hohun a écrit:Beonelo a écrit:Hohun, peux-tu indiquer pourquoi selon toi il s'agit de la pire dissolution de la Cinquième République ?
Voir le message de TDD. Ensuite j'ajouterais que contrairement aux autres dissolutions, celle-ci attaque la confiance envers le modèle semi-présidentiel parce que Macron a clairement voulu jouer à la roulette russe, et le coup est pas passé loin. C'est irresponsable et indigne d'un président.
Ok alors j'avais zappé le message de TDD, je le cite donc pour que ça soit plus simple
TDD a écrit:Ben tu vois, on n'est pas d'accord. La dissolution de juin 2024 était une décision de merde qui a, sans surprise, donner des résultats merdiques par rapport à l'objectif affiché (clarifier, c'est à dire donner une majorité permettant d'agir à un camp).
Je n'ai pas eu cette impression, Macron a juste fait du Macron c'est à dire qu'il a un comportement d'un petit chef classique qui veut passer en force puis fais semblant de faire des compromis - pour lui dans une banque d'investissement. Sa dissolution pseudo gaulliste après les Européennes est aussi valable qu'un discours "inspirant" d'un coach générique sur LinkedIn.
Concernant la confiance en le modèle semi-présidentiel qui serait entamée, je n'y crois pas non plus car la nature a horreur du vide et globalement les Français sont souvent en attente d'un homme providentiel pour les sauver.
Je considère au contraire que Macron a réussi son coup politique car il faut considérer d'où il partait : pas de majorité absolue à l'AN et pas d'accord possible avec les LR avant la dissolution pour gouverner.
D'une perspective de droite macronienne
Bref, le barrage a surtout servi le centre-droit ce que chacun sait. Et comme on l'a dit avec Reblo, s'ils sont pas trop cons ils vont faire le job sans trop de vague pour récupérer le grisbi dans 3 ans.
Et la gauche va continuer de ruminer.
La marque distinctive des âmes modernes, ce n'est pas le mensonge, mais l'innocence, incarnée dans le moralisme mensonger. Faire partout la découverte de cette innocence - c'est peut-être la part la plus rebutante de notre travail.
Nietzsche