Re : [lecture] now reading
t'aurais pas un blog? l'histoire de ta vie m'intéresse grandement
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t'aurais pas un blog? l'histoire de ta vie m'intéresse grandement
Cmoi a écrit:Ouais non Aubade ne font pas dans les brassieres pre ado tu sais. Va voir a Jennifer plutot.
Oui bah c'est pas parce que tu fais du 95D que les tailles en dessous n'existent pas madame. Moi le style vache à lait, je suis pas du tout fan. Fière de mon 85B na.
C'est ce que Cmoi dit. A Aubade, y'a rien pour toi.
Ta gueule maintenant ?
Sac à mouille a écrit:Cmoi a écrit:Ouais non Aubade ne font pas dans les brassieres pre ado tu sais. Va voir a Jennifer plutot.
Oui bah c'est pas parce que tu fais du 95D que les tailles en dessous n'existent pas madame. Moi le style vache à lait, je suis pas du tout fan. Fière de mon 85B na.
C'est ce que Cmoi dit. A Aubade, y'a rien pour toi.
Ta gueule maintenant ?
Euh... Non.
Va voir ailleurs sale fille.
MAIS TA GUEULE PUTAIN.
Oui ta gueule un peu.
@aliocha : si tu as un compte priceminister regarde là-bas, on sait jamais...
Dites, c'est normal que les livres de Poche de Céline soient tous hors de prix genre 14 euroboules? C'est sensé être 6 maximum bordel.
Regarde si tu trouves sur Priceminister.
Dites, c'est normal que les livres de Poche de Céline soient tous hors de prix genre 14 euroboules? C'est sensé être 6 maximum bordel.
Chez Folio ? Bizarre, à part Mort à crédit, il n'y a pas de pavés...
Regarde.
Merci, j'avais pas pensé à l'internette.
Pas mal de lectures ces derniers jours, chômage powered
"A rebours" de Huysmans
Je devais le lire depuis plusieurs années. Il a failli me tomber des mains à maintes reprises. L'histoire d'un homme qui décide de vivre à l'écart du monde, et de se réfugier dans l'artifice. Tout le roman est consacré à l'aménagement progressif de sa maison, avec de nombreuses lubies, et à la progression de ses névroses et la dégradation de sa santé. Il y a du beau style, et quelques bonnes idées, mais pour moi qui ne suis pas sensible à la décoration, les questionnements intérieurs sur la couleur des boiseries de la salle à manger m'ont laissé de marbre. Je l'ai pris comme le chapitre de la salle de bains d'american psycho de B.E Ellis étiré sur tout un livre sans les meurtres et les scènes porno. Je l'aimerais peut-être dans quelques années.
"J'étais un chef de gang" de Lamence Madzou et Marie-Hélène Bacqué
Très intéressant. Un récit biographique de Madzou, qui a été le leader des Fight Boys, une bande de l'essonne à la fin des années 80, suivi d'une analyse de ce récit par Bacqué, qui est sociologue. Le récit de Madzou est très instructif: on voit comment se forme la bande, autour de questions identitaires et raciales (Bacqué mettra d'aileurs l'accent sur ce point dans son analyse), comment l'activité de la "bande" devient peu à peu une activité violente (lutte avec des autres bandes pour des contrôles de territoire), puis comment la violence reflue quand l'activité se reconvertit en "bizness" pour repartir ensuite dans des affrontements dont l'enjeu est désormais économique. On a par ailleurs un aperçu de l'activité associative, et des connections qui peuvent avoir lieu avec les municipalités (la description des politiques clientélistes menées à Corbeil Essonne après l'élection de Dassault est particulièrement frappante). Puis le récit se démarque du monde des bandes, puisqu'il raconte la fin de la participation de Madzou à cet univers, son expulsion du territoire (illégale et clandestine d'après ce qu'il en dit), et sa participation à la guerre civile au congo, puis son retour en France et la difficulté à obtenir un titre de séjour. Le récit se clôt sur une réflexion rétrospective de Madzou sur le phénomène de bandes, et sur les formes que doivent à son sens prendre les actions collectives des nouvelles générations.
Le récit est suivi d'une analyse courte mais assez pertinente de Bacqué dudit récit, qui cherche à confronter le document aux travaux poursuivis en sociologie dans ce domaine.
J'ai bien aimé, par rapport au dernier bouquin de Begag c'est le jour et la nuit, des références, des réflexions, et des pistes de lecture.
"Le journalisme sans peine" de Burnier et Rambaud
Des mêmes auteurs, j'avais beaucoup apprécié "Le Roland Barthes sans peine"'. Ici, la recette est la même: sous couvert d'une méthode de langue destinée à familiariser le lecteur avec le "langage médiatique", Burnier et Rambaud se livrent à une satire féroce du langage journalistique. Le but de ce dernier serait de dissimuler au maximum l'information, "pire ennemie du journaliste". Les tics de langage, clichés, maladresse de style sont mises au jour. Le lecteur apprendra comment transformer la phrase courte "Si le maire de Toulon devait démissionner, sa femme pourrait le remplacer", qu'il est nécessaire d'enfler, en le paragraphe suivant:
Cherchez la femme. Si Jean-Marie Le Chevallier devait rendre son écharpe, sa femme pourrait remplacer au pied levé l'édile de Toulon.
Drôle et réjouissant, j'ai beaucoup aimé.
