Sujet : Twin Peaks (la série seulement)
Dale Cooper rentre dans la Black Lodge où il revoit the Man from another place, Maddie, Leeland, etc... Windom Earl lui propose un marché qu'il accepte : donner son âme pour sauver Annie. Seulement, Bob apparaît et carbonise Windom. On comprend alors que celui-ci a été attiré à Twin Peaks par Bob et que son petit jeu n'était qu'une manipulation de l'esprit malfaisant pour piéger Cooper et le pousser à entrer dans la Black Lodge.
Il est donc déjà trop tard pour l'agent Cooper qui réalise que Bob est en fait un Ddpplegänger qui a pris son apparence. Se laissant submerger par la peur, Cooper tente de fuir la Black Lodge, son double aux trousses.
Plus tard, Cooper se réveille dans sa chambre d'hôtel. Il se brosse les dents et se frappe la tête contre le miroir où l'on voit le reflet de Bob. Le dopplegänger a été plus rapide que Cooper. La prod' décide de mettre un terme à la série ici.
Voilà, j'ai maté un tas de séries télés, et en fait j'aime pas ça, d'ailleurs je les termine jamais, ça vire toujours au soap minable : Lost, Oz, Heroes, 24, The Shield, Prison Break, 6 feet under, Les Soprano, et tout un tas d'autres que je préfère oublier. Il y avait peut-être The Wire, mais même elle devenait trop longue et cela lui nuisait finalement. Bref, je ne comprends pas ce snobisme qui consiste à dire que les séries télés ont pris la place artistique aujourd'hui vacante du cinéma hollywoodien. C'est souvent moche, les acteurs ne sont pas toujours émoustillants, et puis ce n'est pas parce que l'on applique le cynisme et la violence des années 2000 aux ficelles narratives des Feux de l'Amour que l'on fait un scénario inventif. J'ai décidé de ne plus perdre de temps avec ça, et préfère voir 20 bons films qu'une seule série avec souvent un bon pilote et quelques moments de bravoure.
Mais Twin Peaks...
C'est shakespearien : ça sue la folie, ça chante avec hystérie, ça danse tout le temps, ça fait peur, c'est drôle, ça fait pleurer, c'est beau, étouffant. Les acteurs quoi. Ces putains d'acteurs : l'immense Dale Cooper, le meilleur flic de tous les temps, Duchovny en agent travesti, le mec qui joue dans Robocop (celui qui sniffe de la coke entre les seins d'une pute) et qui est dément ici en incarnant un keuf arrogant mais gandhiste. Bordel ce que c'est bon, et ça se finit en une semaine.
Mais voilà quoi. Ça a 18 ans. Qui voudrait d'une série aujourd'hui où on ne voit pas de torture, de gentils violemment pourris ou alcooliques (parce que ça leur donne une vraie profondeur psychologique tu vois), et surtout où on ne se prend pas 15 twists par épisode ?
Vivement la préquelle ce soir.