Raconte nous ta scolarité minable. (Page 1 sur 2)

Il ne t'a même pas violé ?

Rholala. Bon je vais tenter de résumer :

Maternelle : Me souviens plus, si ce n'est que j'y ai perdu beaucoup de sang. (J'étais un enfant "hyperactif")

CP-CE1-CE2 :

-On était une bande filles-garçon et notre jeu était de déshabiller et d'enfermé l'un de nous dans les chiottes du sexe opposé.
-Moi et mon meilleur pote de l'époque on partageait une petite copine.
-Moi et même pote avons essayé de faire sauter l'école en bidouillant un vieil appareil électrique (genre radio, etc...Rien de dangereux donc mais le cœur y était)

CM1-CM2

-Drague de notre prof qui était trop bône et jeune.
-J'ai explosé les canalisations, et donc provoqué une inondation dans la salle ou il y avait les robinets pour boire. (C'était un ancien abreuvoir pour vache)
- Bataille avec les balais a chiottes couvert de...d'eau de javel (les mères, et surtout la mienne, venait par paquet pour se plaindre de l'état de nos vêtement)
- Mes premières clopes, dans les dites chiottes.

Collège : époque de merde. En 6ème j'étais le premier de la classe, en 3ème le dernier. Je buvais comme un trou et je fumais tout ce qui me passait sous le nez. Tout le temps défoncé, je passé mes nuits avec des potes vieux de 20 piges. J'étais un "métalleux" et donc forcément assez rejeté dans un collège avec une forte proportion de racailles.

Lycée : J'atterris dans un lycée placé en plein milieux d'une "cité chaude" mais je place bien mes billes et je me fais les amis qu'il faut. J'ai redoublé ma seconde, les rares fois ou j'allais en cours j'étais bourré ou complètement défoncé. Pas grand chose a signalé ensuite si ce n'est ma premiére vrai copine que je baiser n'importe ou et n'importe quand dans l'établissement sans jamais se faire attraper.

La fac : Je suis en plein dedans. Je bosse comme un cinglé ce qui ne m'empêche pas de repiquer ma première année.

Ben ca serait l'école d'ingés l'an prochain, je finis mon DUT a la fin de l'année...

Moi je me souviens avoir eu dans le même esprit, un objectif à la con avec un pote à cette époque ( qui est d'ailleurs un de mes meilleurs ami maintenant) : on creusait dans la terre en esperant découvrir un dinosaure et devenir riche et du coup faire un gros doigt à la maitresse.
Malheuresement, on a rien découvert à part des cailloux dorés et des cailloux transparents qui, je suis sur maintenant, ont une forte valeur.

Personnellement j'ai jamais rien foutu pour m'en sortir avec des moyennes honorables, et comme le dit Napalm tu prends un choc en arrivant en fac.
En primaire, toujours une des meilleurs moyennes de la classe, la ouine quoi, en 6ème pareil, en 5ème j'ai déménagé et c'est resté comme ma pire année, pas au niveau des notes mais au niveau social/relationnel. Ca va bien mieux en 4ème, jusqu'en terminale où j'ai mon bac es où on me vole la mention B pour quelques dixièmes de points (mais comme ils ont donné le bac ça compense). Et puis la fac, pour l'instant d'excellentes années, et du meilleur en perspective. Et pour Napalm, si tu revenais un jour en cours de jap, tu verrais que seules les technologies ont évoluées, l'esprit est le même !

Hmmm...
Le trucs marquants de ma scolarité. J'me rapelle le big rassemblement costumé pour les 200 ans de la révolution française. On a fait un cortège tout ca. (C'était en maternelle tavu)
En primaire j'connaissais tout le monde dans l'école donc c'était cool et maintenant encore des gens viennent me dire bonjour (quand je retourne dans mon ex bled) et me nomment par mon prénom alors que j'les connais pas du tout.
Le CM2 c'était ma best année car on était une classe CM1/CM2, y'avait les filles les plus chou de l'époque dans la partie CM2 et on était que 7 CM2 donc on était très soudés
EN primaire y'avait une prof que j'ai faillit avoir qui frappait la gueule des élève contre le tableau avec sa main pleine de bagues ou qui foutait des coups de règles. Ahah.
Pas mal de sang qui a coulé aussi en primaire. (Pas trop en baston, plutôt en vautres)
Collège c'est youpi les copains qui devient limite bonjour en prison. Des locaux de merde, dans le 93 à côté d'une cité "chaude pour la france" donc t'essayais pas d'avoir des résultats t'essayais de survivre. Ca m'a niqué bcp d'années de ma life sûrement. J'me suis donc retranché avec les potes sur la console à cette époque.
Comme quelqu'un ci-dessus, j'me suis fait pote avec les leaders des cités avoisinantes donc j'ai pu disons stopper des problèmes quand y'en a eu, mais j'les ai subits à la base un peu certains.
Au collège c'était genre....
Annecdote 1/3 :
(Cours de sport le prof fait l'appel)
Prof : "Carno"
Carno : "Présent"
Prof : "Tran" (un chinois)
Tran : "TRANE ! (phonétiquement)"
Prof : "Hé tu m'parles autrement"
Tran : "Connard..."

