Vandal (Page 6 sur 14)

C'est de l'art ouaip.

Deux balles dans la nuque et tu fout le feu au cadavre ouaip.

Comment ils se font serrer ? Je croyais que les mecs c'étaient des ninjas et qu'ils repéraient bien leurs cibles à l'avance pour se les faire sans risque.

Ah ah ah, c'est hilarant comment il raconte ça, avec les keufs qui lui payent le café, les 600 000 euros d'amende il s'en fout, lol. Et ce qui est marrant, c'est que ça n'a rien à voir avec des wesh ou des cailleras, genre : « y a pas du tout de hip-hop dans ce que je fais. »

Sauf que Gainsbourg il a parlé des arts majeurs et des arts mineurs, ce qui n'existe pas. Moi je te parle des arts académiques qui sont, par définition, enseignés à l'académie — que l'on appelle des beaux-arts par chez nous. Donc continue à rire tout seul si ça te chante, je ne détermine rien moi-même, j'explique ce qui fait la différence du travail des artistes reconnus comme Michel-Ange (travail qu'il a appris dans un atelier, puis pour lequel il a été payé) et celui d'un tagueur lambda qui, aussi loin que porte son talent, ne travaille pas en atelier et n'est pas payé. C'est une définition, mais on ne va pas se comprendre là-dessus, toi tu raisonnes à l'émotion, moi je préfère la définition.
C'est pour ça que l'expo Cartier a fait polémique, mais je ne t'apprends rien.

Putain, tu pars en couilles grave et tu racontes n'importe quoi, enfin, tu t'écoutes surtout écrire, bref.
Je montre simplement que l'art populaire se pratique depuis les débuts de l'art et qu'on appelle ça des graffitis, point, ça s'appelle comme ça et pas autrement, et ça a une définition très simple : c'est de l'art populaire, fait sur un support libre (ie. qui n'est pas une galerie ou une église), qui n'est pas financé. Que tu le veuilles ou non, tout ce qui répond à cette définition est un graffiti. Les gens qui gueulent dessus ou non, ceux qui aiment ou non, on s'en bat les couilles, ils ne font pas partie de la définition.
D'autre part, dégradations, c'est vite dit, t'as le droit de taguer ta baraque, beaucoup le fond, ils y mettent des tags, des grafs, qui sont tous les deux des putains de graffitis.

Il a l'air content de peindre des bites le mec.

Aliocha est déjà bien sympa d'appeler ces horreurs de "l'art populaire". Lorsqu'il faut appeler papi pour lui souhaiter un joyeux anniversaire et quil te parle du développement de chaque navet du jardin, le petit dessin que tu fais sur un bloc note pour passer le temps n'est pas de l'art. Si tu ne t'appels pas De Vinci, c'est du gribouillage. Alors certes, il y a en general une petite recherche dans les blazes qu'ils posent: vais je m'appeler Snake ou ODB junior? Comment vais je faire le N, courbé ou droit? Mais c'est globalement de la merde, leurs "constructions" ne respectent aucune forme de composition, d'harmonie ou de style. Ils se copient simplement les uns les autres sans savoir ce qu'ils font.
Ces tags sont exactement la même chose, en rajoutant la vitesse et l'imprécision du geste qu'adorent les "destructeurs d'intemporalité" facon Les Inconnus: les taggers s'entrainent bravement chez eux à répéter le geste quatre mille fois pour pouvoir dégrader le plus vite possible quand ils sont dans nos belles rues francaises. Comme des machines à produire des déchets, calibrés et identiques.

Non mon cher Reblochon, point de génie artistique dans ces petits cons incapables de poser leur casquette parallèle à leur nez, qu'ils ont souvent crochu ou épaté. Une simple repompe de ce que font les autres et un posca bien baveux à acheter. Bnz nous l'a encore démontré hier soir sur la tour eiffelle.

Du géni et du talent, il y en a dans les fresque murales de la culture tag. Il y en a dans la gestion de la couleur, des dégradés, des formes, des lignes et des déliés de leurs personnages ou typos enfin recherchées.
Seulement ce qui n'ont pas le talent mais veulent se donner le style du rebel qui tag, qui pose son blaze et qui fait comme les autres, il signe. Bêtement, machinalement, salement.

Il faut dissocier, selon moi, ces deux trucs aussi différents que le sont la peinture et la défécation. Tant que le posage de lettres tremblotantes et le vrai graff recherché seropnt mis dans le même sac, l'un trainera l'autre comme un boulet.

Ah ça, des wesh wesh culs blancs, il y en a des paquets.

Aliocha ? Ai-je fait une faute à "culs blancs" ?

Huhu, c'est con qu'il n'y ait pas de photos de notre pub random-noise

Binouze il a graffé avec le fiston à Bernard Minet.