Sujet : le po?te et le flic

c'est un peu vieux, ça a un an, donc désolé si vous connaissez... l'écrivain jean-michel maulpoix vient d'être condamné à 5000 euros d'amende pour avoir diffusé cette lettre sur son site :


"LETTRE OUVERTE A MONSIEUR DOMINIQUE DE VILLEPIN, MINISTRE DE L’INTERIEUR

Monsieur le Ministre,

Je suis un homme banal. Et plus exactement un homme réel. L’homme réel que je suis marche dans des rues réelles de villes réelles comme Montpellier, Préfecture de l’Hérault, département réel. Dans ces rues patrouillent sous votre autorité des agents réels de la force publique et c’est une patrouille réelle de tels agents que j’ai rencontrée le 28 avril 2004 vers 23h30 dans la rue de Verdun, à Montpellier. Je suis en outre professeur de littérature dans un lycée réel de France et poète, un peu comme vous êtes ministre de l’Intérieur et amateur de poésie. Le poète est professeur et le professeur poète et l’homme réelles deux à la fois à chaque instant de sa vie. J’ai donc rencontré dans la rue de Verdun une patrouille d’agents assermentés sous votre autorité dans l’exercice de leurs fonctions, dans l’étrange exercice bien réel de leurs fonctions, molestant un homme à terre ayant le visage en sang, plaqué contre les pavés par plusieurs genoux, laissait encore entendre une voix, d’homme réel, une voix de supplication. Cet homme réel implorait vos agents de ne plus le battre, prière très raisonnable, étant donné que l’homme en question, menotté, cerné par une quinzaine d’agents se trouvait dans l’incapacité évidente de nuire â quiconque. De tels motifs n’ont, semble-t-il, pas été jugés suffisants pour que cesse cette violence gratuite. Un visage est un visage. Un visage battu est un visage qui me regarde, une voix qui implore appelle et par conséquent m’appelle. Au professeur de lettres et au poète j’ajouterai, sans froisser quiconque, que je suis aussi un citoyen réel, bien réel : il est vrai que mon métier consiste justement à former des citoyens responsables et conscients de leur dignité d’homme et de citoyen. Je n’ai à cet égard et dans ces circonstances rien fait d’autre que de demander, avec la politesse rigoureuse qui est la mienne, à vos agents assermentés si une telle violence était bien nécessaire. On m’a répondu de m’occuper de mes oignons. Je n’ai malheureusement pas de jardin potager, en revanche, il me semble que je possède une conscience aiguë de ce que je nommerai, faute de mieux, le sens moral. Repoussé à plusieurs reprises et de plus en plus violemment, j’ai lancé cette phrase qui a dû paraître incompréhensible et agressive à vos services : « Je n’admets pas que dans le pays de Montaigne et de Voltaire on traite un homme de la sorte ! », phrase bien naïve quand j’y repense. Le reste de la nuit du 28 au 29 avril 2004 m’a fait basculer dans un cauchemar assez insoupçonnable. Arrêté sous le prétexte fallacieux et qui serait burlesque s’il n’était pitoyablement effrayant, que j’aurais tenté de battre un agent féminin qui se jetait sur moi les deux poings en avant au cri de « On me bat ! », j’ai été conduit, non sans que l’on violente mes mains en serrant fortement les menottes qui me liaient, dans ce que l’on peut bien appeler les lamentables abîmes de la République, la cave des gardes à vue. Montaigne et Voltaire, il est vrai, pâliraient à la découverte de ce qui s’y passe. Ce cauchemar, malheureusement, n’avait rien de fortuit, ce cauchemar était, à ma stupeur, organisé. Quelle surprise n’a pas été la mienne lorsque j’ai appris que j’étais en sus accusé d’avoir insulté vos agents assermentés dans les termes de : « facho s, nazis, SS, antisémites, racistes ». Au lecteur scrupuleux de Primo Levi et de Robert Antelme que je suis, de telles accusations ne sont pas seulement bouleversantes, elles sont ignobles. Je me bats chaque jour afin d’éviter amalgames et confusions, pour que la mémoire soit contenue dans son intégrité et voilà que l’on m’impute ce discours invertébré et, comme je l’entends, insultant à l’égard de six millions d’exterminés pour lesquels notre dette est infinie. Les mots ne sont pas des marionnettes, en user de cette manière perverse ne peut aboutir à rien d’autre qu’à certaines banalisations qui me font horreur. Que vos agents assermentés en gardent l’entière responsabilité mais qu’il soit clair, entre vous et moi, qu’une telle rhétorique propagée à leur convenance par vos agents afin d’étouffer un geste républicain et humaniste ne peut manquer de se retourner contre la République que nous servons.

