Re : Sujet flingues.
Ou les gens qui fument dans les concerts en extérieurs.
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Ou les gens qui fument dans les concerts en extérieurs.
Ou qui jouent du saxophone.
Ouah l'autre, c'est cool les cuivres.
Salut.
Je suis raymond poney, cette année j'ai pris un peu d'avance sur ma traditionnelle participation annuelle au téléthon, à la demande de Sophie Davant, j'ai décidé de réaliser un exploit, recopier entièrement le post inaugural de ce topic qui raconte en détails l'expérience de vak à tir1000.
Voilà, ça fait 27 heures que je suis dessus, j'ai fini. Merci de faire un effort de lecture pour respecter la performance.
Donc pendant mon relativement court séjour à la capitale, j'ai pas fait que visiter des musées (même si ceux que j'ai visités étaient très bons). J'ai en aussi profité pour aller tirer au stand, dans un endroit ma foi fort sympathique : Tir 1000.
J'y étais au départ allé avec une certaine appréhension, mélée de déléctation pour l'ironie (parce que même si il y a eu plein d'effort pour empécher que tous les tireurs sportifs ne soient présentés comme des copains à Jean-Marie, faut reconnaître que s'installer rue « jeanne d'arc », à coté de l'arrêt de métro « nationale », c'est sur que ça doit faire jaser, car je croyais qu'ils allaient m'emmerder 20 ans avec les règles de sureté, puis me demander un tarif exhorbitant pour chaque .22 tirée, mais non en fait, c'était vachement cool.
Bon, le fait que j'ai déjà tiré en club (pistolet/carabine à plomb- arc- arbalète- avec les 12 du grand père) ça a du aider un peu pour commencer, mais les règles de sécurité furent ré-expliquées succintement mais très efficacement en quelques minutes. Puis ensuite, place à la première séance de tir et au fun.
Donc tir à 13 mètres, avec un revolver smith et wesson en .22, avec les particularités amusantes d'avoir un barillet de 10 coup, d'avoir été converti en simple action seulement et de bien peser son poids, pour un 22 (1,100 kg, quand même, à bout de bras, ça se sent) et la boite de 50 .22 de marque American Eagle (le design de la boite et excellent de kitsch). J'ai fait un relativement bon résultat : si la mire et le guidon avait étés mieux réglés sur la verticale, tout serait allé dans le noir. Bon, oui armestat, vas y, quote ce dernier passage et rajoute « lololol vak té 1 racisse », je sais que t'en meurs d'envie, entre deux séances de ramassage de vomi de clodo.
Je dois dire que, même si j'étais pas faché du résultat, j'ai tout de suite voulu essayer quelque chose ayant un peu plus de... comment dire... punch. Donc je retourne au comptoir, emprunte un beretta 92fs en 9 para et 50 cartouches. La réaction du type qui s'occupe de la location et qui m'a coaché lors du tir au .22 et assez surprenante « ah, tu veux tirer cette munition de merde ? Ca m'étonne pas, t'es bien un jeune toi », mais je me dis « boh, il doit juste aimer les revolvers. Enfin je le comprends, c'est ses gouts », donc je commence à me préparer dans mon joli petit box de tir avec ma cible 25 mêtres devant moi.
Déjà, le beretta tire une sale tronche, avec des résidus de poudres partout, et des petites éraflures. Mais bon, c'est juste parce qu'il a bien vécu déjà et doit avoir eu une bonne dizaine de milliers de bastos tirées. Mais bon, avec les grips caoutchouc, il tient très bien en main, et les organe de visées sont bien net, donc je me dis que c'est pas si important que ça, et commence à mettre des bastos dans le chargeur. Ah ouais quand même, ils sont méchants les ressorts de chargeur de chez beretta. Dès la 7ème balle environ, ça devient dur à pousser, et les 3 dernières sont d'une douleur biblique, mais vraiment, genre le truc tu fais une pause de 10 secondes entre chaque balle tellement tes doigts souffrent. Les prochains chargeurs ne seront remplis que de 10 balles à la place de 15 maximum, parce que merde, je paye pas pour avoir mal.
Donc le chargeur et remplit, le thème musical de Duke Nukem commence à tourner dans ma tête, je dis « Let's Rock », et enfonce le chargeur dans le pistolet, mon sourire de violeur aux lèvres, laisse la culasse retomber et chambrer la première balle, vise, et appuie gentiment sur la queue de détente, comme on me l'a appris avec le .22.
RIEN. Nada, peau d'chie, keud, nothing...
Je vérifie si la sécurité n'aurait pas été enclenchée par erreur, mais non, le coup aurait du logiquement partir. Donc je repointe vers ma cible, avec cette fois l'intention d'appuyer un peu plus fort. Après tout, c'est un pistolet de service et pas un custom de compèt, donc ça va être un chouïa plus lourd. Donc je commence à appuyer, puis plus fort, puis, à peu près à 1 tonne de poussée le truc veut bien partir.
BLAM
Woh-putain fut ma première réaction, car tout d'abord je m'étais tellement concentré sur la poussée de la queue de détente que j'avais oublié que ce truc aller tirer à un moment, et ensuite le recul était monstrueux, avec un poignet qui a soudainement été placé à la verticale, après un agréable séjour à l'horizontale. Heureusement qu'il était bien renforcé par de multiples séances de branlettes quotidienne, sinon je me le serais pris dans la gueule. Parce que sérieux, pour un 9mm, ça recule quand même méchant.
Ah, et apparement, j'ai enrayé. Okay, no problem, c'est surement parce que j'ai trop laissé le recul faire à sa guise, comme le faisait revolver ocelot quand il avait encore qu'un automatique dans MGS3, donc pas assez de recul pour faire fonctionner le mécanisme -> FTE. Donc allez, on tire la culasse en arrière et c'est reparti. Le deuxième coup et aussi violent que le premier, mais je m'y étais mieux préparé, donc c'est plus gentillet. Cependant, je me choppe une FTF. Avec des winchester white box FMJ. J'ai toujours voulu savoir s'il était possible d'enrayer avec des FMJs, mais ouais. Dingue ça. Aller hop, tap-rack et c'est reparti.
Cette fois çi, le coup part normalement, et la cartouche derrière arrive à se chambrer correctement. Malheureusement, ce genre de situation sera plus une exception qu'une règle. En fait, par la suite, on m'apprendra que le beretta à toute une pièce de foutue, pièce qui aide à basculer le canon sous l'effet du recul, ce qui baisse le recul ressenti, et permet de chambrer plus facilement les cartouches suivantes. Par la suite, les enrayement et autres emmerdes sont tellement hilarantes que je vais vous les raconter :
-slam fire : deux coups partent les uns à la suite des autres, alors que je n'avais appuyé qu'une seule fois sur la détente. Et dire que certains payent une fortune pour tirer aux armes automatiques. Heureusement les deux balles vont se loger dans le mur du fond, en manquant ma cible de peu.
-enrayement zarb 1 : la douille se coince entre le canon et la culasse. Assez classique en fait.
