Re : Le coin des aphorismes de bismuth
Bon j'ai pas l'impression non plus que ça soit dans le programme de la sorbonne.
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Bon j'ai pas l'impression non plus que ça soit dans le programme de la sorbonne.
Sinon, toujours sur le prince Jean, vous avez ici l'interview dans le point, monument de journalisme, où il déclare notamment:
En quelle année êtes-vous ?
J'ai validé trois matières de ma deuxième année présentée. Et je peux même vous donner les notes : 11 en histoire des idées politiques ; 14 en finances publiques et 19 en droit immobilier et en droit civil. Vous pouvez vérifier. Je présenterai les quatre matières restantes lors du prochain contrôle, à la mesure de mes disponibilités. Et dans un an et demi, j'aurai ma licence !
19 en droit immobilier? Ouah... Mais je ne me rappelle pas avoir fait du droit immobilier en deuxième année, et ça me semble bizarre qu'on en fasse à ce moment là (connaissances avancées en droit public et en droit des contrats spéciaux requises).
Donc je vais voir sur le programme de la L2 à Assas, et là, pas de droit immobilier.
En résumé
/run #pipeautage
.
..
...pipeautage "lepoint" succeeded
warning! "esprit critique" encountered
.
..DOES NOT COMPUTE
Fatal Error
Pan sur le bec !
Tu linkes le programme de L1 alors qu'il est en L2. Et apparemment il n'est pas à ASSAS mais à la Sorbonne. "Monument de journalisme" disais-tu ?
Pas trouver de mention de droit immobilier dans le programme des enseignements de la sorbonne non plus que ce soit en première ou deuxième année.
thedarkdreamer a écrit:Sinon, toujours sur le prince Jean, vous avez ici l'interview dans le point, monument de journalisme, où il déclare notamment:
En quelle année êtes-vous ?
J'ai validé trois matières de ma deuxième année présentée. Et je peux même vous donner les notes : 11 en histoire des idées politiques ; 14 en finances publiques et 19 en droit immobilier et en droit civil. Vous pouvez vérifier. Je présenterai les quatre matières restantes lors du prochain contrôle, à la mesure de mes disponibilités. Et dans un an et demi, j'aurai ma licence !
19 en droit immobilier? Ouah... Mais je ne me rappelle pas avoir fait du droit immobilier en deuxième année, et ça me semble bizarre qu'on en fasse à ce moment là (connaissances avancées en droit public et en droit des contrats spéciaux requises).
Donc je vais voir sur le programme de la L2 à Assas, et là, pas de droit immobilier.
En résumé
/run #pipeautage
.
..
...pipeautage "lepoint" succeeded
warning! "esprit critique" encountered
.
..DOES NOT COMPUTE
Fatal Error
Pan sur le bec !
Tu linkes le programme de L1 alors qu'il est en L2. Et apparemment il n'est pas à ASSAS mais à la Sorbonne. "Monument de journalisme" disais-tu ?
Je parlais du magazine"Le point". Avec ironie. Je ne prétends pas être journaliste. La logique reste: l'étude du droit immobilier me semble davantage relever du programme de master, à tout le moins de L3. L'examen du programme de L2 à Paris 1 (là) ne semble pas me démentir.
T'es juste jaloux de sa réussite.
C'est surtout que le droit immobilier c'était la spécialité de son père, c'est d'une ironie certaine...
T'es juste jaloux de sa réussite.
Du tout, du tout, j'ai même dégotté un morceau de bravoure.
Si JS est élu à la présidence de l’EPAD, comme nous le souhaitons tous, nous ne pourrons que nous réjouir – je le dis haut et fort – de voir ce jeune homme à la tête de l’un de nos plus grands établissements publics, établissements à la tête desquels, faut-il vraiment encore le rappeler, les étudiants de deuxième année de droit sont notoirement sous-représentés.
NS n’a jamais caché son pragmatisme sur les questions de discrimination.
En voilà une nouvelle preuve.
Quelqu’un dispose t-il de chiffres précis sur la représentation des étudiants de deuxième année de droit au sein des sociétés anonymes à directoire ? Quelqu’un se fait-il une idée précise du décalage IMMENSE et SCANDALEUX qui existe – SANS QUE PERSONNE NE SEMBLE RIEN TROUVER A Y REDIRE – entre le taux d’étudiants en seconde année de droit dans la société en général, et leur représentation au sein du conseil exécutif du MEDEF ? Hein ? Ou des instances nationales des grands (et moins grands) partis ? A la tête des sociétés du CAC 40 ? Des grands groupes de presse ? Des industries de l’aérospatiale et de l’armement ?
