s05e10 -30-
"...the life of kings." - H.L. Mencken
[spoiler]
Un peu de politique, de paillettes, de chance, et l'amnésie lente du public enterre le mensonge de McNulty.
Lui même a droit à sa veillée mortuaire.
Les méchants ne sont pas punis. Pas tous. Pas vraiment.
Tout est pour le mieux.
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Après l'intense épisode précédent, celui-ci revient à la sobriété habituelle de la série..
Simon et Burns concluent leur démonstration de l'impuissance des seuls individus à faire changer la société, soumise à l'inertie des institutions.
Animées par les compromissions, les discours creux et l'attachement au statu quo, elles ne sont plus que des machines à s'auto-répliquer renouvelant à l'identique les mêmes erreurs et mécanismes vicieux, et les individus des rouages trop similaires à leur prédécesseurs pour gripper la machine.
La scène finale (illustrant le futur des protagonistes) boucle la boucle : au son du générique de la 1ère saison, on découvre que tous les personnages-archétypes ont trouvé leurs successeurs, Snydor devient McNulty le chieur, Michael devient Omar le voleur, Dukie devient Bubs le junkie, et Baltimore reste Baltimore.
Une putain de bonne série quand même.
"World goin' one way, people another" Poot