Sujet : Universal War One
Ca manque de bonnes bédés ici.
En general, Soleil édite de la merde. Enfin c'est vite dit, certains adorent ca de voir toujours le même genre de héros se battre contre toujours le même genre de méchants avec toujours les mêmes gonzesses à gros nichons. Cela dit, y'a quelques exceptions dans le lot: La première trilogie de Kookabura par exemple (jusqu'à ce que son auteur Crisse ne lache le dessin), quelques séries dont la plupart comiques, et Universal War One, de Denis Bajram.
Le pitch très simplifié:
Au milieu du XXIème siècle, l'Homme a finalement réussi à maitriser les voyages dans le système solaire grace à deux découvertes majeures: le moteur à antigravité et les centrales nucléaires miniaturisées - rendues possibles grace à l'anti G. La Terre, plus ou moins unifiée dans une force armée commune, l'United Earth Force, vendent le commandement des nouvelles colonies planétaires aux Compagnies Industrielles de Colonisations (CIC) grace à la magie du libéralisme économique.
Un jour apparut le mur, pas loin de Saturne. Apparemment un disque noir, d'un diamètre tellement grand qu'il occulte durant la nuit terrestre le tiers du ciel visible. La cinquième flotte de l'UEF, gravitant autour de Saturne, se charge de l'étudier.
C'est dans cette cinquième flotte que se trouve l'escadrille Purgatory, projet d'une fille d'amiral et dont le but est de récupérer des militaires passibles de la cour martiale.
L'histoire commence assez doucement, puis s'enchaine très vite et devient rapidement passionnante. Les personnages sont attachants (et Bajram n'hésite pas à les faire mourir), les dessins vont parfaitement avec le style SF et le déroulement des actions (que ce soit les dialogues, les combats aérospatiaux ou les huis clos) sont particulièrement biens rendus. On ne s'attend absolument pas à ce qui arrive, et la fin est grandiose.