Hein ?
Tout le monde semble lâchement se satisfaire de cette situation – jusqu’à la HALDE dont je note, avec amertume, qu’elle semble parfaitement INCONSCIENTE du problème (et est-ce de l’inconscience, ou de la complicité, je pose la question !).
Où sont les étudiants en deuxième année de droit, aujourd’hui ? A quels postes ? Quelles responsabilités ? Mis à part dans les facultés de droit – et plus précisément en deuxième année – ou COMME PAR HASARD, ils représentent pas loin de 100% des effectifs, où sont-ils aujourd’hui, ces délaissés, ces abandonnés, ces laissés pour compte !?
Les parias de la société, voilà ! Voilà la réalité vécue des étudiants en deuxième année de droit – notamment à Assas !
Alors, Jean (message personnel), surtout, ne perd pas courage.
J’ai eu l’occasion de cours à des étudiants de deuxième année de droit, et je suis bien placée pour savoir que la plupart aurait été parfaitement capable de présider le conseil d’administration de l’EPAD.
Moi-même, en mon temps, lorsque j’étais en deuxième année de droit, j’ai souhaité postuler pour un poste de garde des sceaux, et ON M’A RI AU NEZ ! Mais enfin, c’était une autre époque, d’autres mœurs (et puis, mon papa n’était pas président de la république). Je me réjouis donc pour toi de voir que notre société évolue, lentement, mais sûrement – qu’elle n’en est plus à reléguer ses forces vives de la deuxième année de licence dans les amphis, comme les femmes à leurs fourneaux.
Envoie les donc tous balader, et préside donc ton conseil d’administration avec tout l’orgueil dont tu seras capable.
Quand on a eu 19 sur 20 en droit civil, on n’a pas à rougir face à des personnes qui ont fait toute leur carrière dans les big five, ou les départements immobiliers des plus grands groupes bancaires.
N’oublie pas que tu portes sur tes épaules tous les espoirs des étudiants en deuxième année de droit.
Pourquoi vouloir que son fils préside l'EPAD?
ok je propose qu on vomisse tous ensemble en même temps le 1 er novembre.
*on a droit au seau histoire de pas paraitre trop dégueulasse.
Quand le Sénat qualifie les comptes de l'EPAD d'"obscurs"
Au fait, devinez qui était le directeur général?
Tu vois des complots partout.
" ancien proche collaborateur de Jacques Chirac et Jean Tiberi à la mairie de Paris et de Charles Pasqua dans les Hauts-de-Seine "
Ce combo digne des plus grands Filoucelli.
Tu vois des complots partout.
Sauf que là il n'y a même pas vraiment d'explication officielle. On appel ca la droite décomplexée.
Elle m'énerve cette expression "droite décomplexée", je lui préfère largement "droite qui s'en branle".
Après le Does not Compute de TDD, le Does not Compute de Rue 89
Plop
Pendant ce temps, en dehors de l'échiquier politique :
COUCOU C'EST NOUS
Poitiers, 10 octobre 2009. Y a d'la casse. Un institut de beauté, une agence de voyage,
une librairie catho, une bijouterie, départ de feu à la Direction du Travail, une banque,
un Bouygues-qui-construit-des-ballons, un France Telecom dont on ne peut
décemment demander la démission du PDG, mais seulement le suicide, deux
banques, un journal local, ...
Bon, nous sommes passés par ces rues. Le plus vieux baptistère de France a été
baptisé. Les traces que nous laissons. À même le patrimoine. Il faut avouer qu'on s'en
fout, du patrimoine. Toute trace des incandescences passées est monumentalement
neutralisée. Alors, faut ranimer un peu. Mettre de la couleur. Se souvenir de l'oubli
des puissances. « OMNIA SUNT COMMUNIA ». Nous allons, nous manifestons à la
rencontre de tout ce qui, dans le passé, nous attend.
Nous sommes passés par ces rues. Sur les images, il y a des pleurs d'enfants. ON
voudrait que les enfants pleurent à cause de nous. Mais ils pleurent avec nous. Ce
sont les mêmes larmes que nous avons versées, celles de la Séparation, des larmes
contre ce monde. La destruction, elle, est source de joie. Tout enfant le sait, et nous
l'apprend.
