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Tu sais je pense que les cyclistes n'avaient pas vu le cable...
Il y a des débiles qui tendent de fils de fer dans les chemins des monts du lyonnais pour décapiter les vttistes, tout est possible dans ce monde.
Tu sais je pense que les cyclistes n'avaient pas vu le cable...
Il y a des débiles qui tendent de fils de fer dans les chemins des monts du lyonnais pour décapiter les vttistes, tout est possible dans ce monde.
Bien sûr qu'ils ne l'avaient pas vu. Mais les mecs ont mis une poubelle.en travers de la route. Y avait un petit indice. Mais j'avoue que je me serais surement fait avoir.
S'ils choisissaient le SUV plutôt que la bicyclette comme moyen de locomotion ils n'auraient pas ces problèmes
Ils auraien surtout du mettre quelqu'un à faire la signalisation ou des cones plutôt qu'une poubelle.
Ils aurait surtout du mettre quelqu'un à faire la signalisation ou des cones plutôt qu'une poubelle.
C'est pas faux.
Tu sais je pense que les cyclistes n'avaient pas vu le cable...
Il y a des débiles qui tendent de fils de fer dans les chemins des monts du lyonnais pour décapiter les vttistes, tout est possible dans ce monde.
Je me disais l'autre jour que ça manque de films débilos genre destination finale où on voit des motards se faire scinder comme ça. Ah ça on savait rire au tournant du siècle et dans les monts du lyonnais.
Surtout qu'il y a déjà les chasseurs pour les tirer ces fils de rien.
Le nouveau compte de Jim c'est un peu le même que l'ancien
Connaissez vous le pandiculating, cette nouvelle mode venue des usa ,?
La pandiculation, j’en ai déjà entendu parler par le biais d’un ami. Semble-t-il que cela permet de détendre les muscles et de se débarrasser des tensions musculaires accumulées durant la nuit. Je ne l’ai jamais essayé encore. Pour ma part, mon activité sportive préférée reste la randonnée en montagne. Cela me permet d’entretenir et de renforcer mes muscles, mais aussi d’améliorer ma santé mentale et cardiovasculaire. Mieux, je prends du plaisir à contempler de beaux paysages. Bien évidemment, je ne me prive pas de prendre des photos souvenirs avec mon petit appareil photo, ce dernier est bien rangé dans mon sac banane avec mes autres petits outils pour que je ne me sente pas encombré au cours de mon activité.
Tu n'as jamais pensé à aller te faire pandiculer ?
LE pandiculing?
ce dernier est bien rangé dans mon sac banane avec mes autres petits outils
un sac banane pour randonner, je vais faire un malaise
Tu n'as jamais pensé à aller te faire pandiculer ?
Wow putain elle est raide celle-là
Voilà comme ça intéresse tout le monde, j'ai décidé de vous raconter mon week end sportif. Donc oui, ce week end, j'ai couru la SAINTELYON, une course à pieds nature, la plus ancienne de france, que j'ai déjà fait 2 fois par le passé, et sur laquelle je retourne, on se demande pourquoi. Cette fois, afin que vous compreniez bien de quoi il s'agit, je vais vous en faire un récit détaillé.
Bonne lecture.
- Inscription :
La participation à Sainté Lyon est payante, voir même chère, 121€ auxquels j'ai ajouté l'option à 24€ pour avoir un teeshirt souvenir, et 20€ pour avoir une navette pour m'amener au départ.
Je me suis inscris le 21 mars, les inscriptions étant ouvertes depuis fin février, et complètes en juin. Et oui, cette course est très connue, très prisée, et donc c'est à guichet fermé que l'on s'élance. Il y avait plus de 2000 personnes sur liste d'attente cette année. Et 17000 participants sur toute les distances.
Évidemment, 22j après m'être inscrit, je me suis fait une entorse grave de la cheville droite, avec arrachement presque intégral des ligaments...
- La préparation :
Avec cette blessure, il a d'abord fallu réparer ma cheville. Trois semaines d'atèle puis 3 séances de kiné par semaine jusqu'à fin juillet. Je peux recommencer à courir fin juin, mais c'est pas brillant, ma cheville est douloureuse et j'ai beaucoup perdu en mobilité des suites de l'immobilisation.
Il faut pourtant que je me prépare. Je ne suis pas vraiment de plan d'entrainement, j'applique juste un principe simple : il faut que 3 semaines avant la course je sois capable de courir l'équivalent de la distance de la course et son dénivelé étalé sur une semaine. Donc il faut sortir 82km et 2500D+ en une semaine. L'histoire le dira, je n'ai jamais atteint ce volume, tout juste 70km en une semaine avec à peine 1500D+ début novembre. Parce que pour éviter une nouvelle blessure, j'ai choisi de monter en puissance graduellement :
Aout : 116km 1135m D+
Septembre : 135km 1729m D+
Octobre : 167km 3753m D+
Novembre : 209 km 4466m D+
Pour se donner une idée, novembre c'est le volume que font par semaine les têtes d'affiche de la course.
- L'avant course :
Vient enfin le moment tant attendu, je pose mon vendredi après midi pour aller récupérer mon dossard et mon cadeau coureur (une paire de chaussette offertes (comprises dans le prix) par l'organisation). J'en profite pour faire un tour du salon du trail running, et observer les stands de charlataneries diverses et variées, allant du baume du tigre à la cryothérapie ou différent complément alimentaire, et bien sur donner mon contact pour gagner des cadeaux à plein de stands (et recevoir plein de spam).
Ensuite, deux points essentiels : le sommeil et l'alimentation.
Pour le sommeil, je pars sur une nuit blanche, donc je vais tenter d'accumuler un de sommeil d'avance. Comme je suis idiot, je me couche tôt le vendredi soir (22h) mais comme mon corps est idiot, je me réveille à 5h du mat. Je traine au lit jusqu'à 7h30 et me lève. Ensuite je tenterais de faire une sieste à 17h sans résultats.
Pour l'alimentation, l'idée c'est faire le plein de glucides à consommer pendant l'effort, et limiter les chances de se chier dessus en mangeant des trucs que l'on supporte bien en terme de digestion. Dans mon cas, ça veut dire dès le vendredi midi, je vais manger des platées de pâtes à tous les repas (sauf petit dèj) histoire d'avoir de l'énergie et de ne pas faire caca mou. Dernier repas pris à 18h, juste avant d'aller au départ. Bien sur toute la journée je chie un maximum pour éviter d'avoir à chier pendant la course.
Il vient le temps de préparer les affaires :
Comme le trail est un sport abordable, il faut relativement peu de matériel, je prévois donc :
Corps : chaussettes Monet ELITE (25€) manchons de compression BV SPORT (35€) Short Kiprun (25€, ouais je sais la honte) caleçon sans couture DOMYOS (5€ mais personne le vois donc c'est Ok. ) tee shirt manches longues merinos ICEBREAKER (190€) veste GORE TEX MILLET (180€) gants GORE TEX INFIMIUM GORE (55€) tour de cou BUFF merinos (35€) bonnet ODLO (35€) lampe frontale PETZL RL 1500 lm (190€)
Sac à dos (SALOMON ADVANCE SKIN 12l (160€) contenant : lampe de secours (PETZL ACTIK 350lm (55€), buff merinos de rechange (35€) bandeau ODLO sainté lyon (eu en cadeau avec la participation de 2019) gants KIPRUN (reçus à noël y'a 10 ans) (le tout dans un sac congélation étanche) 2 flasques de 500ml avec poudre magique ISOSTAR gout mangue, poche eau 1.3l avec la même poudre magique, 8 pâtes de fruit ISOSTAR, 3 twix white, une barre Lion petit déjeuné, un sachet de graine et fruit sec d'apéro (mélange zen), une tasse pliante, mon téléphone dans une chaussette pour le protéger du froid, une couverture de survie, des mouchoirs (le tout dans un sachet étanche).
Chaussure : Salomon PULSAR PRO TRAIL de 2022 (180€)
Il enfin temps de partir pour la course.
Je prends donc le tram + métro pour me rendre au bus qui m'amènera à Saint Etienne. Je prends donc une des dernières navette, départ à 19h15 (la dernières est à 19h30) et je fais l'erreur de répondre oui quand un gonze me demande si la place à côté de moi est libre : il s'agit en fait d'un débile léger qui me fait la conversation et me raconte ses participations précédentes à la course, sa chambre d'hôtel ou tente des blagues comme le port USB qui recharge le portefeuille alors que la première chose que je lui avais dit était que je profitais du trajet pour dormir...