-enrayement zarb 2 : alors si j'avais eu celui là en situation de vie ou de mort, je serais très surement mort. Il ma fallu 3 minutes pour m'en sortir. Primo, la douille était restée à moitié dans la chambre, et bloquait la culasse sur place pour une raison x ou y. Secundo, le chargeur appliquait une pression sur l'ensemble et m'empéchait de tirer la culasse. Alors il a fallu que je me batte avec le bouton de relache du chargeur pour l'enclencher, puis que je fasse levier sur le chargeur avec mes ongles pour retirer. Une fois ça fait, je n'ai plus eu qu'à tirer la culasse en arrière, aller chercher la douille coincée dans la chambre avec mes petits ongles, qui ont adoré la chaleur du canon et de la douille brulante. La joie absolue.
Et les résultats sur cible sont désolant.: sur 50 balles tirées, seulemnt 21 on bien voulu aller se loger dans la cible. Et encore, c'était toujours en bas à droite, par bien 50 centimètres de décalage. Une seule c'est logée par erreur dans le 10. La pauvre, elle me semble bien seule. Sur un maximum théorique de 500 (50 balles dans le 10, mais bon, théorique hein), je n'ai eu que 84.
En fin de compte, même si j'aime beaucoup les berettas pour leurs esthétique (parce que merde, le canon apparent sur un automatique c'est la classe, même si ça a tendance à bruler les doigts) là, ça a été la pire expérience de tir de ma vie. J'aurais du écouter les conseils du coach et prendre un M1911 en .45 ou l'USP en 9mm. Sans compter qu'il a aussi fallu que je ramasse les douilles, qui volaient n'importe comment quand elles voulaient bien s'éjecter.
Conclusion : le beretta, c'est joli, mais là, c'était pas super.
Le lendemain, j'y suis retourné, cette fois avec l'intention de récupérer ma carte d'identité que j'y avais oublié. Ne riez pas. Oh et puis merde, allez y, riez, rien à foutre. Cependant, j'ai fini par craquer et j'ai emprunté un m1911a1 en .45 de chez S&W, et l'USP en 9mm de chez HK.
Alors pour commencer, faut avouer que j'ai d'énormes préjugés contre ces deux armes pour différentes raisons. Tout d'abord contre le 1911 parce que c'est une antiquité, et qu'il tire une munition stupidement grosse, ensuite contre l'HK parce que... bah en fait, pas grand chose à dire contre ce flingue si ce n'est sa fanbase, qui est surement la fanbase la plus énervante de l'internet (après les fans de Final Fantasy), et peut être aussi beaucoup de solidarité /k/omando (HK : you suck and we hate you copypasta).
H&K USP : c'est une arme plus que correcte, allant même vers le très bien. Bon, d'accord, c'est un 9mm tout con, avec une carcasse en polymère et un chargeur de plutot grande capacité, ce qui veut dire qu'il y a des dizaines d'autres armes à même de se battre avec lui (genre glock/HS2000/Jericho/taurus etc...), mais il se débrouille bien dans sa catégorie (si ce n'est qu'il est plutôt reuch, mais on s'en fout, il était loué).
Au contrôle il s'avère plutôt plaisant, avec un grip texturé qui le rend facile à tenir en main, même si je regrette qu'il n'y ait pas eu des finger-grooves comme sur le beretta. Les contrôles sont plutôt pas mal, avec un sécurité qui faisait decocker, et une slide release qui était bien accessible (et qui avait tendance à se désenclencher toute seule quand on tapait sur la base d'un chargeur en place assez fortement. C'est pas super sur, mais ça peut s'avérer sympa), la gachette, même si pas faramineuse était utilisable facilement en simple action et ne pesait pas si lourd que ça en double action (pas comme le beretta, qui donnait l'impression de lever un éléphant à la force du doigt).. Enorme point noir : le bouton de chargeur, qui n'était pas un bouton, mais une sorte de merde à pivoter qui, même si elle est ambidextre, demande beaucoup d'attention. Mais bon, c'était pas du tir de combat, donc j'avais toujours bien le temps.
Au niveau du tir, il était remarquable par le fait qu'il pointait toujours extrèmement naturellement vers la cible. C'était déconcertant de facilité, il suffisait de lever le bras vers la cible, et la mire et le guidon etaient déjà naturellement alligné. Magique. De plus, le recul était très léger, ce qui faisait que je pouvais à n'importe quel moment tirer trois coup en sucession rapide en moins d'une seconde, et tous allaient toucher la cible. Et pourtant je suis pas vraiment un tireur expérimenté. Et comparé au beretta, les chargeurs (tout en plastique, c'est fantastique) étaient une joie à remplir (bon, les 3 dernières balles étaient aussi chiantes à mettre, mais bon, c'est naturel). Il s'est aussi montré très agréable à tirer à une seule main, alors qu'il a été créé pour être une arme de combat, utilisée à deux mains. Sur le dernier chargeur, j'ai essayé de l'utiliser en tir rapide en combat load (chargeur plein, chambre pleine, chien baissé, sécurité relevée), et ça a été super.
Maintenant, autant j'aime l'USP, autant je pense que si j'avais eu à le tester à coté d'un beretta en aussi bon état de marche, j'aurais largement préféré le beretta. Même si à mon niveau les différences n'auraient eu que peu d'importance.
Sinon, petite ombre au tableau, j'ai eu 1 enrayage (ce qui est toujours mieux que mes 42 enrayages sur le beretta), mais qui devait être dü à une amorce de mauvaise qualité, qui a apparement refusé de partir, même après que j'ai bourriné comme un salaud sur la double action.
Conclusion : l'USP, c'est sympa, essayez le.
M1911a1 : La encore, j'étais parti avec un léger à priori contre le 1911. Tout d'abord, comme son nom l'indique, il a été mis en service il y a maintenant près de 100 ans, ce qui en fait une antiquité. Secundo, il utlise une munition énorme de 45 centième de pouces de diamètre. Ce qui fait 11, 43 millimètres. Tertio, le chargeur a une capacité de 8 coup, et quatro ce modèle là avait une finition inox. J'aime pas l'inox sur les flingues, ça fait maquereau/attention whore. Bon, sur les revolvers, passe encore, mais sur les auto, c'est une faute de goût absolue. En plus, il pèse lourd, et il a un mécanisme en single action only.
Tout pour me déplaire. Mais, comme dans ces buddy movies ou deux flics qui n'ont rien en commun et qui se detestent finissent par devenir les meilleurs amis du monde, terminent brillement leur enquète et vont aux Pays-Bas se marier à la fin du film, il a fini par me montrer son charme.
Bon, tout d'abord, quand on me l'a passé, j'ai senti une chose : il pèse son poids l'enculé. Mais ce poids est quand même vachement bien équilibré en fait. Ensuite, au remplissage du chargeur, j'ai trouvé les grosses balles vachement arrondies du .45 faciles à mettre dans le chargeur somme toute très bien pensé (si j'avais voulu, j'aurais pu le charger avec une seule main).
Avant de tirer, je vérifie les controles de l'arme. Le bouton de relâche du chargeur s'enfonce facilement, l'arrétoir de culasse remplit parfaitement son rôle, et la sécurité, simple action oblige, ne redescend pas le chien., et se contente de bloquer la gachette, comme devrait l'être son rôle. De par son design un peu original, le m1911 possède aussi une sécurité de grip, qui se loge à l'arrière du pistolet et qui empèche tout bonnement le tir tant que l'arme n'est pas parfaitement positionnée dans la main. On pourrait croire que c'est chiant à l'usage, mais pas du tout. Tant que l'on tient l'arme correctement, on n'est jamais géné par cette sécurité.
