Il y a dans l'asile des moments nutella.
Quand la fiction rejoint la réalité, l'individu n'est plus un avatar ou une sombre réplique dans un post antique mais bel et bien un être humain avec une voix, une présence.
Je me souviens de cette matinée: il est alors 7h du matin, on est à la périphérie de Toulouse sur un parking.
Tiens, il y a un nassos avec lui, le plaisir de taper la bise à ce Norvégien.
Il est là, son sac à dos d'un autre siècle d'un coté son saxo de l'autre.
"C'est pour répéter et puis j'ai prévu un bœuf sur Madrid même, tu comprends".
Je comprends surtout qu'on va être charger comme des mules.
On charge le tout dans la voiture, on est comprimé, on en a pour 9h de route.
Je l'ai déjà croisé le Troy, souvent même à comparé des autres, et c'est toujours du True azile IRL.
On est cinq dans la voiture, on papote, il irradie de présence, taille les occupants s'ils osent sortir un truc pas drôle:
Y'a pas à dire, c'est de l'internet en barre...
Et puis...
Le retour fut un peu différent, il parla beaucoup plus, nous fit goûter des spécialités espagnoles estampillées carrefour.
Je le vois encore devant la gare, nous remerciant pour tout et s'en allant vers chez lui...
Une fois rentré dans la voiture on sentait encore sa présence en ce lieu...
...effectivement, là où il avait posé ses pieds trônait une poubelle.
Merci Troy, à plus.