mr_zlu a écrit:Ma nana a trouvé ça génial, en grande partie parce qu'elle m'a dit avoir vécu un paquet de situation en tant que nana étrangère qui débarque à Paris. Enfin génial comme un gros bonbon sucré quoi. J'ai pas trouvé ça atroce non plus. C'est ultra calibré mais j'ai trouvé ça plus nuancé que toi apparemment.
Ma nana a trouvé ça atrocement mauvais, et elle a vécu un paquet de situations similaires en tant que nana étrangère à Paris et à Lyon
D'ailleurs j'ai "savouré" quand elle a dit "tellement de situations de manque de respect complètement hors sol mais par contre pas un seul 'wesh mamzelle' dans la rue" ?
Ensuite franchement j'ai eu du mal à voir la nuance, la nana arrive dans une boîte où :
- La patronne est une pure connasse anti-metoo qui ne vit que pour chier sur l'héroïne, même après avoir trouvé des attaches avec elle,
- Le moche est apparemment complètement incompétent et un gros mec bien glauque dont 80 % des répliques sont biiite, biiiite, cuuuul ; paradoxalement c'est le seul (avec le noir) à pas vouloir se la taper,
- Le noir qui est sympa mais pas trop et qui en fait n'a aucune utilité dans l'histoire,
- Le chef de la boîte de parfum harceleur de merde anti-metoo qui lance "ça sent la pute" lors de sa première rencontre avec l'héroïne,
- Le fils du couturier qui a envie de se la taper,
Et ensuite les autres persos :
- Le voisin du dessous, premier plan avec le polo un peu déboutonné genre "je m'appuie sur la porte l'air de rien", et qui ouvrira par la suite la porte torse nu (non mais l'objectification c'est mal tu comprends),
- Sa copine dont la mère veut tout savoir sur les performances sexuelles de ses gamins (c'est normal en France) et dont le daron aime se prélasser à poil alors qu'il attend des invités (il a une bouteille de champagne devant la bite looooool),
- La copine chinoise qui claque "Tous les Parisiens sont méchants et ils trompent tous leur conjoint, c'est normal"
- Le mec sympa recontré à une soirée, super romantique jusqu'à ce que tout d'un coup "AAAH TA CHATTE TA CHATTTEEEE",
- Le prof de sémiotique qui tente l'approche classe et qui vire trou du cul imbu de lui-même pour aucune raison
- Son ex-copain qui en deux semaines passe de "je t'aime j'ai réservé mes billets" à "non en fait va chier"
- La fleuriste qui lui chie dessus direct,
- La concierge qui lui chie dessus direct,
La quasi-totalité des personnages soit veut se la taper, soit lui chier dessus, soit les deux. Alors qu'on soit bien d'accord, si Emily était arrivée comme stagiaire dans une boîte de JV ou serveuse dans un PMU, pourquoi pas (t'as vu les stéréotypes, je pourrais écrire la saison 2), mais dans une boîte de marketing de haut vol au centre de Paris, le fossé ne devrait clairement pas être si grand.
Après il y a quand même toute cette ambiance qui traite à la légère le harcèlement des femmes, presque comme une blague en fait, ce qui me paraît complètement contradictoire de la politique habituelle de Netflix. Moi je m'en fous hein mais venant de la boîte qui a viré Spacey, voilà quoi. Enfin on appréciera la blague sur le "lol elle s'est tapée un gamin de 17 ans looollllll", ça tombe bien vu que 17 ans c'est l'age of consent en Illinois, comme ça pour un Américain on s'approche du statutory rape sans y entrer lolllll.
Ne pas comprendre Booba c'est ne rien comprendre au rap. Pire encore quand t'en fais l'image du rappeur bas du front qui ne sait pas ecrire. Et je peux meme pas te dire d'arreter de resrer bloquer dans les 90's, a cette epoque il faisait le crime paie, bordel. - Jakovazor