Et tout le monde qui se marre

Annecdote 2 :
Prof d'histoire : "Pendant la catastrophe de chernobyl, il y a eu des mutation. On a même vu des gens qui avaient deux bras".
Annecdote 3 :
Même prof d'histoire : "Vous aurez une interro surprise Jeudi"

Lycée > Un des plus vieux, un des seuls qui a une caisse >>> "Chef de classe"
C'était plus des années à foutre le bordel > STI > Entre mecs ou avec des "bonhommes de femme"
Annecdote 1/1 :
Le prof d'histoire (encore un) qui est bigleux à mort : Ecrit sur le tableau blanc et continue sur le mur, se rend compte de sa connerie quand il a limite atteint la porte et essaye de frotter comme un con.

Réorientation
Ecole de graphisme > Plus de sous après mais c'était fun.

(Y'a énormément d'autres annecdotes. Il est tard, c'est Noël et puis ca se vit pour la plupart ca se raconte pas)

T'inquiètes pas jean j't'apprécie beaucoup et j'aime bien les profs en général.

Bah j'ai démarré dans un kindergarten allemand. C'était cool on ne faisait que jouer à longueur de journée.
Puis se ramène la dure réalité de la scolarité "à la francaise"
CP premier jour, les 3/4 venaient du jardin d'enfant juste à coté où c'était limite marqué Arbeit macht frei quoi. Ils savaient donc tous ecrire.
Tout le monde a rendu un papier avec son nom de marqué dessus sauf moi un papier avec un trou a force de gommer (hep j'ai jamais été bon en dessin)
Bon en fait ce kindergarten de branleurs m'a marqué vu que je n'ai rien branlé de toute ma petite scolarité. Je me souviens de rien sauf 2-3 flashs.
Premier dehors, dernier rentré de la recré (des fois je rentrais pas et je me perchais sur un des arbres pour me cacher des profs). Ma mère qui me repetait IL FAUT TE RELIRE!, je me relisais mais je corrigeais pas mes fautes (que je voyais en plus). La prof en CE1 qui en rendant des copies d'un exercice débile (fallait copier un texte sans faute...c'est tout je crois):
-Machin 9 bien
-Truc 10 sans fautes
-Bidule 9 Très bien
-Kek 2 mais pourquoi as-tu sauté une ligne sur 2 et oublié la moitié des mots?
Pour vous donner un ordre d'idée dans l'interet et l'implication que je portais à l'école.

Arrivé au collège ma mère m'a fait un briefing. En gros j'avais interet à me bouger mes fesses. Pour lui faire plaisir (et parce que je croyais vraiment que ca allait etre ultra dur) j'ai joué le jeu. 1 an durant j'ai été dans les meilleurs, je m'en foutais toujours mais bon. J'ai recu un Amiga à la fin de l'année.
Erreur...grosse erreur.
Déja que je kiffes pas l'éducation mais si en plus on me file un échappatoire.
Bref j'ai plus rien foutu jusqu'a la fin, repassant en quelques mois dans ma douce médiocrité si anonyme. Vous savez bien en faire le minimum juste pour passer la barre de l'acceptable

Lycée je tombe dans une classe de Rednecks, j'ai jamais fait l'effort pour m'integrer dans leur délire, ils se foutaient de ma gueule "d'étranger". J'ai redoublé. Puis je suis arrivé dans une classe de branleurs finis. Moi je lisais mes bouquins peinard au fond de la classe quand les profs s'en foutaient, on se cassait et on séchait les cours dès que possible. Le bac sans mention après 1 dernier mois totalement en freestyle (je me souviens pas de l'avoir revisé ce bac)

Arrivé en Fac à Bruxelles. Pays de batards, plein de gens de partout...putain ca fait du bien de quitter son coin de rednecks. J'ai adoré ces années là.
Déconne, défonce, de plans débiles, de vols lolifiants. Surtout de découverte de soi. Autant avant jusqu'au lycée on subit les choix des autres, autant après c'est vraiment une liberté totale.
J'entends encore pas mal de personnes qui regrettent avec nostalgie l'époque du collège-lycée. Ben moi sincèrement pas vraiment.

