Tu vas dans le privé pour te faire soigner ? Faute de ne pas avoir d'enfant à envoyer au privé. Rassure-moi, t'es bien de gauche ? Ne me dis pas en plus que tu prends des Über pour te déplacer en ville ! (oui je sais, on t'a raconté, ce n'est pas toi qui y va)
Sinon j'aime beaucoup cette tirade de l'immigrant qui vient sauver le pays. Je ne connais pas l'Espagne, c'est peut-être différent. Mais ici, le problème, c'est que pour 1 médecin qui vient nous sauver parce que les hôpitaux sont débordés, on reçoit 8546 immigrants qui font que le système de santé n'est plus capable de les absorber. Même problème dans les écoles, même problèmes dans l'ensemble des services publics, même problème avec l'actuelle crise du logement qui est grandement impactée par cette immigration massive, ce qui était prévisible avec une surpopulation dans un territoire donné ; plus de 80% de l'immigration se concentre sur Montréal et sa région, réflexe normal et connu, l'ethnocentrisme faisant qu'ils s'entassent avec leur communauté, le refus de s'éloigner des aéroports et grands axes de circulation, la régionalisation ne se fait pas ou peu.
Et oui, les immigrants, eux aussi se font soigner et veulent vivre en ville proche des services.
Donc pour l'Espagne, ce n'est peut-être pas cela. Mais ici, si on arrêtait d'en faire rentrer plus qu'on peut accueillir, il y aurait moins de problème de logement, pour voir un médecin, pour recevoir des services, pour éviter des embouteillages monstres, etc. Cette situation est devenu tellement critique, qu'en dehors de l'équivalent de LFI (Québec Solidaire) qui ne veut pas se mettre à dos sa base électorale, même les forces de gauche sont entrain de dénoncer les effets délétères de l'immigration sur le tissus social et les institutions. Mais c'est une richesse hein ! Mangez-en !
Je sais, ça reste un des sujets tabous à gauche, celui qu'on ne peut pas vraiment aborder en assemblée générale sans risquer de se faire traiter de raciste par les petits camarades turbulents dans le fond de la classe.
« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón