Br?ves de classes (Page 2 sur 3)

ca sent le vécu

Je viens de commencer un taf ingrat : Assistant d'éducation ou pion pour les intimes.

Je suis dans un collège à Lognes, il n'y a ni CPE, ni infirmière, les supérieurs directs (la principale et son adjoint) ne sont pas crédibles et pour parachever le tout je suis le seul pion de sexe masculin dans le bureau ou l'aquarium plutôt puisque c'est la seule pièce du bahut tout en vitre ce qui jure dans ce décor de centre carcérale tout en béton gris.

Ajoute les changements depuis mon dernier passage au collège (plus de punition collective, ni de colles et sanctions immédiates genre : ramassage de papiers dans la cour sans la signature des parents...) et tu peux entrevoir les premiers problèmes qui se posent à moi.

Vlà donc le tableau dans lequel j'ai été laché la semaine dernière.

J'ai encore un peu de mal à me positionner question autorité/séverité/etc.-té mais ça commence à venir.

Les grandes tentations sont toujours les extrèmes : jouer le tyran ou le démago. J'ai testé les 2 pour le fun et je me suis retrouvé dans une situation délicate les 2 fois : d'un côté un affrontement direct avec un 3ième d'1m90 et plus gros que moi et de l'autre : l'explosion générale d'une salle de perm pleine à craquer de 50 4ièmes/5ièmes.

Cette semaine s'est passée tranquillement, j'ai posé mon premier mot sur le carnet, commencé les rondes de cour, pris contact avec les gros bonnets en observant comment évolue ce microcosme adolescent.

La suite est à venir, si je vous ai pas trop saoulé.

Enfin, jean, si tu as des conseils et des astuces paramédicales à la con pour les tenir, je suis preneur.

Zeitgeist offre leur les champignons magiques de chalumeau.

(otist)c'est vrai qu'apres avoir tant fé chié profs et pions, il serait interessant de voir ce qui se passe en coulisse. je me suis toujours demandé ce ke faisait les profs dans la salles qui leurs est consacré (ils se mettent en veille, et ne se rallume qu'au doux son de la sonnerie, non?), et si il pouvait arrivé ke cette pionne mal baizé ki ns faisait tous chié, craque, la tete ds les mains, laissant sortir toutes les larmes kelle avait courageusement retenue devant nous...

si un lycée est l'univers, alors la salle des profs est la planete des singes.

Jeudi dernier de 17h à 18h, j'ai eu 6 collés d'un coup dans une salle. En dernière heure de taf, c'est un peu le Worst Of du Collège qu'on t'apporte sur un plateau.

Entre l'abonnée rédoublante qui n'a toujours pas ses bouquins en octobre et le bonne élève qui fout le bordel pour tromper l'ennui j'ai eu fort à faire.

Le but de cette heure de colle est de tenter de les faire bosser un minimum. Heureusement tout s'est mis en place rapidement, en les isolant dans la salle et leur donnant chacun un truc à faire : le fameux diviser pour mieux regner.

Tout a bien tenu pendant 1/2h, jusqu'au moment où ils se sont rendus compte d'un coup qu'ils étaient à 6 contre 1 : grève générale. Plus moyen de les faire écrire et ça commence doucement à se dissiper.

Dans ce cas y a plusieurs alternatives, mais je n'aime pas gueuler, alors je l'ai joué souple et ferme, limite pervers : "Ok, vous ne voulez plus travailler, alors comme je suis gentil, je vous fais une offre spéciale : au moindre bruit, je double les heures de colles."

J'ai donc eu le droit à un silence de mort jusqu'à 18h05 et je crois qu'ils se seront rarement autant fait chier de leur vie, ça se lisait dans leurs yeux vides et morts.

Ce qui est bien, avec PunkTumG, c'est qu'il ouvre toujours des balises otist, mais qu'il les referme jamais.

Sinon, Stan, les colles pleuvent en public. Crois-en ma triste expérience.

Tu leur sortais la blague du pancake qui se prenait pour le Père Noël?

Et puis pour les témoingnages embarrassants, la sensation de soif intolérable les poussera à aller boire les pots à flotte, préalablement remplis jusqu'à la moëlle de GHB, qui nous assurera une impunité parfaite.

(otist)hahahaha!c'est de la selection naturel!!!

ouvrir?refermé?balises?de koi ke c'est?

Le choc des titans...

Moi j'attends le choc des Gitans.