Aujourd’hui, l’honneur que je conserve intact en moi n’a besoin d’aucun tribunal pour être lavé et rétabli. En revanche, vos agents qui n’en ont guère trouvent bon de m’enfoncer le visage dans la boue en me réclamant des sommes exorbitantes sous le prétexte que mon témoignage rendu public auprès des seuls poètes et amateurs de poésie, dont vous êtes, aurait sali leur honneur. Etrange honneur que celui-ci qui ne redevient blanc que dans l’argent. Autant de faits qui ne sont évidemment pas les valeurs sur lesquelles se fondent l’acte poétique, l’enseignement ni la formation du citoyen. Une question demeure donc à vous poser, à vous, Monsieur le Ministre, ainsi qu’au Président de la République : comment est-il encore possible d’enseigner des valeurs qui se révèlent illégales dès qu’elles s’appliquent à la police notre pays ? En d’autres termes, me demande-t-on d’accomplir l’ignoble travail de défendre en paroles la dignité humaine dans mes classes tout en me gardant, sous peine d’être impitoyablement brisé, d’en appliquer l’impératif moral en acte ? L’école de la République (et je n’ose même plus parler de la poésie) est-elle théorique, pratiquement nulle ?

Les mois qui ont suivi ce cauchemar hélas républicain m’ont conduit à tant de témoignages similaires au mien, à tant de vies brisées par vos services que je ne puis que m’en insurger. Que la chose arrive à un professeur agrégé de littérature et poète, c’est-à-dire empreint d’une éthique sévère du langage, le fait, je vous l’accorde, est rare. Mais tel n’est pas le cas de milliers de jeunes gens qui n’auront malheureusement pas les moyens linguistiques, financiers et donc juridiques de faire entendre clairement leur juste cause. Je pense à eux, dans ces moments pénibles que je vis pourtant si loyalement et amicalement entouré. Je pense aussi aux valeurs irréductibles que nous ont léguées la Résistance et ses poètes, en tête desquels ce René Char auquel je suis attaché autant que vous.

Les plaintes pour outrage et rébellion se multiplient depuis quelques années à un rythme exponentiel qui n’a aucune commune mesure avec l’augmentation faible des délits et des plaintes pour violence portées par la police (en cette occurrence les agents ont tout de même besoin de fournir un certificat médical ce qui n’est pas le cas pour la plainte d’outrage et rébellion). Le sociologue Fabien Jobard a constaté au terme d’une étude portant sur plus de 1500 affaires d’infractions à dépositaires de l’autorité publique jugées que les policiers se constituent plus fréquemment partie civile lorsque le prévenu est d’origine maghrébine que lorsqu’il ne l’est pas. Pourquoi ? Les peines de prison sont elles-mêmes plus sévères à l’égard des prévenus d’origine maghrébine. Pourquoi ? Les fameuses zones de non-droit s’avèrent, à l’encontre de tout le bavardage des gens mal informés qui n’y vont d’ailleurs jamais, des zones d’une surveillance qui s’apparente à un véritable harcèlement juridique. Pourquoi ? Dans la deuxième moitié de l’année 2004, vos services de la région Rhône-Alpes ont eu l’effroyable privilège de tester une nouvelle arme d’interpellation, pistolet électrique dont la décharge provoque sur la personne de l’interpellé l’équivalent d’une crise d’épilepsie. J’ai rencontré le frère de la première victime de cette manière ignoble d’appréhender un homme. Le garçon en question, qui n’avait pas commis le moindre délit et qui n’a servi somme toute que d’expérimentateur, n’a même plus la force morale de se défendre d’une arrestation arbitraire, autoritaire, indigne de la République. Il purge passivement une peine de prison pour outrage et rébellion.