En maternelle j'étais l'intello de la classe, toujours premier avec les meilleurs notes \o/

Après le collège je foutais plus rien (depuis le CM²) du coup mes notes baissaient progressivement. Mention spéciale à ma 4e où j'ai découvert tour à tour CS, Diablo2 et TFC et les joies du 56k. J'avais quand même pas mal d'amis donc je crois que j'étais social. Niveau fringues je m'habillais comme ma mère le voulait, c'est à dire comme une merde.

Le lycée c'était cool. J'ai jamais travaillé et à peine fait mes devoirs mais je m'en sortais sans problème (comme beaucoup de monde ici on dirait). Mes premières amiEs, que d'émotions seksuelles, en seconde, premières cuites en premières.

Le bac S avec mention AB tavu dans la poche sans révisions, après une Term passée a vraiment rien glander avec un pote. En cours d'histoire on regarder papy et mamie à la fenêtre qui faisait leur jardinage. Des vrais ptits rebelz skatouzes inoffensifs, mais c'était drôle.

Et maintenant IUT, en Informatique. Je suis entouré de geeks et de joueurs de wow tout le temps. Mais comme partout, y'a des gens sympas.

LoL
En seconde, 'jai eu aussi ma première cuite, ma prof de français étant enceinte, il y a eu un remplaçant, un auvergnat super sympa sans autorité, et donc,  fin de l'année + classe de branleur = gouter de ouf !!
En effet, les cons de ma classe avaient mixés de la vodka avec du jus d'orange, donc comme j'avais bu pas mal ( j'étais au courrant de la supercherie ^^), je me retrouve bourré au cours d'après, à chanter " toutes les femmes de ta vie" des L5 et à dessiner des pokemons sur la table...

J'ai redoublé, classe avec une ambiance top de chez top, quasi aucuns suce-boules, donc on se faisait des plans "jsuis un ouf je sèche le français xD PTDR" kle samedi matin.ah oui aussi on dessinait des croix gammées sur les copies des autres aussi en secret, et genre quand la prof relevait le control, le mec se faisait passer un savon. LOL

1ère : classe de cons ..... ( prof d'histoire super bonne + première experience amoureuse serieuse)

Terminale : sans plus.

Au collège j'ai eu un meilleur ami avec qui on passait notre temps (mais vraiment hein, c'est incroyable que les profs nous laissaient faire) à nous marrer à deux au fond de la classe. Niveau rapport avec les autres, j'étais un rigolo. Et vu que l'autre ne mangeait pas à la cantine, j'me suis fait des tas d'amis que j'ai encore aujourd'hui.
C'était une époque où j'avais pas besoin de bosser pour réussir, j'étais donc toujours dans les cinq premiers. L'autre s'est rétamé et retrouvé dans un BEP minable, je ne l'ai plus jamais revu.

Au lycée, j'ai eu diiférentes périodes.
Seconde, le gros lourd qui fait rigoler les ritalos au fond de la classe en s'emparant des trousses et en courant dans les couloirs.
Première, changement de classe, je me suis retrouvé avec des mecs encore plus lourds que moi. Ca m'a vite saoulé, j'ai évole et j'ai pris la défense de leurs faibles victimes. Résultat: la moitié de la classe qui ne me supportait pas, l'autre qui m'aimait bien mais que je ne pouvais pas blairer non plus (j'étais un loup solitaire tavu un peu comme Batman)
Terminale, je suis resté dans le trip loup solitaire mais en faisant beaucoup rigoler les autres (retour aux sources) par des blagues fines et fraiches honteusement pompées sur Humour.com. Me suis fait plein d'amis, les filles me trouvaient irrésistibles tout en aillant un peu peur (je m'étais entrainé pendant l'été à faire un regard de Clint Eastwood). J'en ai baisé au moins une dizaine.