De par la longueur de l'arme (canon de 5 pouces, oui messieurs) les organes de visée sont assez éloignés les uns des autre, ce qui augmente la précision. Et les organes de visée étaient de la marque Novak, mondialement reconnue comme étant une des meilleures marques de visées, avec des organes simples, avec des point blancs bien visibles, mais très efficaces. De plus il tient très bien en main, avec son grip rendu très maigre par l'utilisation d'un chargeur à simple colonnade. En effet, à l'époque ou le M1911 a été créé, les pistolets, utilisés par les officiers, étaient fait pour n'être utlilisés qu'à une main, comme les pistolets de duel du sièle précédent. Il en résulte qu'il est facile à utiliser en tir à une main, et encore plus à deux mains.
Au tir... Wohputain, c'est excellent.t Le recul est très fort, mais aussi peu agressif, comme une poussée amicale (même si j'aimerais pas être du mauvais côté de ce genre de poussée amicale), là ou le 9mm et pas super fort, mais très brusque. Il faut essayer pour comprendre la différence avec le 9para, mais je commence sérieusement à comprendre pourquoi un tâs de vieux refusent d'abandonner leur .45 ramené de la 2nd GM. Alors, même si il serait possible de penser que de prime abord, le .45 est largement inférieur au 9para, il sait encore bien se défendre. Et puis bordel, au bruit, il est absolument jouissif. Question précision, j'ai été un peu décu, mais plus par moi que par mon arme, parce que j'ai eu l'impression que tous les mauvais tirs étaient de ma faute. Parce que avec la course de queue de détente ultra courte et légère... mmhm, que du bonheur.
Alors des défaut, cette arme en a, quand même. Primo, le chargeur a une capacité atrocement limitée. Il est aussi très lourd. Le mécanisme de simple action peut être un vrai problême si on s'emmèle les pinceaux, parce qu'il n'est pas aussi facile à utiliser que du DA ou du DAO. C'est aussi une arme complexe, que je detesterais avoir à nettoyer/lubrifier. Et, en fin de compte, il coute CHER. Genre 1100 et plus, pour des modèles de base. Bon, vous pouvez piocher dans ceux fait par RIA, si vous n'avez aucune ojection éthique à utiliser des trucs fait aux phillipines par des ouvriers sous payés. Ou encore parce que c'est généralement inférieur en qualité. Et le .45, c'est pas donné non plus hein. La ou du 9mm, t'en trouve en gros à 20 centimes la bastos, ça monte vite et fort pour le .45, avec genre en bas prix 30 centimes la balle.
Mais bon, c'est tellement jouissif le .45, j'avais l'impression de rejouer cette joyeuse mission du débarquement sur Iwo Jima dans CoD5, ce qui m'a donné envie de ressortir toutes mes meilleures répliques (« bouffe de la merde face de citron, » « Sayonara tête de con » et ma préférée « banzaï mon cul, sac à bites »). Ah, j'oubliais, dernier détail il est excellent pour emmerder d'autres gens, car il avait tendance à ejecter les douilles pile comme il fallait pour qu'elles rebondissent sur le crâne chauve du type à côté de moi, sans compter une veinarde qui est allé tomber dans son polo, ce qui l'a fait danser sous l'effet de la gène occasionnée par une douille de .45 brulante en train de s'amuser sur ses tétons. C'était hilarant.
Conclusion : le m1911, c'est un bon flingue, essayez le, il vous plaira surement.
Troisième jour. Après avoir passé une bonne partie de la matinée et de l'après midi (conseil d'ami, les “restos” y sont trop chers, et pas bons, dernière fois que je bouffe dans un truc à touristes) au Louvre, section des antiquités egyptiennes et grecques, je m'emmerdais tellement, mais tellement (genre j'ai passé 30 minutes à jouer au casse-brique sur mon portable pour tromper l'ennui) que j'ai fini par craquer et m'offrir une dernière séance de tir, avant de devoir rentrer en province pour traire mes vaches et soigner le choléra galopant dans nos douves.
Tout d'abord, j'ai essayé le glock 19. Après être passé sur le fait qu'un idiot avait jugé bon de chromer la culasse de ce flingue (et vous savez quelle est mon opinion des armes chromées), je le trouvais pas trop mal, et commandais 50 cartouches et une cible pour aller avec (8 euros de location d'arme, plus 17 pour 50 cartouches, plus 40 centimes pour une cible, ça fait un total plus que décent pour le fun procuré).
Pour revenir en vitesse sur le glock, on peut dire que de nos jours, le glock est le maitre étalon des armes de combat. Il dispose d'une carcasse en polymère le rendant très léger, d'un chargeur de capacité plus que respectable (17 coups dans le chargeur du G17, porte étendard de la marque) d'une sécurité logée sur la queue de détente et enfin, est complétement indestructible (voir sur “theprepared” le torture-test qui a été donné à un pauvre G21 qui n'en demandait pas tant). Tout ceci, en plus de son coup relativement bas, en a fait le pistolet le plus utilisé au monde, adopté par d'innombrables polices et forces armées, partout sur le globe.
Donc le pistolet que j'avais devant moi était un G19 (modèle compact du G17) de seconde génération (glock est en ce moment en train de lancer sa 4ème génération), avec son chargeur de 15 coups. Les contrôles sont basiques, avec un bouton de relâche du chargeur facile à activer, et une slide release relativement bien placée et facile à activer. Comme dis précédemment, la seule sécurité apparente (d'autres, passives, sont en fonction à l'intérieur même de l'arme) se trouve sur la queue de détente. C'est un peu zarb au premier abord, mais en pratique, ça s'oublie assez vite.
Au tir, le glock est un peu comment dire... décevant. C'est pas ignoble comme le beretta (qui a apparement été nettoyé/réparé depuis ma dernière utilisation, vu que quelqu'un l'utilisait avec grand plaisir), mais c'est pas super non plus. D'abord, la queue de détente est assez molle, et n'a pas une “cassure” super précise comme sur, par exemple le 1911. C'est pas super génant, car on s'y fait assez vite, mais ça peut décontenancer, et faire perdre un peu de précision. Ensuite, le recul est un peu étrange. L'arme étant très légère, le recul se fait plus sentir que sur une arme qui serait tout en métal, et il monte très brusquement. J'ai vite réussit à trouver comment doser la force de mon poignet de manière à ce que je revienne très rapidement sur ma cible, jusqu'à ce que j'arrive à faire de bon double tap à la fin de la boite de cartouches, mais les 10 premières balles furent un peu surpenante. Et les rechargements du chargeur s'avéraient assez douloureux à partir de la 12 ème balle. Dernier truc chiant, le chargeur avait tendance à mordre la deuxième phalange de mon auriculaire (le petit doigt, si vous préférez) en le coinçant entre le bas du chargeur et le grip. Enfin j'aurais porté des gants je l'aurais pas senti.
Coté précision, c'est tout à fait comparable avec l'USP testé auparavant. Autrement dit, c'est pas magique avec toutes les balles dans le 10, mais toutes sont allées dans la cible, avec une joli préférance pour le centre-vertical, même en sachant que je tirais parfois par courte “rafales” de trois.
Le glock, c'est pas trop mal, mangez en. Préparez des gants quand même.