Qui a été l’outragé ? Le violenté ? Le brisé ?

Vous direz que tout cela n’est plus de votre ressort, que de telles souffrances relèvent de la seule justice. Je vous répondrai que l’incroyable appareil de protection et de bienveillance conféré à vos services l’a été par votre ministère, qu’il s’agisse de vous ou de vos prédécesseurs, toutes couleurs politiques confondues : ce lamentable droit de demander pour son propre compte des dommages et intérêts dont bénéficie la personne privée de vos agents est un droit abusif dont le ministère de l’Intérieur est le garant. Il ne fait illusion à personne qu’un tel droit n’a d’autre motivation que celle d’arrondir le salaire de certains fonctionnaires de la République. Serait-il possible que le ministre veuille bien avoir un jour conscience que certains de ses propres agents ont la fâcheuse tendance d’en abuser ? Serait-il possible que cette parole d’évidence parvienne jusqu’aux oreilles des autorités ?

Brice Petit"

Re : le po?te et le flic

C'est bien ce que j'ai toujours dit. Les profs pouets n'ont pas les pieds sur terre. Leur realité est bidon et quand il atterrissent, ca leur fait mal au cul ! Et pourquoi il prend tant de mots pour dire une chose si simple ? Il ne sait pas parler comme tout le monde ... reel ? Qu'il se rassure en tout cas. Nos flics (et notre systeme de justice) ne sont pas pires que ceux des autres pays "democratiques" que j'ai eu l'honneur de visiter. Loin de là. Il risque de lui arriver la meme chose ailleurs. P'tet ben qu'il vit en fin de compte sur la meme planete que nous ce guignol.

« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón

Re : le po?te et le flic

oui, pour diffamation, je viens de lire ça dans l'huma...

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Re : le po?te et le flic

Bonjour, Michel, 23 ans.

Une de mes collocataires est abonné au inrocks, que dois je faire? J'ai bismuth en couve une semaine sur deux dans ma cuisine, j'en peu plus...
(d'ailleurs, si tu cherches une chmabre en colloc avec un jardin et des gens hyper sympa, pm moi).

Envoyé depuis mon IPhone.

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Re : le po?te et le flic

Dieu, quel style lourdingue. C'est pas en adoptant ce style "je parle au ministre donc je vais jouer le pédant" qu'il va arranger les choses.

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

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Re : le po?te et le flic

Ouais pour la condamnation je l'ai aussi lu et je ne lis pas l'huma ah ça non alors.

Le véritable asile, un site de pères de familles connards nombrilistes.

7 Dernière modification par hacheurdeportos (14-04-2006 14:55:07)

Re : le po?te et le flic

Au moins, le ministre l'a peut etre entendu...

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Re : le po?te et le flic

hohun a écrit:

Dieu, quel style lourdingue. C'est pas en adoptant ce style "je parle au ministre donc je vais jouer le pédant" qu'il va arranger les choses.

Faux, ça ne peux que le crédibiliser, il utilise un moyen de communication intelligible et réfléchi , c'est toujours mieux que de violenter ou insulter !
C'est d'ailleurs surement pour ça qu'il a pris son amende: quand tu te défends avec les mêmes armes que la République, tu n'en est que plus dangereux donc cette Chienne te fait casquer.

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

Re : le po?te et le flic

Sinon, ça révolte personne, ici, les keufs qui se croient tout permi ?

