Jakovazor a écrit:Ca fait partie de l'equilibre d'un paquet de gens. Donc ca devient difficile quand tu dois tout arreter pour un temps indéterminé.
ca fait plusieurs fois que cet argument revient dans les discussions que j'ai/j'entend à propos des mesures sanitaires arbitraires qui sont appliquées. J'ai même eu des amis disant, en gros, "si je peux pas faire de festivals cet été je vais devenir fou". Ou le désormais célèbre "mais ou je vais pouvoir acheter à picoler le soir moi maintenant ?"
Honnêtement, ça me fait peur de penser qu'on puisse être à ce point "faible", physiquement et mentalement, pour en arriver à penser ce genre de choses. Mais c'est pas juste une question de faiblesse, c'est ce manque de "plasticité" mentale qui me fait vraiment peur, cette incapacité totale pour certain à se dire "ouais, la situation est comme ça, il va falloir que je m'adapte".
Bon sinon ma sœur (enseignante en primaire) a probablement attrapé le covid. Grosse grosse fatigue, rhume, courbatures, etc.
Test aujourd'hui, réponse dans 72h. Ca fait deux jours qu'elle râle de la situation. Elle n'a bien sur pas mis en place toute ces petites choses qui auraient pu l'aider afin de préparer sa rentrée : rependre le sport (elle avait le temps, non ?), faire plus attention à ce qu'elle mange, s'assurer d'avoir un système immunitaire solide avant d'aller affronter des classes de 30 enfants bourrés de germes, passer du temps dehors et au soleil, etc.
J'ai eu l'air con tout l'été en lui disant tout ça. C'est difficile de pas être le frère casse-couille "je te l'avais bien dis" maintenant.
SojaMoule : "Tu perds ton temps, c'est l'asile et je t'emmerde. Dans ta forteresse de certitudes apprises à l'école ou dans tes lectures, tu n'es pas le dépositaire de la vérité absolue."
Reblochon : "As-tu quelque chose d'intéressant et constructif à dire ? Oui ? Lâche toi ! Non ? TA PUTAIN DE GUEULE D'ATTARDÉ, tu la fermes. Bisous"