Etant donné que c'était samedi, il y a eu un afflux énorme de gens au club, surement parce que eux aussi voulaient tromper leur ennui. Malheureusement, vu qu'il n'y a que 5 places de stand, il y a eu un peu embouteillage, et moi qui voulait me faire une dernière session au m1911, j'ai du y renoncer car quelqu'un l'avait déjà prit, et que si il avait loué avec une centaine de cartouches, il allait prendre son temps. Après avoir taillé le bout de gras pendant quelques minutes avec d'autre passionnés d'armes, j'ai fini par craquer, et pour faire plaisir à pépé ronchon (c'est comme ça que j'appelle le gars du comptoir qui arrête pas de critiquer le 9mm) j'ai emprunté un revolver. Tout de suite, il a sourit et a dit “enfin !”. Il m'a d'abord proposé un S&W plutôt massif qui tenait mal dans ma main et qui pesait un peu trop lourd (genre canon de 6”, c'est bien précis et ça donne un méchant boost à la balle, mais c'est pesant), mais je lui ai demandé si il n'avait rien d'autre, et j'ai sauté sur l'occasion dès qu'il m'a dit qu'il avait un colt Trooper (Mk III s'il vous plait). Et avec ça, j'ai pris 100 balles pour le bousin : 25 .38spl en wadcutter (le truc avec un recul tout doux, et qui fait des trous magnifiques dans les cibles), 50 .38spl en softpoint (bon, ça, c'est déjà autre chose, elles étaient un peu plus méchemment chargées, mais restaient un plaisir à tirer) et enfin 25 .357magnum à tête blindée (ça c'est puissant). Mais Vak, me diriez vous, pourquoi utilisais tu deux calibre différentes dans ton arme ? Bah c'est tout con, le .38spl et le .357mag font tout les deux le même diamètre, et vu que le Trooper est un .357, il peut tirer les deux (attention, ne jamais utiliser de .357 dans un 38, c'est l'explosion assurée).
Donc pourquoi ais-je choisi le Trooper ? Tout d'abord, parce que c'est un colt, et parce que les colts ont le “bon” sens de rotation du barillet : dans le sens des aiguilles d'une montre. Les Smith et Wesson, c'est dans le sens inverse, ne me demandez pas pourquoi. Ensuite, parce qu'il a un look d'enfer, car il ressemble énormément au célébrissime colt python (le revolver de Nicky Larson/Ryo Saeba ? C'est un python. Le Magnum de Half-life ? C'est aussi un python. Le flingue de Magnum dans la série tv éponyme (putain, j'ai enfin réussit à caser ce mot), devinez ce que c'est... et ouais gagné, c'est un python). D'ailleurs, c'est pas étonnant qu'il ressemble tant que ça au python, le colt trooper est sensé être la version économique du colt python, destiné à armer tout un tas de policier ricains et autre, alors que le python était reservé, de par son prix, aux “élites” les plus fortunées. Et personellement, je trouve qu'il est encore plus beau.
D'un point de vue contrôles, le colt trooper se débrouille très bien. Le truc à la con qui permet de basculer le barillet (merde, je connais pas le terme technique) est bien placé, et s'enclenche sans problème, la queue de détente a une course assez courte et légère un double action, et se “casse” en un millimètre en simple action. La tige extractice permet de virer sans aucun problème toutes les douilles restantes dans le barillet, sans problème. Mon seul regret, c'est les organes de visée, qui, même si ils sont ajustables (et très bien ajustés) auraient pu bénéficier d'insert blancs pour les distinguer encore plus vite, même si ils se trouvent déjà très bon quand utilisés dans un stand bien éclairé.
Au tir, il est absolument jouissif. Avec les .38spl wadcutter, il n'a pratiquement aucun recul, et m'a offert une séance de tir très relax, sans avoir à se préoccuper du recul ou de quoi que ce soit d'autre que la visée. Avec les .38spl JSP, le recul est toujours léger, mais offre un tout petit peu plus de punch sans que celà gène le tir rapide. Et les .357 magnum sont en fin de compte gentillettes, loin du mythe du canon antitank perpétué dans un tas de médias, même si c'est douloureux pour la main après six balles en tir rapide, c'est entièrement possible de tirer vite et bien en .357 magnum (j'avouerais quand même que c'était pas des super chargées pour la chasse ou autre chose dans le genre). En plus, avec un revolver, il est possible de faire un paquet de truc amusant : mixer des .357 et des .38, charger les chambres sans regarder, puis tirer en se faisant surprendre par le recul occasionnel, par exemple. Mais le revolver, c'est surtout une manière plus relax de voir le tir : on peut mettre une balle, faire tourner le barillet une paire de fois, se relaxer, viser, tirer, vider le barillet, puis mettre une autre balle, et recommencer, en ne tirant une balle que toute les 30 secondes, sans être précipité comme sur un semi-automatique. Et puis, c'est tellement plus sympa que ces petits automatiques sans âmes. En plus, il tire vachement juste
Le colt trooper, il est eksaylant. Non, sérieux, c'est mon revolver préféré, à chaque fois que j'y irais, je prendrais le trooper et 50 wadcutter. (et je vous conseille honnetement de faire de même)
Donc si vous vous emmerdez comme pas permis un week end et que vous avez entre 50 (séance d'initiation) et 100 (3 armes plus un bon paquet de balles) d'euros de côté, n'hésitez pas, c'est une super adresse. Pensez à réserver auparavant tout de même.
(et si jamais vous y allez et que vous essayez un des .44 ou un des Sigs/CZ, ça serais cool que vous me disiez comment ils sont)
Bravo Raymond.
Un bien bel exemple.
Tu veux nous en lire un passage ?
Merci encore Raymond c'était très beau, encore un grand moment de bonheur pour nos amis les handicapés du site de cuisine
http://blogs.wefrag.com/le0/2009/09/02/alpha/
PAN
PAN
TACTACTACTACTACTACTACTACTACTAC PAN PAN PAN
Pfiouuuu
Dites les gars, ça vous met pas un peu la pression ? Vous avez de la marge de progression encore quand même.
Non, parce que mon rève n'est pas de devenir un opérateur tactique spetnasz/seals/mossad.
Sinon raymond, tu nous explique ce que t'as changé ?
Et maintenant mesdames et messieurs, Raymond Poney va recopier le texte AVEC DES GANTS DE BOXE.
On l'applaudit bien fort, c'est beau ce qu'il fait.
Sinon raymond, tu nous explique ce que t'as changé ?
Voilà j'attendais que quelqu'un fasse la remarque.
J'ai effectivement modifié quelques passages en insérant des extraits du prochain spectacle d'Anne Roumanoff (que j'ai co-écrit).
Mais j'ai pas le temps de vous dire à quel endroit, je suis en train de recopier le texte avec des gants de boxe.
T'as oublié le passage que j'ai souligné :
J'ai mis en gras les passages qui ont été modifiés par Raymond.
raymond poney a écrit:Salut.
Je suis raymond poney, cette année j'ai pris un peu d'avance sur ma traditionnelle participation annuelle au téléthon, à la demande de Sophie Davant, j'ai décidé de réaliser un exploit, recopier entièrement le post inaugural de ce topic qui raconte en détails l'expérience de vak à tir1000.