A propos du 10 octobre à Poitiers, des spécialistes ont parlé de la « stratégie du
coucou » (cf. Le Monde du 13 octobre). Les manifestants se seraient fait passer pour
des festivaliers. Depuis le nid culturel squatté, ils auraient pris leur envol à grand
fracas.
La réalité est que la manifestation festive contre la prison de Vivonne avait été
appelée par voie d'affiches, et que la préfecture avait jugé négligeable de prendre des
dispositions particulières.
La réalité, c'est d'abord un rassemblement masqué donc illégal : rien que des coucous.
Limite de la loi anticagoule, on n'interdit pas le carnaval. Embarras des forces de
l'Ordre. Difficile de dire, en effet, où commence la fête.
On n'interdit pas le carnaval. Il y a donc masques et masques. Ceux qui au fond ne
recouvrent plus rien, et les autres, les nôtres, ceux des coucous. Ce qui est visé par la
loi, c'est une certaine façon de se masquer; se masquer en ayant de bonnes raisons de
le faire, se masquer parce qu'on a quelque chose à cacher, ou plutôt, quelqu'un. ON A
TOUS QUELQU'UN A CACHER.
Ce jour-là, à bien y regarder, les coucous ne sont ni dans le festival, ni dans la manif.
Ce qu'ils squattent, c'est la société. La condition de coucou, c'est, simplement, une
existence révolutionnaire dans la société.
« Etre révolutionnaire », rien de plus problématique. Ceux pour qui ça ne fait pas
problème seront les premiers à se rendre, à faire de leur mode de vie une défaite.
Figés dans leur identité, et dans leur « fierté », et raides.
Ce qui est lâche, ce n'est pas la duplicité, ni la dissimulation. Ce qui est lâche, c'est
d'affirmer l'inaffirmable. De se revendiquer « anarcho-autonomes », par exemple.
C'est de prétendre dire, dans la langue de l'ennemi, autre chose que des mensonges. Il
n'y a pas des révolutionnaires, pas d'identité révolutionnaire, mais des devenirs, des
existences révolutionnaires.
Eh oui, nous autres coucous, il nous faut inventer, en même temps qu'une réalité
tranchante, les moyens de tenir. Ou plutôt c'est la même chose, le même processus.
La question est : qu'est-ce qui nous tient?
La génération des années 60 n'a pas su le faire, avec les années 80 comme excuse
historique, et couvercle de plomb. Nous autres, nous n'avons pas droit à l'erreur.
Jamais la situation n'a été aussi mûre; et pourtant, le camp révolutionnaire est un
vaste chantier. Même parmi les ruines, il faut déblayer le terrain, la place manque
toujours pour construire autrement. Jamais la situation n'a été aussi mûre; et pourtant,
tout ou presque reste à faire, et pourtant, nous avons le temps. Il nous faut donc tenir,
tenir à ce qui nous tient. Tenir, tromper l'ennemi. Déjouer les logiques de
représentation, piéger la répression. NOUS SOMMES TOUS DES COUCOUS.
Nés dans le nid de la domination, il nous faut grossir, devenir trop-grands pour son
espace et ses coquilles vides. C'est ainsi : l'époque a dans son ventre les enfants qui
lui marcheront dessus. Elle les nourrit, leur donne un semblant de « monde », elle n'a
pour les choyer que ses flux toxiques, elle n'a que ses poisons. S'ils en réchappent, ils
la tueront. Ils la tueront de la plus noble, de la plus digne, de la plus belle des façons,
enfin, comme on commet sans doute un MATRICIDE.
Quelques casseurs.
COUSCOUS C'EST NOUS
Poitiers, 10 octobre 2009. Y a d'la casse. Un institut de beauté, une agence de voyage,
une librairie catho, une bijouterie, départ de feu à la Direction du Travail, une banque,
un Bouygues-qui-construit-des-ballons, un France Telecom dont on ne peut
décemment demander la démission du PDG, mais seulement le suicide, deux
banques, un journal local, ...
Bon, nous sommes passés par ces rues. Le plus vieux baptistère de France a été
baptisé. Les traces que nous laissons. À même le patrimoine. Il faut avouer qu'on s'en
fout, du patrimoine. Toute trace des incandescences passées est monumentalement
neutralisée. Alors, faut ranimer un peu. Mettre de la couleur. Se souvenir de l'oubli
des puissances. « OMNIA SUNT COMMUNIA ». Nous allons, nous manifestons à la
rencontre de tout ce qui, dans le passé, nous attend.
