reblochon a écrit:Et plus serieusement, si la justice demande une enquete sur sa mort, c'est justement pour verifier que personne ne l'ait aidée. Car si c'etait le cas, la justice va tout d'un coup se sentir bien importante pour traquer le connard qui aurait eu cette mauvaise idee. Comme quoi c'est beau la justice. Et tout ca parce qu'elle est pourrie et pas capable de mettre ses culottes. Bravo ! Avec une loi encadrant ce vide, la personne pleine de courage et de compassion qui l'aurait aidée dans cette fin de vie, n'aurait pas ete emmerdée, n'aurait pas ete seule et n'aurait pas risqué la prison pour son geste. En esperant qu'elle s'est fait sauter les plombs toutes seules. L'histoire de la mere ayant essayé de tuer son fils il y a quelques annees n'a servi à rien à ce que je vois. Monde de merde.
Tu oublies opportunément plusieurs choses:
- Tuer quelqu'un n'est pas la même chose que l'aider. Parfois des gens souffrent mais veulent vivre.
- Tuer quelqu'un est interdit par la loi. C'est normal que la justice s'intéresse à ceux qui violent cette interdiction.
- A ma connaissance, les histoires d'euthanasie qui arrivent en justice se terminent par des non-lieux et des acquittements, la plupart du temps.
- L'histoire de la mère qui a essayé de tuer son fils a débouché sur la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, votée à l'unanimité, qui admet des formes d'euthanasie passive et met l'accent sur les soins palliatifs et la nécessité de lutter contre la douleur des malades en fin de vie. Et la mère, comme le médecin, ont bénéficié d'un non-lieu. Comme justice froide et inhumaine, j'ai vu mieux.
"J’appartiens donc à la justice, dit l’abbé. Dès lors, que pourrais-je te vouloir ? La justice ne veut rien de toi. Elle te prend quand tu viens et te laisse quand tu t’en vas."