Voilà, ça fait 27 heures que je suis dessus, j'ai fini. Merci de faire un effort de lecture pour respecter la performance.Donc pendant mon relativement court séjour à la capitale, j'ai pas fait que visiter des musées (même si ceux que j'ai visités étaient très bons). J'ai en aussi profité pour aller tirer au stand, dans un endroit ma foi fort sympathique : Tir 1000.
J'y étais au départ allé avec une certaine appréhension, mélée de déléctation pour l'ironie (parce que même si il y a eu plein d'effort pour empécher que tous les tireurs sportifs ne soient présentés comme des copains à Jean-Marie, faut reconnaître que s'installer rue « jeanne d'arc », à coté de l'arrêt de métro « nationale », c'est sur que ça doit faire jaser, car je croyais qu'ils allaient m'emmerder 20 ans avec les règles de sureté, puis me demander un tarif exhorbitant pour chaque .22 tirée, mais non en fait, c'était vachement cool.
Bon, le fait que j'ai déjà tiré en club (pistolet/carabine à plomb- arc- arbalète- avec les 12 du grand père) ça a du aider un peu pour commencer, mais les règles de sécurité furent ré-expliquées succintement mais très efficacement en quelques minutes. Puis ensuite, place à la première séance de tir et au fun.
Donc tir à 13 mètres, avec un revolver smith et wesson en .22, avec les particularités amusantes d'avoir un barillet de 10 coup, d'avoir été converti en simple action seulement et de bien peser son poids, pour un 22 (1,100 kg, quand même, à bout de bras, ça se sent) et la boite de 50 .22 de marque American Eagle (le design de la boite et excellent de kitsch). J'ai fait un relativement bon résultat : si la mire et le guidon avait étés mieux réglés sur la verticale, tout serait allé dans le noir. Bon, oui armestat, vas y, quote ce dernier passage et rajoute « lololol vak té 1 racisse », je sais que t'en meurs d'envie, entre deux séances de ramassage de vomi de clodo.
Je dois dire que, même si j'étais pas faché du résultat, j'ai tout de suite voulu essayer quelque chose ayant un peu plus de... comment dire... punch. Donc je retourne au comptoir, emprunte un beretta 92fs en 9 para et 50 cartouches. La réaction du type qui s'occupe de la location et qui m'a coaché lors du tir au .22 et assez surprenante « ah, tu veux tirer cette munition de merde ? Ca m'étonne pas, t'es bien un jeune toi », mais je me dis « boh, il doit juste aimer les revolvers. Enfin je le comprends, c'est ses gouts », donc je commence à me préparer dans mon joli petit box de tir avec ma cible 25 mêtres devant moi.
Déjà, le beretta tire une sale tronche, avec des résidus de poudres partout, et des petites éraflures. Mais bon, c'est juste parce qu'il a bien vécu déjà et doit avoir eu une bonne dizaine de milliers de bastos tirées. Mais bon, avec les grips caoutchouc, il tient très bien en main, et les organe de visées sont bien net, donc je me dis que c'est pas si important que ça, et commence à mettre des bastos dans le chargeur. Ah ouais quand même, ils sont méchants les ressorts de chargeur de chez beretta. Dès la 7ème balle environ, ça devient dur à pousser, et les 3 dernières sont d'une douleur biblique, mais vraiment, genre le truc tu fais une pause de 10 secondes entre chaque balle tellement tes doigts souffrent. Les prochains chargeurs ne seront remplis que de 10 balles à la place de 15 maximum, parce que merde, je paye pas pour avoir mal.
Donc le chargeur et remplit, le thème musical de Duke Nukem commence à tourner dans ma tête, je dis « Let's Rock », et enfonce le chargeur dans le pistolet, mon sourire de violeur aux lèvres, laisse la culasse retomber et chambrer la première balle, vise, et appuie gentiment sur la queue de détente, comme on me l'a appris avec le .22.
RIEN. Nada, peau d'chie, keud, nothing...
Je vérifie si la sécurité n'aurait pas été enclenchée par erreur, mais non, le coup aurait du logiquement partir. Donc je repointe vers ma cible, avec cette fois l'intention d'appuyer un peu plus fort. Après tout, c'est un pistolet de service et pas un custom de compèt, donc ça va être un chouïa plus lourd. Donc je commence à appuyer, puis plus fort, puis, à peu près à 1 tonne de poussée le truc veut bien partir.
BLAM
Woh-putain fut ma première réaction, car tout d'abord je m'étais tellement concentré sur la poussée de la queue de détente que j'avais oublié que ce truc aller tirer à un moment, et ensuite le recul était monstrueux, avec un poignet qui a soudainement été placé à la verticale, après un agréable séjour à l'horizontale. Heureusement qu'il était bien renforcé par de multiples séances de branlettes quotidienne, sinon je me le serais pris dans la gueule. Parce que sérieux, pour un 9mm, ça recule quand même méchant.
Ah, et apparement, j'ai enrayé. Okay, no problem, c'est surement parce que j'ai trop laissé le recul faire à sa guise, comme le faisait revolver ocelot quand il avait encore qu'un automatique dans MGS3, donc pas assez de recul pour faire fonctionner le mécanisme -> FTE. Donc allez, on tire la culasse en arrière et c'est reparti. Le deuxième coup et aussi violent que le premier, mais je m'y étais mieux préparé, donc c'est plus gentillet. Cependant, je me choppe une FTF. Avec des winchester white box FMJ. J'ai toujours voulu savoir s'il était possible d'enrayer avec des FMJs, mais ouais. Dingue ça. Aller hop, tap-rack et c'est reparti.
Cette fois çi, le coup part normalement, et la cartouche derrière arrive à se chambrer correctement. Malheureusement, ce genre de situation sera plus une exception qu'une règle. En fait, par la suite, on m'apprendra que le beretta à toute une pièce de foutue, pièce qui aide à basculer le canon sous l'effet du recul, ce qui baisse le recul ressenti, et permet de chambrer plus facilement les cartouches suivantes. Par la suite, les enrayement et autres emmerdes sont tellement hilarantes que je vais vous les raconter :
-slam fire : deux coups partent les uns à la suite des autres, alors que je n'avais appuyé qu'une seule fois sur la détente. Et dire que certains payent une fortune pour tirer aux armes automatiques. Heureusement les deux balles vont se loger dans le mur du fond, en manquant ma cible de peu.
-enrayement zarb 1 : la douille se coince entre le canon et la culasse. Assez classique en fait.
-enrayement zarb 2 : alors si j'avais eu celui là en situation de vie ou de mort, je serais très surement mort. Il ma fallu 3 minutes pour m'en sortir. Primo, la douille était restée à moitié dans la chambre, et bloquait la culasse sur place pour une raison x ou y. Secundo, le chargeur appliquait une pression sur l'ensemble et m'empéchait de tirer la culasse. Alors il a fallu que je me batte avec le bouton de relache du chargeur pour l'enclencher, puis que je fasse levier sur le chargeur avec mes ongles pour retirer. Une fois ça fait, je n'ai plus eu qu'à tirer la culasse en arrière, aller chercher la douille coincée dans la chambre avec mes petits ongles, qui ont adoré la chaleur du canon et de la douille brulante. La joie absolue.Et les résultats sur cible sont désolant.: sur 50 balles tirées, seulemnt 21 on bien voulu aller se loger dans la cible. Et encore, c'était toujours en bas à droite, par bien 50 centimètres de décalage. Une seule c'est logée par erreur dans le 10. La pauvre, elle me semble bien seule. Sur un maximum théorique de 500 (50 balles dans le 10, mais bon, théorique hein), je n'ai eu que 84.