Tu nous avais pas déjà parlé de tout ça ? J'ai une impression de déjà lu...
Tu nous avais pas déjà parlé de tout ça ? J'ai une impression de déjà lu...
C'est parce qu'on en a parlé la dernière fois qu'on a partagé un poulet.
Très bon choix, A rebours est un roman extraordinaire. Scandaleux à l'époque, coupable d'être à contre-courant du naturalisme en vigueur (qui était pourtant engagé dans une impasse) et considéré comme corrupteur de la jeunesse par l'apathie du personnage, son retrait du monde et son incapacité à croire ce que croient les "braves gens".
Très bon choix, A rebours est un roman extraordinaire. Scandaleux à l'époque, coupable d'être à contre-courant du naturalisme en vigueur (qui était pourtant engagé dans une impasse) et considéré comme corrupteur de la jeunesse par l'apathie du personnage, son retrait du monde et son incapacité à croire ce que croient les "braves gens".
Ce livre a des qualités, je ne voudrais pas que le fait qu'il ne m'ait pas plu rebute qui que ce soit. "Les haut de hurlevents" m'est tombé des mains à deux reprises, je l'ai trouvé imbitable. A la troisième lecture, je l'ai dévoré et trouvé génial.
Sinon
"La dame du lac" de Raymond Chandler
J'avais beaucoup aimé "Le grand sommeil" du même auteur, qui est un classique du roman noir. J'ai également bien aimé celui-ci, même si une partie de l'intrigue est prévisible assez tôt (sans qu'on en perçoive toutes les ramifications). Si vous aimez les romans policiers et la figure du détective privé, je conseille.
"Parlez-vous la langue de bois?" de Martine Chosson.
Petit traité qui se veut une méthode de repérage et de décryptage de la langue de bois. J'ai été quelque peu déçu par ce livre. On apprend certains éléments (l'origine soviétique de l'expression), certaines analyses sont fines et amusantes, mais le tout est largement trop noyé dans un verbiage massif. L'auteur, une agrégée de lettres, sait écrire, mais tient absolument à le montrer.
"La saga du sorceleur Tome 1: le sang des elfes" d'Andrzej Sapkowski
Ce livre fait partie de l'oeuvre dont a été tiré The witcher, que j'ai terminé il y a quelques jours. J'avais beaucoup apprécié le jeu, et ne souhaitait pas abandonner le personnage. Le style n'est pas extraordinaire, et j'ignore si c'est à attribuer à l'auteur polonais ou à son traducteur, mais l'histoire est prenante, on retrouve des personnages que le jeu n'a pas dénaturé. Quelques bons moments. Si vous avez aimé le jeu, il vous plaira peut-être.
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J'avais beaucoup aimé "Le grand sommeil" du même auteur, qui est un classique du roman noir. J'ai également bien aimé celui-ci, même si une partie de l'intrigue est prévisible assez tôt (sans qu'on en perçoive toutes les ramifications). Si vous aimez les romans policiers et la figure du détective privé, je conseille.
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L'adaptation au cinéma ( The big sleep ) est un de mes films préférés.
J'ai d'ailleurs acheté le bouquin il y a quelques années... il est toujours dans la pile à lire
Oh bah zut alors.
le film tiré de "la dame du lac" est assez marrant, filmé à la première personne, mais c'est vrai que l'intrigue casse pas trois pattes à un canard.
Le grand sommeil est génial, rien que pour la première scène avec Martha Vickers ça vaudrait le coup, et le reste est encore meilleur.
Je viens tout juste de le finir, de la bonne SF.
"Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : La Horde. Ils sont piliers, ailiers, traceur, aéromètre et géomètre, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un extrême amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, la Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
Chef d'œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le grand prix de l'Imaginaire."
Difficile à entrer dedans au début parce que ça alterne pas mal de narrateurs et on s'y perd un peu avec tout ses symboles mais après un petit temps d'habituation, on s'y fait, puis faut dire que c'est vraiment prenant.
Déjà passé deux fois sur ce thread, c'est même celui-là qui l'ouvre si je me souviens bien. Mais vraiment bien foutu et agréable à lire oui.
http://uppix.net/0/a/3/8064d1ecee1f25d1 … 49bce4.jpg
Je viens tout juste de le finir, de la bonne SF."Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : La Horde. Ils sont piliers, ailiers, traceur, aéromètre et géomètre, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un extrême amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, la Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
Chef d'œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le grand prix de l'Imaginaire."Difficile à entrer dedans au début parce que ça alterne pas mal de narrateurs et on s'y perd un peu avec tout ses symboles mais après un petit temps d'habituation, on s'y fait, puis faut dire que c'est vraiment prenant.
Si tu as aimé je te conseille son premier roman, "la zone du dehors". C'est complètement autre chose mais tout aussi prenant.
La horde du contrevent, bouquin officiel du site de racistes
Si tu as aimé je te conseille son premier roman, "la zone du dehors". C'est complètement autre chose mais tout aussi prenant.
je note dans mon petit calepin merci
Dans la foulée, j'ai réussi à me faire offrir ça, des histoires de bateaux à l'époque napoléonienne ça m'a l'air fort intéressant, j'en sais pas plus, si ce n'est que c'est connu et une référence dans le domaine.
Puis ça on me l'a prêté c'est visiblement incontournable, en tout cas le nom je le vois tout le temps en librairie, donc bon à voir...
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