Re : Le thread du bordel en Ukraine
"devenu"
Genre ça fait 15 ans que c'est le cas.
Je ne suis pas Niark²
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"devenu"
Genre ça fait 15 ans que c'est le cas.
30 ans même
Allez 120 ans facile
Un myer d'année même
Un ennemi originel.
Bah, le péril rouge, ça date de 1917, on va dire qu'il a la peau dure le discours.
Un ennemi originel.
Ca fait quelque temps qu'ils sont plus cocos hein
Depuis napoleon !
Ah ben si c'est devenu notre ennemi, on lui fait la guerre. Y a rien d'étonnant.
Haha "c'est attendu, c'est la Russie "
Bah, tu aurais fait le dixième aux ricains, on jouerait à Fallout en ce moment.
What the actual fuck??
Ce qui est assez ouf, c'est qu'on arrive très vite vers ça :
Merci aux va-t-en guerre de signer avec moi.
https://forms.wix.com/f/7195767895635264452
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 … _3232.html
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Tribune
Collectif
Un collectif d’intellectuels et de militaires, parmi lesquels Jonathan Littell et le général Michel Yakovleff, estime, dans une tribune au « Monde », que la France et l’Union européenne doivent aider Kiev à se protéger des attaques aériennes de la Russie mais aussi faire évoluer leur doctrine militaire.
Publié le 13 mai 2024 à 15h00, modifié le 13 mai 2024 à 17h29 Temps de Lecture 4 min.
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Depuis le début de l’année, plus de 4 000 drones à longue portée et presque autant de missiles balistiques ou de croisière ont frappé la population, les bâtiments civils (hôpitaux, écoles, universités, immeubles d’habitation) et les infrastructures économiques et énergétiques de l’Ukraine. Ces bombardements destructeurs ne ciblent pas les positions militaires ukrainiennes. La Russie cherche, avant tout, à terroriser la population, à désintégrer le tissu social et à provoquer l’effondrement économique de l’Ukraine, en menaçant et désorganisant chaque instant de la vie quotidienne, en interrompant la distribution de l’eau et de l’énergie, en rasant les équipements hospitaliers et éducatifs, en dévastant les installations industrielles du pays.
Pour ne prendre que l’exemple du réseau électrique, plus de 60 % des capacités de production d’électricité ont été détruites depuis le début de l’invasion. En un mois, cela représente une perte de 6 gigawatts, soit la consommation de 12 % de la population. L’objectif de Vladimir Poutine est évidemment la paralysie totale du système énergétique ukrainien lorsque viendra l’hiver 2024-2025. La tactique russe de bombardement montre également un raffinement dans la terreur imposée aux civils, puisqu’une seconde frappe intervient quelques minutes après la première, afin de viser les équipes de secours. Ces pratiques terroristes ont pour objectif d’obliger l’Ukraine à la capitulation, en tâchant de convaincre ses alliés de sa défaite inéluctable, avec l’aide des relais du Kremlin en Europe et aux Etats-Unis.
A l’obsession de Poutine, nous devons opposer fermeté et détermination, pour nous montrer à la hauteur des enjeux existentiels de cette guerre. Nous n’avons que trop tardé à livrer l’armement dont les combattants ukrainiens ont besoin, en particulier celui qui permettrait à l’Ukraine de protéger les civils des attaques aériennes meurtrières. Nous avons tous à l’esprit le récent échec de l’attaque aérienne d’Israël par l’Iran, qui a utilisé en une nuit quatre fois plus de vecteurs que la Russie ne le fait par jour.
Lire aussi la tribune | Article réservé à nos abonnés « Il faut aider l’Ukraine parce que c’est notre intérêt dans un monde qui a changé de règle du jeu »Malgré la différence de taille des territoires à couvrir, si la protection du ciel est techniquement possible au Proche-Orient, elle pourrait l’être en Ukraine. Elle demande avant tout la détermination politique de nos gouvernements. Au moment où le front ukrainien est à court d’obus, l’arrière, c’est-à-dire les villes et les implantations industrielles, manque, lui, cruellement de moyens de défense antiaérienne.
Contribuer à l’effortOr, si les Etats européens coordonnent et mutualisent leurs moyens, ces armes défensives sont disponibles. C’est le cas en particulier des batteries de missiles sol-air à longue portée (de 80 à 160 kilomètres) comme les Patriot américains ou les SAMP/T-Mamba franco-italiens, à même de détruire les missiles balistiques russes que l’Ukraine ne parvient plus à arrêter aujourd’hui. Aux batteries s’ajoutent évidemment les vecteurs mais aussi les indispensables radars de surveillance aérienne à longue portée (250 kilomètres) destinés à la détection et au suivi des avions, des missiles et des drones.
Lire aussi le décryptage | Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : les Européens démunis pour renforcer la défense antiaérienne de KievC’est cet ensemble qu’il faut procurer d’urgence à l’Ukraine, afin de fermer le ciel ukrainien aux missiles russes. Deuxième exportateur mondial d’armement, la France est particulièrement bien placée pour contribuer à cet effort : nous pourrions fournir au moins une batterie de SAMP/T-Mamba et les missiles Aster 30 qu’ils utilisent, ainsi que deux radars Thales GM 200. Commençons par livrer ce matériel, qui pourra être complété au fur et à mesure de sa production, et donnons la priorité à l’Ukraine dans nos exportations.