En fin de compte, même si j'aime beaucoup les berettas pour leurs esthétique (parce que merde, le canon apparent sur un automatique c'est la classe, même si ça a tendance à bruler les doigts) là, ça a été la pire expérience de tir de ma vie. J'aurais du écouter les conseils du coach et prendre un M1911 en .45 ou l'USP en 9mm. Sans compter qu'il a aussi fallu que je ramasse les douilles, qui volaient n'importe comment quand elles voulaient bien s'éjecter.
Conclusion : le beretta, c'est joli, mais là, c'était pas super.
Le lendemain, j'y suis retourné, cette fois avec l'intention de récupérer ma carte d'identité que j'y avais oublié. Ne riez pas. Oh et puis merde, allez y, riez, rien à foutre. Cependant, j'ai fini par craquer et j'ai emprunté un m1911a1 en .45 de chez S&W, et l'USP en 9mm de chez HK.
Alors pour commencer, faut avouer que j'ai d'énormes préjugés contre ces deux armes pour différentes raisons. Tout d'abord contre le 1911 parce que c'est une antiquité, et qu'il tire une munition stupidement grosse, ensuite contre l'HK parce que... bah en fait, pas grand chose à dire contre ce flingue si ce n'est sa fanbase, qui est surement la fanbase la plus énervante de l'internet (après les fans de Final Fantasy), et peut être aussi beaucoup de solidarité /k/omando (HK : you suck and we hate you copypasta).
H&K USP : c'est une arme plus que correcte, allant même vers le très bien. Bon, d'accord, c'est un 9mm tout con, avec une carcasse en polymère et un chargeur de plutot grande capacité, ce qui veut dire qu'il y a des dizaines d'autres armes à même de se battre avec lui (genre glock/HS2000/Jericho/taurus etc...), mais il se débrouille bien dans sa catégorie (si ce n'est qu'il est plutôt reuch, mais on s'en fout, il était loué).
Au contrôle il s'avère plutôt plaisant, avec un grip texturé qui le rend facile à tenir en main, même si je regrette qu'il n'y ait pas eu des finger-grooves comme sur le beretta. Les contrôles sont plutôt pas mal, avec un sécurité qui faisait decocker, et une slide release qui était bien accessible (et qui avait tendance à se désenclencher toute seule quand on tapait sur la base d'un chargeur en place assez fortement. C'est pas super sur, mais ça peut s'avérer sympa), la gachette, même si pas faramineuse était utilisable facilement en simple action et ne pesait pas si lourd que ça en double action (pas comme le beretta, qui donnait l'impression de lever un éléphant à la force du doigt).. Enorme point noir : le bouton de chargeur, qui n'était pas un bouton, mais une sorte de merde à pivoter qui, même si elle est ambidextre, demande beaucoup d'attention. Mais bon, c'était pas du tir de combat, donc j'avais toujours bien le temps.
Au niveau du tir, il était remarquable par le fait qu'il pointait toujours extrèmement naturellement vers la cible. C'était déconcertant de facilité, il suffisait de lever le bras vers la cible, et la mire et le guidon etaient déjà naturellement alligné. Magique. De plus, le recul était très léger, ce qui faisait que je pouvais à n'importe quel moment tirer trois coup en sucession rapide en moins d'une seconde, et tous allaient toucher la cible. Et pourtant je suis pas vraiment un tireur expérimenté. Et comparé au beretta, les chargeurs (tout en plastique, c'est fantastique) étaient une joie à remplir (bon, les 3 dernières balles étaient aussi chiantes à mettre, mais bon, c'est naturel). Il s'est aussi montré très agréable à tirer à une seule main, alors qu'il a été créé pour être une arme de combat, utilisée à deux mains. Sur le dernier chargeur, j'ai essayé de l'utiliser en tir rapide en combat load (chargeur plein, chambre pleine, chien baissé, sécurité relevée), et ça a été super.
Maintenant, autant j'aime l'USP, autant je pense que si j'avais eu à le tester à coté d'un beretta en aussi bon état de marche, j'aurais largement préféré le beretta. Même si à mon niveau les différences n'auraient eu que peu d'importance.
Sinon, petite ombre au tableau, j'ai eu 1 enrayage (ce qui est toujours mieux que mes 42 enrayages sur le beretta), mais qui devait être dü à une amorce de mauvaise qualité, qui a apparement refusé de partir, même après que j'ai bourriné comme un salaud sur la double action.
Conclusion : l'USP, c'est sympa, essayez le.
M1911a1 : La encore, j'étais parti avec un léger à priori contre le 1911. Tout d'abord, comme son nom l'indique, il a été mis en service il y a maintenant près de 100 ans, ce qui en fait une antiquité. Secundo, il utlise une munition énorme de 45 centième de pouces de diamètre. Ce qui fait 11, 43 millimètres. Tertio, le chargeur a une capacité de 8 coup, et quatro ce modèle là avait une finition inox. J'aime pas l'inox sur les flingues, ça fait maquereau/attention whore. Bon, sur les revolvers, passe encore, mais sur les auto, c'est une faute de goût absolue. En plus, il pèse lourd, et il a un mécanisme en single action only.
Tout pour me déplaire. Mais, comme dans ces buddy movies ou deux flics qui n'ont rien en commun et qui se detestent finissent par devenir les meilleurs amis du monde, terminent brillement leur enquète et vont aux Pays-Bas se marier à la fin du film, il a fini par me montrer son charme.
Bon, tout d'abord, quand on me l'a passé, j'ai senti une chose : il pèse son poids l'enculé. Mais ce poids est quand même vachement bien équilibré en fait. Ensuite, au remplissage du chargeur, j'ai trouvé les grosses balles vachement arrondies du .45 faciles à mettre dans le chargeur somme toute très bien pensé (si j'avais voulu, j'aurais pu le charger avec une seule main).
Avant de tirer, je vérifie les controles de l'arme. Le bouton de relâche du chargeur s'enfonce facilement, l'arrétoir de culasse remplit parfaitement son rôle, et la sécurité, simple action oblige, ne redescend pas le chien., et se contente de bloquer la gachette, comme devrait l'être son rôle. De par son design un peu original, le m1911 possède aussi une sécurité de grip, qui se loge à l'arrière du pistolet et qui empèche tout bonnement le tir tant que l'arme n'est pas parfaitement positionnée dans la main. On pourrait croire que c'est chiant à l'usage, mais pas du tout. Tant que l'on tient l'arme correctement, on n'est jamais géné par cette sécurité.
De par la longueur de l'arme (canon de 5 pouces, oui messieurs) les organes de visée sont assez éloignés les uns des autre, ce qui augmente la précision. Et les organes de visée étaient de la marque Novak, mondialement reconnue comme étant une des meilleures marques de visées, avec des organes simples, avec des point blancs bien visibles, mais très efficaces. De plus il tient très bien en main, avec son grip rendu très maigre par l'utilisation d'un chargeur à simple colonnade. En effet, à l'époque ou le M1911 a été créé, les pistolets, utilisés par les officiers, étaient fait pour n'être utlilisés qu'à une main, comme les pistolets de duel du sièle précédent. Il en résulte qu'il est facile à utiliser en tir à une main, et encore plus à deux mains.