Arrivé sur place, je me cale dans le palais des sports sur mon matelas gonflable ultra lite de SEA TO SUMMIT, dans mon sac de couchage MILLET, pour un petit dodo en attendant les personnes avec qui je fais la course.
22h, je me réveille et prépare ma tenue de course, range dans le sac d'assistance mes affaires pour l'après course (une tenue de rechange en gros) mets le sac d'assistance dans le camion qui le ramène à l'arrivée à Lyon, et je vais chier un dernier coup dans un chiotte chimique dégueulasse et sans papier (merci les mouchoirs dans mon sac) avant de rejoindre la file d'attente pour la ligne de départ. petite anecdote : dans le TEUCHIOT (déso pas de photo), je réalise que mon sac est ouvert et qu'il me manque une de mes flasques ! panique à bord, je refais mon chemin en sens inverse, et le mec du camion l'avait ramassé et elle m'attendait : sauvé !
Petit dopage perso avant le départ : un imodium histoire de pas se faire dessus ni avoir envie de chier pendant la course.
- La course :
On part en 5ème vague, à 00h30, soit presque 1h après les premiers à partir. Il y a environ 7000 coureurs (dont 14% de coureuses) sur le 82km et 600 personnes qui ont fait l'allé à pied soit 164km. La température est agréable, ni trop froide, ni trop chaude, la nuit est claire, bref les meilleurs conditions par rapport à mes autres fois (2019, pour la distance 45km, pluie toute la nuit boue de partout, 2021, neige, verglas, froid, puis pluie à Lyon, 2022 pluie une bonne partie de la nuit, boue).
On sens qu'il y a plus de monde que les autres années, avant le 20ème km, on a déjà 2 gros bouchons où il faut attendre 5 minutes pour passer, et sinon on est toujours dans les pattes du mec de devant, difficile d'aller à son allure, et surtout concentration à maximiser parce qu'on peut pas anticiper le chemin qui arrive. L'ambiance est bonne, on rigole un peu avec les autres, il y a plein de monde au bord de la route pour encourager.
Je cours avec un collègue et un pote à lui, qui a un peu moins la caisse sur le départ, on l'attends un peu dans les descente où il est très prudent car il a une cheville fragile, mais on est bien dans le même rythme, et on tempère notre allure : qui veut aller loin ménage sa monture.
On arrive au premier ravitaillement en 3h et des brouettes, au 19ème km, soit 30min plus tard que l'objectif qu'on s'était donné, mais on a été assez lent en descente, moi le premier. Ma cheville blessée ne me permet plus de bondir comme avant, et j'ai un rythme de pépé en descente alors que c'est là où je me rattrapais avant. On a fait 800m de D+ soit le plus gros du morceau, on est bien en forme, et on bascule sur la partie la plus technique de la course, avec des chemins plus difficiles, moins larges, les montées les plus raides. Je recharge mes flasques, mange une pâte de fruit et un quartier de mandarine, un tuc, et on repart.
Mentalement on se focalise sur le prochain objectif, Sainte Catherine, à 13km. Toute la course, pour garder le mental, il faut décomposer pour que cela ne paraisse pas insurmontable. Sur les 550 abandons, 80% se font à sainte catherine, c'est considéré par beaucoup comme le point charnière de la course.
On n'y arrête pas longtemps histoire de juste reprendre de l'eau, boire une soupe, et surtout ne pas se refroidir, parce qu'on est trempés de sueur, mais il fait 0°C, il faut être le moteur de sa propre chaleur. En partant, on voit tous les gens qui on abandonné attendre au chaud dans les bus sur le bord du parcours, mais on continue. La fatigue commence à se faire sentir après 33km, mais il n'y a que 15km avant le prochain ravito. Nous sommes à plus de 5h de course, les premiers sont eux déjà arrivé en 5h54 pour le vainqueur. On a une baisse de motivation parce qu'on sorti de notre petit tableau de prévision de course, loin de notre objectif de 12h30 : on serait sur une ligne d'arrivée vers 14h15 de course...