Il faut, enfin, tirer une autre leçon de l’échec de l’assaut iranien sur Israël : en association avec l’armement antiaérien, le rôle de l’aviation alliée a été décisif. La faiblesse de l’aviation ukrainienne constitue donc un point névralgique. Certes, l’Ukraine recevra cette année des avions de chasse F-16, en quantité limitée. La France, ici encore, a un rôle à jouer, en accélérant la formation des pilotes ukrainiens sur nos Mirage 2000 et en l’entamant sur nos Rafale – leurs performances sont supérieures à celles des F-16.
Plus ambitieuxSurtout, la situation réclame, à brève échéance, une évolution dans notre doctrine militaire, afin de pouvoir prendre des mesures de protection du ciel ukrainien. En effet, la France et les alliés de l’Ukraine disposent en Roumanie, en Bulgarie et en Pologne de moyens sol-air et aériens importants. Au minimum, ceux-ci pourraient être mobilisés pour intercepter les missiles qui frôlent ou franchissent les frontières de l’Union européenne.
Mais on pourrait être plus ambitieux : une coalition formée des alliés de l’armée ukrainienne pourrait engager les moyens dont nous disposons pour détecter les missiles russes en vol, grâce aux systèmes de détection et de commandement aéroporté, et pour les détruire en utilisant les missiles air-air [tirés en vol depuis un aéronef]des chasseurs français et alliés ou nos batteries antiaériennes.
Lire aussi la tribune | Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine : « Il nous faut augmenter considérablement la production et la livraison d’armes françaises »La couverture qu’apporteraient, par exemple, l’aviation polonaise à Lviv ou les Français à Odessa assurerait un soutien à l’économie de ces régions et soulagerait la défense ukrainienne. Instaurer une zone de protection aérienne ne nécessite pas d’intercepter les avions russes eux-mêmes. A l’instar de la récente intervention américaine face aux bombardements iraniens, une telle opération défensive ne saurait constituer une déclaration de guerre à la Russie.
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S’inscrireA l’heure où les Etats-Unis débloquent enfin les fonds nécessaires à une aide militaire attendue par l’Ukraine depuis six mois [61 milliards de dollars ont été envoyés à Kiev en avril], l’Union européenne ne doit pas ralentir mais, au contraire, accentuer ses efforts. Nous devons comprendre que nous, citoyens européens, sommes à un tournant de notre histoire. Notre mobilisation effective est indispensable à la survie d’un monde régi par des règles communes à tous et non par la force brutale de quelques dictateurs.
Premiers signataires : Galia Ackerman, historienne, rédactrice en chef de « Desk Russie » ; Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur ; Gilles Chevalier, contrôleur général des armées (2S); Vincent Desportes, général de l’armée de terre (2S) ; Jonathan Littell, écrivain ; Pierre Raiman, historien, fondateur de l’association Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre ! ; Sylvie Rollet, professeure émérite des universités, présidente de Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre ! ; Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po, senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) ; Xavier Tytelman, consultant en défense ; Michel Yakovleff, général de l’armée de terre (2S).
Retrouvez la liste des autres signataires ici.
Collectif
Et si on envoyait Supercopter ?
Mais avec quel argent comptent-ils faire cela ? Ils voudraient qu'on envoie tout le matériel de défense que nous possédons là-bas, et après on se retrouve à poil en cas de conflit chez nous, parce que n'oublions pas, nous sommes les suivants.
Avec le même argent que maintenant. Les avions sont déjà en pologne et en roumanie hein, il suffit de donner l'autre, et ensuite c'est des missiles à produire.
Avec quel argent ? Et le carburant ? Et le salaire supplémentaire du personnel en mission. Tu penses qu'un avion en opération c'est le même coût qu'à sa base ?
Tu penses que les forces déployées pour l'OTAN ne sont pas déployées ? Sinon avec l'argent magique de la dette comme tout le reste, quelle question à la con. Tu demandes aussi avec quel argent les autres politiques sont mises en place ?
Oui.
Et qu'on devrait quitter l'OTAN, un coup de pute, une trahison de Sarko.
On était déjà dans l'OTAN quand il est arrivé au pouvoir. C'est le commandement intégré que l'on a rejoint, pour autant, on n'a toujours pas de bases américaines chez nous, c'est à l'est que ça se passe maintenant qu'il y a l'UE.
Mais avec quel argent comptent-ils faire cela ? Ils voudraient qu'on envoie tout le matériel de défense que nous possédons là-bas, et après on se retrouve à poil en cas de conflit chez nous, parce que n'oublions pas, nous sommes les suivants.
Conflit contre qui? Les russes? Et bien justement que ce matériel serve maintenant à péter du matériel russe. Parce que c'est pas les perte humaines qui vont les arrêter mais faire Moscou Paris à pied, c'est long
Oui.
Et qu'on devrait quitter l'OTAN, un coup de pute, une trahison de Sarko.
Sarko a rencontré poutine et a réalisé qu'il fallait mieux renforcé l'otan que laisser les autres démilitarisés de l'europe jouer solo.
Sarko était un génie.
On était déjà dans l'OTAN quand il est arrivé au pouvoir.
Au pire, tu peux me dire que Mitterrand avait déjà ouvert la porte, François Fillon, Jupé et Chirac baissés leur culotte, mais c'est bien Sarko qui nous y a remis réellement dedans. Quand on ne fait pas partie du commandement intégré, nos armées et nos armes dissuasives ne sont pas sous le contrôle de l'OTAN et donc des USA, on reste souverain de nos armées et nos armes. Là, on n'a plus de contrôle sur cela, si l'OTAN veut déployer le CdG en Mer Noire, on doit y aller.
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