Au tir... Wohputain, c'est excellent.t Le recul est très fort, mais aussi peu agressif, comme une poussée amicale (même si j'aimerais pas être du mauvais côté de ce genre de poussée amicale), là ou le 9mm et pas super fort, mais très brusque. Il faut essayer pour comprendre la différence avec le 9para, mais je commence sérieusement à comprendre pourquoi un tâs de vieux refusent d'abandonner leur .45 ramené de la 2nd GM. Alors, même si il serait possible de penser que de prime abord, le .45 est largement inférieur au 9para, il sait encore bien se défendre. Et puis bordel, au bruit, il est absolument jouissif. Question précision, j'ai été un peu décu, mais plus par moi que par mon arme, parce que j'ai eu l'impression que tous les mauvais tirs étaient de ma faute. Parce que avec la course de queue de détente ultra courte et légère... mmhm, que du bonheur.
Alors des défaut, cette arme en a, quand même. Primo, le chargeur a une capacité atrocement limitée. Il est aussi très lourd. Le mécanisme de simple action peut être un vrai problême si on s'emmèle les pinceaux, parce qu'il n'est pas aussi facile à utiliser que du DA ou du DAO. C'est aussi une arme complexe, que je detesterais avoir à nettoyer/lubrifier. Et, en fin de compte, il coute CHER. Genre 1100 et plus, pour des modèles de base. Bon, vous pouvez piocher dans ceux fait par RIA, si vous n'avez aucune ojection éthique à utiliser des trucs fait aux phillipines par des ouvriers sous payés. Ou encore parce que c'est généralement inférieur en qualité. Et le .45, c'est pas donné non plus hein. La ou du 9mm, t'en trouve en gros à 20 centimes la bastos, ça monte vite et fort pour le .45, avec genre en bas prix 30 centimes la balle.
Mais bon, c'est tellement jouissif le .45, j'avais l'impression de rejouer cette joyeuse mission du débarquement sur Iwo Jima dans CoD5, ce qui m'a donné envie de ressortir toutes mes meilleures répliques (« bouffe de la merde face de citron, » « Sayonara tête de con » et ma préférée « banzaï mon cul, sac à bites »). Ah, j'oubliais, dernier détail il est excellent pour emmerder d'autres gens, car il avait tendance à ejecter les douilles pile comme il fallait pour qu'elles rebondissent sur le crâne chauve du type à côté de moi, sans compter une veinarde qui est allé tomber dans son polo, ce qui l'a fait danser sous l'effet de la gène occasionnée par une douille de .45 brulante en train de s'amuser sur ses tétons. C'était hilarant.
Conclusion : le m1911, c'est un bon flingue, essayez le, il vous plaira surement.
Troisième jour. Après avoir passé une bonne partie de la matinée et de l'après midi (conseil d'ami, les “restos” y sont trop chers, et pas bons, dernière fois que je bouffe dans un truc à touristes) au Louvre, section des antiquités egyptiennes et grecques, je m'emmerdais tellement, mais tellement (genre j'ai passé 30 minutes à jouer au casse-brique sur mon portable pour tromper l'ennui) que j'ai fini par craquer et m'offrir une dernière séance de tir, avant de devoir rentrer en province pour traire mes vaches et soigner le choléra galopant dans nos douves.
Tout d'abord, j'ai essayé le glock 19. Après être passé sur le fait qu'un idiot avait jugé bon de chromer la culasse de ce flingue (et vous savez quelle est mon opinion des armes chromées), je le trouvais pas trop mal, et commandais 50 cartouches et une cible pour aller avec (8 euros de location d'arme, plus 17 pour 50 cartouches, plus 40 centimes pour une cible, ça fait un total plus que décent pour le fun procuré).
Pour revenir en vitesse sur le glock, on peut dire que de nos jours, le glock est le maitre étalon des armes de combat. Il dispose d'une carcasse en polymère le rendant très léger, d'un chargeur de capacité plus que respectable (17 coups dans le chargeur du G17, porte étendard de la marque) d'une sécurité logée sur la queue de détente et enfin, est complétement indestructible (voir sur “theprepared” le torture-test qui a été donné à un pauvre G21 qui n'en demandait pas tant). Tout ceci, en plus de son coup relativement bas, en a fait le pistolet le plus utilisé au monde, adopté par d'innombrables polices et forces armées, partout sur le globe.
Donc le pistolet que j'avais devant moi était un G19 (modèle compact du G17) de seconde génération (glock est en ce moment en train de lancer sa 4ème génération), avec son chargeur de 15 coups. Les contrôles sont basiques, avec un bouton de relâche du chargeur facile à activer, et une slide release relativement bien placée et facile à activer. Comme dis précédemment, la seule sécurité apparente (d'autres, passives, sont en fonction à l'intérieur même de l'arme) se trouve sur la queue de détente. C'est un peu zarb au premier abord, mais en pratique, ça s'oublie assez vite.
Au tir, le glock est un peu comment dire... décevant. C'est pas ignoble comme le beretta (qui a apparement été nettoyé/réparé depuis ma dernière utilisation, vu que quelqu'un l'utilisait avec grand plaisir), mais c'est pas super non plus. D'abord, la queue de détente est assez molle, et n'a pas une “cassure” super précise comme sur, par exemple le 1911. C'est pas super génant, car on s'y fait assez vite, mais ça peut décontenancer, et faire perdre un peu de précision. Ensuite, le recul est un peu étrange. L'arme étant très légère, le recul se fait plus sentir que sur une arme qui serait tout en métal, et il monte très brusquement. J'ai vite réussit à trouver comment doser la force de mon poignet de manière à ce que je revienne très rapidement sur ma cible, jusqu'à ce que j'arrive à faire de bon double tap à la fin de la boite de cartouches, mais les 10 premières balles furent un peu surpenante. Et les rechargements du chargeur s'avéraient assez douloureux à partir de la 12 ème balle. Dernier truc chiant, le chargeur avait tendance à mordre la deuxième phalange de mon auriculaire (le petit doigt, si vous préférez) en le coinçant entre le bas du chargeur et le grip. Enfin j'aurais porté des gants je l'aurais pas senti.
Coté précision, c'est tout à fait comparable avec l'USP testé auparavant. Autrement dit, c'est pas magique avec toutes les balles dans le 10, mais toutes sont allées dans la cible, avec une joli préférance pour le centre-vertical, même en sachant que je tirais parfois par courte “rafales” de trois.
Le glock, c'est pas trop mal, mangez en. Préparez des gants quand même.
