Sujet : Meurtrier, bourreau, ou bien soulageur de souffance?
Tranquillement entrain de perdre encore du temps sur le net, j'entends mon chat, une jolie persane, miauler dans le salon c'est à dire à 2 ou 3 mètres de moi. Cela fais plusieurs années que j'ai des chats et ce miaulement ne trompe pas, elle possédait une proie.
Je ne compte plus le nombre d'animaux et d'espèces qu'elle a bien pu nous ramener cette catin : des souris, salamandres, papillons, une chauve-souris et dernièrement un pigeon dont elle s'étais fais la joie de tuer dans ma chambre.
Malgré sa petite taille et sa belle gueule, cette pute est d'une cruauté sans égale car elle adore jouer avant de croquer et souvent même elle gâche.
Je m'approche donc d'elle pour essayer de voir ce qu'elle a dans la gueule et j'entends un et plusieurs petits cris de douleurs mêlés à la peur, produit certainement à chaque fois qu'elle serrais un peu plus l'animal avec ses crocs. C'étais un tout jeune rat.
Je la course dans la maison et même sur ma terrasse,essayant tant bien que mal à l'attrapé et lui faire lâché sa proie. Elle grogne et serre de plus en plus, à en entendre les cris de souffrance. J'y arrive finalement et quand elle le relâche, il est par terre et n'a plus vraiment la pêche, je décide donc, à contrecœur de le lui laisser en espérant qu'elle le finisse vite.
Revenu sur mon putain de fauteuil de gros beauf webophile, j'eus des remords, peut-être que l'animal faisait le mort afin d'échapper à la mâchoire de son agresseur?
Je retourne vers cette garce et la recourse encore pendant au moins 5 min et récupère de nouveau l'animal agonisant.
L'animal tenu par la queue, je me demandais quoi en faire? Ou le mettre? Le placer dans une boite? Ou sont les boites? Dois-je le laisser mourir ou bien...?
J'ai toujours aimé la vie animale quels qu'elle soit (!) et cette situation m'étais très désagréable.
Posé sur le carrelage de la salle de bain, l'animal vit, à les yeux grand ouverts et frétille des moustaches mais en voyant une de ses pattes arrières tordus ainsi qu'une de ses pattes avants, le mourant est paralysé et avec la peur , fit plusieurs roulades de son coté encore valide. Sachant sans doute qu'il n'irais plus bien loin.
Plusieurs fois je me suis dis que j'aurais du le laissé entre les griffes et les crocs de mon chat, mais la connaissant sa mort aurais été sans doute longue et douloureuse. Peu à peu je me résignais à abréger moi-même les souffrances de cette bête. Mais de quelle façon?
Les toilettes peut-être et avec son hémiplégie il se serais vite noyé...ou pas. Je pris finalement un saut et sut à ce moment la que mon moral et mon karma allais prendre cher sa mère. J'ai aussi pris mon appareil photo pour essayer de vous faire partager cette expérience.
Je remplis ce seau d'un peu d'eau tiède et me force a mettre le rat à l'intérieur. Il est bien paralysé mais gigote vivement dès que son corps rentre en contact avec l'eau, je m'oblige alors à tenir son petit corps moi-même au fond du seau.
Espèce de gros con que je suis, mais putain il n'y a pas assez d'eau!!! En poussant sur son ventre le rat réussis tout de même a remonter son museau à la surface. Dégouté je porte le seau, en continuant à noyer l'animal, vers le pommeau de douche et je le remplis donc d'eau tout en continuant ma sale besogne. La créature aura mis à partir de là, 15 à 30 secondes à "respirer", des toute petites bulles sortaient de ses narines, et au moins 30 autres interminables secondes à mourir. Cette minute me parut affreusement longue. Subitement ces petites pattes, même celles meurtris,commencé à se rapprocher de son corps et l'animal se retrouva dans la position que toutes les espèces ont, quand elles sont dans le ventre de leurs mères.
Je pris un sac, plaça la dépouille à l'intérieur et partis l'enterrer dans un parc en face de chez moi. Je regrette de ne pas avoir creuser assez profond. J'aurais très bien put le foutre dans un sac plastique et le mettre directement à la poubelle mais après l'avoir noyé je lui devais bien ça.
Ok j'imagine déjà tout le bien que certains vont me dire, mais je m'en branle je suis comme je suis et même si je suis un con trop sensible, je fais avec. Quand on voit la souffrance, la violence dans le monde dans lequel on vit, enfin surtout les autres, qu'est-ce que la mort d'un putain de rat ? Rien.
Mais bordel c'est moi qui le lui ai "offerte", je ne sais pas si c'étais le bon choix et ca me fout quand meme, royalement les boules!
Sale Pute!