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Re : le po?te et le flic

mox a écrit:
hohun a écrit:

Dieu, quel style lourdingue. C'est pas en adoptant ce style "je parle au ministre donc je vais jouer le pédant" qu'il va arranger les choses.

Faux, ça ne peux que le crédibiliser, il utilise un moyen de communication intelligible et réfléchi , c'est toujours mieux que de violenter ou insulter !
C'est d'ailleurs surement pour ça qu'il a pris son amende: quand tu te défends avec les mêmes armes que la République, tu n'en est que plus dangereux donc cette Chienne te fait casquer.

C'est pas en faisant du Baudelaire que tu vas rallier le peuple à ta cause (oui, cette missive est destinée également au peuple). La preuve, les politiciens font du Baudelaire (surtout Villepin) et personne ne tient plus de deux minutes sans s'endormir.
Je ne dis pas qu'il faille du violentage ou des insultes, je dis juste qu'avec un style normal il toucherait beaucoup plus de monde.
Je fais des études d'anglais, est-ce que je vais envoyer une lettre en anglais au ministre ?

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

Re : le po?te et le flic

les keufs sont toujours pret a te donner de la violence gratuite.

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Re : le po?te et le flic

Entre les flics et les racailles la seule chose qui change c'est qu'une seules des deux parties à toute impunité pour taper aliocha.

Le véritable asile, un site de pères de familles connards nombrilistes.

Re : le po?te et le flic

Certes mais non hohun. Le but n'est pas de toucher du monde, car c'est finalement en somme un témoignage "classique" (sic.), mais plutôt de faire une dénonciation stylée.
Après c'est pas du baudelaire non plus. Et puis villepin si c'était baudelaire bah il aurait légalisé le cannabis, comme ça la croissance reprendrait un truc de lol.

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Re : le po?te et le flic

hohun a écrit:

Je ne dis pas qu'il faille du violentage ou des insultes, je dis juste qu'avec un style normal il toucherait beaucoup plus de monde.

La, il veut pas toucher tout le monde, il s'adresse à Villepin l'amateur de litterature, il personnifie pour attirer son attention, c'est sarcastique avant tout.

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

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Re : le po?te et le flic

Remarque les poètes, des coups de matraques c'est tout ce qu'ils méritent.

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Re : le po?te et le flic

mox a écrit:
hohun a écrit:

Je ne dis pas qu'il faille du violentage ou des insultes, je dis juste qu'avec un style normal il toucherait beaucoup plus de monde.

La, il veut pas toucher tout le monde, il s'adresse à Villepin l'amateur de litterature, il personnifie pour attirer son attention, c'est sarcastique avant tout.

C'est d'ailleurs pour ça qu'il l'a mis sur le net, bien à la vue de tout le monde, au lieu d'envoyer une lettre au ministère. Suis-je bête.

Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor

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Re : le po?te et le flic

Oui, mais même sarcastique, c'est lourd. Même en faisant de mon mieux, je n'aurais pas pu faire alambiqué, et j'ai pourtant une certaine propension à faire dans l'indigeste.
Que la répétition en "réel" soit voulue, d'accord. Mais insister autant sur le "poète", ça fait un peu trop pédant. Et une phrase de ce style :

"Le poète est professeur et le professeur poète et l’homme réelles deux à la fois à chaque instant de sa vie."

Est tout bonnement incompréhensible, ou presque.

Après, évidemment, ce qu'il dénonce mérite de l'être, et il a le droit pour lui. Mais son combat peut être juste sans qu'il ait à se mettre une plume dans le c*l.

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Re : le po?te et le flic

hohun a écrit:
mox a écrit:
hohun a écrit:

Je ne dis pas qu'il faille du violentage ou des insultes, je dis juste qu'avec un style normal il toucherait beaucoup plus de monde.