Nous sommes passés par ces rues. Sur les images, il y a des pleurs d'enfants. ON
voudrait que les enfants pleurent à cause de nous. Mais ils pleurent avec nous. Ce
sont les mêmes larmes que nous avons versées, celles de la Séparation, des larmes
contre ce monde. La destruction, elle, est source de joie. Tout enfant le sait, et nous
l'apprend.
A propos du 10 octobre à Poitiers, des spécialistes ont parlé de la « stratégie du
couscous » (cf. Le Monde du 13 octobre). Les manifestants se seraient fait passer pour
des festivaliers. Depuis le nid culturel squatté, ils auraient pris leur envol à grand
fracas.
La réalité est que la manifestation festive contre la prison de Vivonne avait été
appelée par voie d'affiches, et que la préfecture avait jugé négligeable de prendre des
dispositions particulières.
La réalité, c'est d'abord un rassemblement masqué donc illégal : rien que des couscous.
Limite de la loi antiburqa, on n'interdit pas le carnaval. Embarras des forces de
l'Ordre. Difficile de dire, en effet, où commence la fête.
On n'interdit pas le carnaval. Il y a donc masques et masques. Ceux qui au fond ne
recouvrent plus rien, et les autres, les nôtres, ceux des couscous. Ce qui est visé par la
loi, c'est une certaine façon de se masquer; se masquer en ayant de bonnes raisons de
le faire, se masquer parce qu'on a quelque chose à cacher, ou plutôt, quelqu'un. ON A
TOUS QUELQU'UN A CACHER.
Ce jour-là, à bien y regarder, les couscous ne sont ni dans le festival, ni dans la manif.
Ce qu'ils squattent, c'est la société. La condition de couscous, c'est, simplement, une
existence révolutionnaire dans la société.
« Etre révolutionnaire », rien de plus problématique. Ceux pour qui ça ne fait pas
problème seront les premiers à se rendre, à faire de leur mode de vie une défaite.
Figés dans leur identité, et dans leur « fierté », et raides.
Ce qui est lâche, ce n'est pas la duplicité, ni la dissimulation. Ce qui est lâche, c'est
d'affirmer l'inaffirmable. De se revendiquer « arabo-autonomes », par exemple.
C'est de prétendre dire, dans la langue de l'ennemi, autre chose que des mensonges. Il
n'y a pas des révolutionnaires, pas d'identité révolutionnaire, mais des devenirs, des
existences révolutionnaires.
Eh oui, nous autres couscous, il nous faut inventer, en même temps qu'une réalité
tranchante, les moyens de tenir. Ou plutôt c'est la même chose, le même processus.
La question est : qu'est-ce qui nous tient?
La génération des années 60 n'a pas su le faire, avec les années 80 comme excuse
historique, et couvercle de plomb. Nous autres, nous n'avons pas droit à l'erreur.
Jamais la situation n'a été aussi mûre; et pourtant, le camp révolutionnaire est un
vaste chantier. Même parmi les ruines, il faut déblayer le terrain, la place manque
toujours pour construire autrement. Jamais la situation n'a été aussi mûre; et pourtant,
tout ou presque reste à faire, et pourtant, nous avons le temps. Il nous faut donc tenir,
tenir à ce qui nous tient. Tenir, tromper l'ennemi. Déjouer les logiques de
représentation, piéger la répression. NOUS SOMMES TOUS DES COUSCOUSS.
Nés dans le nid de la domination, il nous faut grossir, devenir trop-grands pour son
espace et ses coquilles vides. C'est ainsi : l'époque a dans son ventre les enfants qui
lui marcheront dessus. Elle les nourrit, leur donne un semblant de « monde », elle n'a
pour les choyer que ses flux toxiques, elle n'a que ses poisons. S'ils en réchappent, ils
la tueront. Ils la tueront de la plus noble, de la plus digne, de la plus belle des façons,
enfin, comme on commet sans doute un MATRICIDE.
Quelques casseurs.
Oh le bel étron, j'en ai mal à ma littérature.
Ca doit être depuis cet évènement Poitevin qu'ils se sont mis à surfer sur la vague du militantisme de gauche radical dans " Plus belle la vie "
C'est illisible. Encore un connard de tradition orale qui se prend pour un lettré.
Bah, quand je lis Poitiers je pense Poitou-Charentes et segolene ! Cette lettre vient surement le meme type qui a fait Desir d'Avenir.
Polanski le disait lui même : "tu prends la pillule ? non. Alors j'ai le désir d'avenir dans ton cul".
A sa décharge, le DEUG n'existe plus depuis 2003.
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