On continue quand même, sur la plus belle partie du parcours, avec une vue à 360° par endroit, mais aussi les pires difficultés, comme une montée de 700m à 26% de moyenne. Mais on a aussi ce magnifique lever de soleil sur les alpes, ça vaut son pesant de cacahouètes. bon juste après on a une descente dans un torrent de boue avec des cailloux énormes de partout...
On arrive au ravito de chaussant, on recharge l'eau, mange de la soupe et s'est tout, il n'y a pas de solide à cet endroit, et puis il ne faut pas trainer si on veut pas refroidir.
Chaussant passé, au 48ème km, le jour s'est levé et on pose les frontales. La fatigue est là et il faut maintenant se forcer à courir. 13 km jusqu'au prochain ravito qui est dans une salle chauffée, tout le monde en rêve. On avance tant bien que mal mais on sait que le plus dur est derrière nous. Maintenant il faut tenir, au mental, pas se laisser abattre, se forcer à relancer, mais pas se cramer. On marche dans les montées (comme depuis le début de la course) on avance à un rythme de petit footing dans les plats et descentes, on se concentre pour pas se blesser. Je commence à avoir mal aux pieds et aux articulations, les jambes sont raides. Pour l'instant ma cheville tiens bon, malgré quelques frayeurs durant la nuit sur des appuis un peu trop précaires et des impacts ayant déclenché des douleurs vives. Il faut bien s'alimenter et boire, comme depuis le début de la course, je prends régulièrement une lampée dans mes flasques ou ma poche, prends des pâtes de fruit quand les montées sont moins fortes. De toute façon je ne suis plus vraiment capable d'effort, mon cardio plafonne à 150.
Le reste de la course sera souffrance et douleur, les descentes font mal, les montées sont dures, les plats sont fatiguant, mais on se motive à tenir le rythme, et les km passent. Le temps parait interminable, mais la fin s'approche et on réalise qu'on est pas si mal, on s'attendait à mettre 14h, mais tourner autour de 13h semble faisable, ce qui motive encore plus.
La ligne d'arrivée est enfin là, libération. Emotion. Partage.
JE SUIS FINISHER.
- L'après course :
Je fais un calin à mes compagnons de galère, récupère ma médaille en bois, embrasse ma femme, mon frère et sa femme venu m'accueillir, puis je récupère mon sac d'assistance, je vais aux douches mais j'ai la flemme de me doucher, vu que je suis pas trop sale ni mouillé, je me change juste en vêtements chaud, on bois la bière d'arrivée, puis mon frère me ramène chez moi, je marche en canard, mes jambes chevilles et genoux ne sont que douleur, durs comme du bois, il me faut 15s pour m'assoir ou me relever, sortir de la voiture est une épreuve. Mes pieds me font souffrir à chaque pas (et ce depuis le 55ème km) (peut être que courir avec des chaussures de moyenne distance pour coureur rapide et léger sur une course longue en étant lourd et lent n'était pas l'idée du siècle)
Arrivée à la maison, je me douche, mets mes affaires au sale, me pèse : 80.9 soit -1.7kg depuis la vieille. J'ai donc bien géré mon hydratation et alimentation (sur la dernière STL j'avais perdu 3.5kg) . Une fois propre je me colle au lit pour une sieste. 2h plus tard, je suis réveillé par la faim, toujours aussi bancal au niveau des jambes, mais avec la récompense qui m'attends pour le gouter :
Le bonheur. Oui, le bonheur. Que la vie est douce et faite de plaisirs simples et accessibles à tous.
Merci d'avoir lu et abonnez vous à ma chaine et cliquez sur la cloche.
Pour ceux qui aiment les chiffres :
121 euros !!!
Anti raconte son épopée et toi hohun, en bon bourgeois près de ses sous, tu ne remarques que le tarif de l'inscription.
Pas mal!
Bravo, tu fais pas trop fatigué sur les photos finish!
Du coup les vêtements techniques c'était de la merde ou bien? t'aurais changé quoi pour pas avoir froid?
Franchement bravo.
T'es le meilleur et ton histoire m'a tenu en haleine.
hohun, en bon bourgeois près de ses sous,
Et NAZI
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