abrité d'armes de destructions massives. "Chef c'est une usine à chiottes vous vous foutez de ma gueule ? Déjà qu'hier on a passé la journée à fouiller les ruines du grec à côté du stade..."

Il commence à poser des questions, à chercher d'où viennent ces renseignements foireux, etc. Une source Irakienne haut placée, Magellan, serait à la base de ces fausses info. L'administration locale US a pas l'air clean non plus.
La CIA est clean en revanche, elle cherche à convaincre tout les monde de ne pas démanteler l'armée irakienne pour faciliter le redressement du pays et aide le héros à trouver la vérité derrière les WMD (c'est pas absurde vu qu'en vrai certaines voix discordantes sur les WMD venaient de la CIA).

Le méchant.

A la fin Jason... Matt Damon retrouve Magellan, un général irakien, celui-ci lui apprend avoir indiqué aux US avant l'invasion que le programme de WMD est démantelé depuis belle lurette. Le gentil Matt comprend alors que l'administration US, incarnée par le méchant gouverneur provisoire en Irak, a tout simplement fait abstraction des infos de Magellan pour envahir l'irak.

Il fini donc par envoyer donc son rapport détaillé à tous les journalistes US. Et là on est limite dans l'uchronie, parce qu'à part quelques mea culpa du washington post et autre gros journaux ont peut pas sire que la presse américaine ai été virulente sur le sujet.

De plus de point de vue réalisation et rythme j'ai trouvé que c'était un échec. Malgré un bon potentiel, je n'ai pas été vraiment accroché (pourtant c'était au cinoche et je suis bon public).

Enfin l'utilisation de la digicam est ratée. Autant dans Public Ennemies de Mann j'avais trouvé son utilisation superbe, rafraîchissante, innovante. Autant ici, Paul greengrass semble avoir poussé le bruit à fond, et fidèle à lui même, utilise 90%de shaky cam. On a l'impression que les scènes de nuits sont filmé au téléphone portable. Les noirs sont gris et plein de parasites, comme sur des photo prises avec iso 6000. Bref. Pas cool.

RPG !

Bref un film osé pour un blockbuster US, mais pas très osé si on vit hors du QG de la Fox. I
Il reste que le film a été un bide retentissant aux US et que les conservateurs l'ont jugé "antiaméricain" ce qui fait deux bonnes raisons de le voir.

Difficile de trouver des images du film sans Matt Damon. En même temps c'est normal, il n'y a pas tellement d'autre persos qui se détachent, autre défaut du film.

Autre Fail, la seule meuf du film:

Je vous donne sûrement l'impression qu'il est nul mais au final je lui mettrai quand même un 6/10, pour l'effort d'honnêteté. Les ricains sont quand même parfois doués pour l'autocritique.