Re : Actu insolite
Salut l'aile droite du true asile ! Un peu plus de contexte :
Florent Lemaçon, le capitaine du bateau et père du garçon de trois ans est retenu dans sa cabine. Quand le commando y pénètre, une fusillade éclate avec les pirates et Florent Lemaçon est mortellement touché, par un tir français comme l'a établi l'enquête6,7.
Un autre article similair,e j'imagine sur un des autres pirates : https://www.ouest-france.fr/bretagne/qu … le-5274999
Dettes, errance, désespoir, embrigadement et, pour finir, la vie entre quatre murs. Alors qu’il est détenu au centre de détention de Ploemeur, Mohamed Mahamoud sort de son silence. Il fait la rencontre d’une femme au caractère bien trempé. Maryvonne Le Naour, licenciée à quatre ans de la retraite, décide de s’investir dans l’association socioculturelle de la prison. La Finistérienne y donne des cours de français.
«Tout m’a bouleversé»
Ces deux-là vont s’apprivoiser. «Son histoire m’obsédait un peu, se souvient Maryvonne. Cela m’a plongé dans un univers que je ne connaissais pas. Tout m’a bouleversé.» Suffisamment pour qu’elle se tourne vers la Cimade, une association qui défend les droits des personnes étrangères. «Je savais que si Mohamed était renvoyé un jour en Somalie, il serait tué.» Elle se démène, se surinvestit, l’accompagne à tous les rendez-vous: «On ne peut tout de même pas laisser quelqu’un sur le bord de la route, non?»
À la Cimade, elle fait la connaissance de Mina Scheidle, également bénévole à Emmaüs. La communauté finistérienne accepte Mohamed: il obtient un travail solidaire, puis une liberté conditionnelle. Ses dimanches, il les passe chez Maryvonne: «Les copains d’Emmaüs blaguaient. Ils me disaient que j’allais chez ma mère.» Sourires entendus. Son premier «argent de poche», Mohamed le dépense pour offrir un bracelet à sa maman de cœur.
Et maintenant? «Mon projet, je ne sais pas si c’est possible, c’est vivre comme tout le monde, ne faire de mal à personne.» Il le dit: «Si la situation était stable dans mon pays, j’y retournerais.» Mohamed a demandé l’asile. L’office français de protection des réfugiés et apatrides a rejeté sa demande en juin. «Je n’aime pas le mot sans-papiers. En Somalie, pays en guerre, des pêcheurs kényans, éthiopiens, travaillaient comme nous. On ne leur demandait pas de papiers.»