Etant donné que c'était samedi, il y a eu un afflux énorme de gens au club, surement parce que eux aussi voulaient tromper leur ennui. Malheureusement, vu qu'il n'y a que 5 places de stand, il y a eu un peu embouteillage, et moi qui voulait me faire une dernière session au m1911, j'ai du y renoncer car quelqu'un l'avait déjà prit, et que si il avait loué avec une centaine de cartouches, il allait prendre son temps. Après avoir taillé le bout de gras pendant quelques minutes avec d'autre passionnés d'armes, j'ai fini par craquer, et pour faire plaisir à pépé ronchon (c'est comme ça que j'appelle le gars du comptoir qui arrête pas de critiquer le 9mm) j'ai emprunté un revolver. Tout de suite, il a sourit et a dit “enfin !”. Il m'a d'abord proposé un S&W plutôt massif qui tenait mal dans ma main et qui pesait un peu trop lourd (genre canon de 6”, c'est bien précis et ça donne un méchant boost à la balle, mais c'est pesant), mais je lui ai demandé si il n'avait rien d'autre, et j'ai sauté sur l'occasion dès qu'il m'a dit qu'il avait un colt Trooper (Mk III s'il vous plait). Et avec ça, j'ai pris 100 balles pour le bousin : 25 .38spl en wadcutter (le truc avec un recul tout doux, et qui fait des trous magnifiques dans les cibles), 50 .38spl en softpoint (bon, ça, c'est déjà autre chose, elles étaient un peu plus méchemment chargées, mais restaient un plaisir à tirer) et enfin 25 .357magnum à tête blindée (ça c'est puissant). Mais Vak, me diriez vous, pourquoi utilisais tu deux calibre différentes dans ton arme ? Bah c'est tout con, le .38spl et le .357mag font tout les deux le même diamètre, et vu que le Trooper est un .357, il peut tirer les deux (attention, ne jamais utiliser de .357 dans un 38, c'est l'explosion assurée).
Donc pourquoi ais-je choisi le Trooper ? Tout d'abord, parce que c'est un colt, et parce que les colts ont le “bon” sens de rotation du barillet : dans le sens des aiguilles d'une montre. Les Smith et Wesson, c'est dans le sens inverse, ne me demandez pas pourquoi. Ensuite, parce qu'il a un look d'enfer, car il ressemble énormément au célébrissime colt python (le revolver de Nicky Larson/Ryo Saeba ? C'est un python. Le Magnum de Half-life ? C'est aussi un python. Le flingue de Magnum dans la série tv éponyme (putain, j'ai enfin réussit à caser ce mot), devinez ce que c'est... et ouais gagné, c'est un python). D'ailleurs, c'est pas étonnant qu'il ressemble tant que ça au python, le colt trooper est sensé être la version économique du colt python, destiné à armer tout un tas de policier ricains et autre, alors que le python était reservé, de par son prix, aux “élites” les plus fortunées. Et personellement, je trouve qu'il est encore plus beau.
D'un point de vue contrôles, le colt trooper se débrouille très bien. Le truc à la con qui permet de basculer le barillet (merde, je connais pas le terme technique) est bien placé, et s'enclenche sans problème, la queue de détente a une course assez courte et légère un double action, et se “casse” en un millimètre en simple action. La tige extractice permet de virer sans aucun problème toutes les douilles restantes dans le barillet, sans problème. Mon seul regret, c'est les organes de visée, qui, même si ils sont ajustables (et très bien ajustés) auraient pu bénéficier d'insert blancs pour les distinguer encore plus vite, même si ils se trouvent déjà très bon quand utilisés dans un stand bien éclairé.
Au tir, il est absolument jouissif. Avec les .38spl wadcutter, il n'a pratiquement aucun recul, et m'a offert une séance de tir très relax, sans avoir à se préoccuper du recul ou de quoi que ce soit d'autre que la visée. Avec les .38spl JSP, le recul est toujours léger, mais offre un tout petit peu plus de punch sans que celà gène le tir rapide. Et les .357 magnum sont en fin de compte gentillettes, loin du mythe du canon antitank perpétué dans un tas de médias, même si c'est douloureux pour la main après six balles en tir rapide, c'est entièrement possible de tirer vite et bien en .357 magnum (j'avouerais quand même que c'était pas des super chargées pour la chasse ou autre chose dans le genre). En plus, avec un revolver, il est possible de faire un paquet de truc amusant : mixer des .357 et des .38, charger les chambres sans regarder, puis tirer en se faisant surprendre par le recul occasionnel, par exemple. Mais le revolver, c'est surtout une manière plus relax de voir le tir : on peut mettre une balle, faire tourner le barillet une paire de fois, se relaxer, viser, tirer, vider le barillet, puis mettre une autre balle, et recommencer, en ne tirant une balle que toute les 30 secondes, sans être précipité comme sur un semi-automatique. Et puis, c'est tellement plus sympa que ces petits automatiques sans âmes. En plus, il tire vachement juste
Le colt trooper, il est eksaylant. Non, sérieux, c'est mon revolver préféré, à chaque fois que j'y irais, je prendrais le trooper et 50 wadcutter. (et je vous conseille honnetement de faire de même)
Donc si vous vous emmerdez comme pas permis un week end et que vous avez entre 50 (séance d'initiation) et 100 (3 armes plus un bon paquet de balles) d'euros de côté, n'hésitez pas, c'est une super adresse. Pensez à réserver auparavant tout de même.
(et si jamais vous y allez et que vous essayez un des .44 ou un des Sigs/CZ, ça serais cool que vous me disiez comment ils sont)
Je trouve que Roumanoff va trop loin, c'est à la limite de l'antisémitisme.
Roh si on peut plus blaguer sur les pancakes poulets cocos pédophiles et pédés, sur quoi peut on blaguer ?
Les voleurs de mobylettes auvergnats.
D'ailleurs y'a pas de wordfilter c'est bien la preuve.
Putain j'arrive après la pub, qui me fait un "previously, in shit thread"
Roh si on peut plus blaguer sur les pancakes poulets cocos pédophiles et pédés, sur quoi peut on blaguer ?
Mais si on peut encore en quotant des articles de Libé :
Il faudra aussi compter désormais avec une nouvelle tendance locale. «Hip-hop et homosexualité», ce pourrait être le titre d'une conférence des «gay studies» qui reste encore à écrire. Parmi les éléments à fournir au dossier, la France est longtemps restée à la traîne. Les choses ont commencé à bouger via le Net et la création de citebeur.com, le site des «lascards och qui se la pètent». Tagués à mort, mettant en avant toutes sortes de jeunes modèles en total look streetwear, le site surfe avec intelligence sur la mode du style «kaillera», et a très rapidement mis en ligne de courts films pornos aux titres évocateurs: Nike son boule ou Gros calibre du 93. Affrontant le rap sur son propre terrain macho, transmutant l'homophobie de base en homosexualité galopante, citebeur.com a sorti coup sur coup deux DVD pionniers, Wesh cousin puis Wesh cousin 2 : kiffe la rakaille, qui devraient combler les amateurs. De Après le sport, le réconfort, avec le magnétique Christobate en pleine séance de nunchaku informel avant partie fine en trio, au «squatt de Mouss» (où on voit, nous dit la voix off, que «la solidarité entre rebeu et keubla, c'est pas du bidon»), les deux films à sketches posent les jalons d'une street-credibility pédoque avec perles du style: «Va pas t'imaginer qu'un lascar ça baise jamais au pieu. Quand deux zincous sont posés à l'horizontale, ça monte vite à la verticale sous le survêt'» (ça ne s'invente pas). Le casting (les «petites balles atomiques» Tarek, Fakri, Brahim «le démonte-pneu» et les autres) est sympathique et tout le monde se la donne avec un réel entrain.
Nap' taffe pour Libé maintenant ?
Brahim «le démonte-pneu»
Bon Dieu aidez moi, j'ai ri.
t'es pédé.
C'est un plan drague ?
(vu en face)
Un spécialiste pour me nommer ces armes de gauche à droite ?
Celles qui sont présentées debout.
Kalash et M16, j'ai tout appris sur CS.
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