La, il veut pas toucher tout le monde, il s'adresse à Villepin l'amateur de litterature, il personnifie pour attirer son attention, c'est sarcastique avant tout.

C'est d'ailleurs pour ça qu'il l'a mis sur le net, bien à la vue de tout le monde, au lieu d'envoyer une lettre au ministère. Suis-je bête.

On appelle ça une lettre ouverte.

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

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Re : le po?te et le flic

En France, quand un citoyen porte plainte contre un agent de police, à moins d'avoir des preuves accablantes, il perd. Sa parole ou celle de tous les temoins n'ont aucune valeur contre celle d'un agent assermenté. Mais ce n'est pas tout. Le policier pour justifier son comportement litigieux, peut avancer n'importe quel pretexte. Par exemple, quelqu'un porte plainte pour coups et blessures. Le policier vous accuse de "rebellion". S'ouvre alors votre procès, que vous perdez...
sources: rapport d'amnesty internationnal sur l'augmentation des violences policieres et du racisme dans la police française.

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Re : le po?te et le flic

elie a écrit:

En France, quand un citoyen porte plainte contre un agent de police, à moins d'avoir des preuves accablantes, il perd. Sa parole ou celle de tous les temoins n'ont aucune valeur contre celle d'un agent assermenté. Mais ce n'est pas tout. Le policier pour justifier son comportement litigieux, peut avancer n'importe quel pretexte. Par exemple, quelqu'un porte plainte pour coups et blessures. Le policier vous accuse de "rebellion". S'ouvre alors votre procès, que vous perdez...
sources: rapport d'amnesty internationnal sur l'augmentation des violences policieres et du racisme dans la police française.

Je confirme.

C'est mon idée la glue dans les lance flammes.

21 Dernière modification par ClownCabriolant (14-04-2006 16:12:25)

Re : le po?te et le flic

mox a écrit:
elie a écrit:

En France, quand un citoyen porte plainte contre un agent de police, à moins d'avoir des preuves accablantes, il perd. Sa parole ou celle de tous les temoins n'ont aucune valeur contre celle d'un agent assermenté. Mais ce n'est pas tout. Le policier pour justifier son comportement litigieux, peut avancer n'importe quel pretexte. Par exemple, quelqu'un porte plainte pour coups et blessures. Le policier vous accuse de "rebellion". S'ouvre alors votre procès, que vous perdez...
sources: rapport d'amnesty internationnal sur l'augmentation des violences policieres et du racisme dans la police française.

Je confirme.

Je plussoie.

Et vu tous les témoignages qui vont dans le même sens (parce que tout ça, on le savait déjà), je trouve ça pas mal de le dénoncer d'une autre manière, même si ça devient limite pédant. Parce que qu'est-ce qu'on entend au final: "Ouai c'est possible que les jeunes cons soient tabassés mais en même temps ils tapent aussi les flics pis c'est des vandales quand même".

Là il montre bien que la connerie vient principalement des flics.

D'ailleurs, il aurait été journaliste ça aurai fait sûrement un gros GROS BORDEL§

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Re : le po?te et le flic

Non, mais attends, tu t'es cru chez maman, aliocha ?
Je vais pas m'emmerder à lire ton article sur le sudoku, d'autant plus qu'il ne comporte aucun paragraphe.

23 Dernière modification par Xuan Carlos (14-04-2006 18:11:25)

Re : le po?te et le flic

bah en fait je l'ai juste foutu parce que ce texte est a priori illégal puisqu'il y a un site qui a été condamné pour sa diffusion... ça donne un parfum de grand banditisme à l'asile, on est des truands de la presse internet !

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Re : le po?te et le flic

Bon, alors ça va.

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Re : le po?te et le flic

Si le mec avait été pancake ça aurait tout de suite eu une autre gueule.

La question est : si la lettre avait été destiné à bismuth, il l'aurait écrit comment ? Comme une chanson de Barbelivien ?

Le véritable asile, un site de pères de familles connards nombrilistes.