Sujet : Pandorum
Putain vous êtes capables d'écrire un truc sur "The Girlfriend Experience" ou "(500) Days of summer", mais personne n'a vu Pandorum?
Vous êtes vraiment nuls
Alors:
Un vaisseau qui semble énorme avance dans l'espace. Il ressemble pas mal à l'Odysseus d'Ulysse 31 mais en bien plus gros.
Le héros se réveille dans sa capsule d'hibernation.
Il est seul, il subit les conséquences d'une longue hibernation et ne se souvient plus de grand chose.
Quelque chose ne tourne par rond: il aurait du être réveillé par l'équipe de garde d'avant. D'après son tatouage, il fait partie de l'équipe numéro 5.
Il va trouver son lieutenant dans la capsule d'à coté et le réveille. Il n'en sait malheureusement pas plus que lui.
Ils comprennent que c'est le merdier, et qu'ils sont seuls. Le réacteur nucléaire alimentant le vaisseau donne des signes de faiblesse.
Le héros, d'après les exercices de maintenance qu'il se rappelle semble être l'ingénieur de bord. Il va essayer de rallumer le réacteur, guidé par le lieutenant. Le héros a une photo de sa femme, il pense à elle et a l'espoir de la retrouver dans le compartiment réservé aux civils.
La bonne nouvelle: ils ne sont pas vraiment seuls.
La mauvaise: le vaisseau semble plein d'une espèce de primates cannibales, sans poils et belliqueux, équipés d'armes rudimentaires et essayant de les chasser.
En dessous ça spoile à mort et ça serait dommage de gâcher l'un des rares bons films de SF qui passe, car même si le début est assez banal, la suite l'est moins.
Donc si vous ne comptez pas le voir, vous pouvez passer la souris pour faire apparaitre le texte (dommage si vous avez autre chose que le thème de base). Il suffit d'écrire avec des balises "color=#4f4f4f" pour avoir la même couleur que le fond.
Petit à petit notre héros rencontre quelques rescapés, assez bons au combat pour avoir survécu. Une nana mignonne mais teigneuse et un asiatique prévu pour être agriculteur qui du coup ne parle pas la langue. Leur mission originelle: la terre est surpeuplée, n'a plus de ressources, est elle est très mal en point. Ils sont à bord de l'Elyseum, la plus grosse machine jamais construite par l'humanité, elle contient 60.000 humains, des banques génétiques de plantes et d'animaux, et elle fait route vers Tanis, planète jumelle de la terre, qui est à 128 années de distances.
Il semblerait qu'ils aient hiberné bien plus que les quelques années qui étaient prévues avant leur tour de garde, les primates dégénérés ne sont autre qu'une partie des humains du bord ayant muté, processus accéléré par les injections qu'ils ont reçues pour mieux s'adapter aux différences de Tanis. Le héros se rappelle aussi que sa femme n'est pas bord. Elle l'a plaqué, il s'est engagé dans la mission car il n'avait plus rien à perdre.
Pendant que le lieutenant se bat avec un autre rescapé arrivé par les conduits d'aération, et qui semble atteint du syndrome de pandorum (rendu fou par l'isolement de l'espace et des chocs émotionnels...) l'ingénieur et ses deux compères rencontrent par la suite un cuistot complètement siphonné et peu sur qui leur expliquera la triste vérité: ils sont les derniers rescapés de l'humanité, la terre a été détruite quelques années après le début de leur voyage (l'une des incohérences du film: comment les terriens ont ils pu leur envoyer une transmission si la planète a explosé? Ou alors ils ont su qu'ils allaient y passer, genre un météore ou autre... On en sait pas plus)
Ils vont arriver à reseter le réacteur et rallumer les systèmes. C'est là que l'on comprend que le jeune rescapé fou, est une vision du lieutenant, le "lui" d'avant. Il est atteint du syndrome de pandorum est il est complètement schyzo. C'est lui qui a buté l'équipage qui aurait du réveiller l'équipe numéro 5.
Le viet meurt, le cuistot fou les re-trahit mais se fait buter par le lieutenant cinglé, le héros et la fille arrivent à s'en sortir et ils découvrent la vérité: ils sont déjà arrivé sur Tanis, cela fait plus de 9 siècles qu'ils sont partis.
En ouvrant le bouclier du cockpit (ce qui confirme que ça ressemble vraiment à l'odysseus vu le pont de commandement) Le vaisseau est en fait dans l'océan. Hop, on s'échappe par les capsules de survie, et celles d'un millier d'autres passagers cryogénisés sortent également. Happy end.
Les acteurs jouent bien. Ce n'est pas un gros budget, mais grâce à la synthèse devenue plus abordable qu'avant, c'est très correct. On échappe pas à quelques poncifs genre "je me sacrifie pour vous acheter du temps", "je fais tomber ma torche au moment ou il ne fallait vraiment pas", "il me reste 8 secondes pour finir une manœuvre abusivement compliquée", "le réacteur nucléaire en route depuis des années va s'éteindre genre 24h00 après le réveil du héros" mais rien de gênant. Pour une fois, on devine facilement quelques trucs à l'avance, mais pas tout.
Un bon film de SF comme on en voit que trop peu.