Sujet : Le grand thread du Connard d'or de 2015
C'est l'heure du bilan, et le moins qu'on puisse dire, c'est que 2015 fut un très très bon millésime de filsdeputerie. Connards, enculés, mange-merde et suceuses de tous bords et de toutes obédiences ont fait une ronde et ont dégainé ; l'Histoire en retiendra que les chargeurs étaient loin d'être vides.
Et on commence avec le favori :
Le PS
Pet coulant de la cinquième république, le PS a tout donné cette année pour figurer dans ce classement. La France d'en bas attend encore le retour d'une éventuelle mesure de gauche, mais le PS est aux abonnés absents parce qu'il est parti faire les 400 coûts avec le MEDEF, sans se rendre compte que celui-ci le tape régulièrement pour s'acheter des clopes, mais Gattaz lui a promis de le rembourser en Kinder Surprise dans deux ou trois ans alors ça va.
En attendant que Gattaz rembourse les cigarettes, le PS tente de s'encanailler avec les cons du fond qui ont toute la street cred. Il en a un peu marre d'être le chouchou de Marianne, la prof principale que tous les élèves rêvent de violer en se disant que tout ira mieux à la kermesse du 14 juillet. Du coup, il fait la lèche au caïd de la classe, le FN, le simplet aux parents racistes qui rackette les maigrichons à lunettes à la sortie de l'école, ainsi qu'à Les Républicains, celui qui a essayé de changer de nom pour éviter qu'on se souvienne que ses parents volent dans les caisses des commerçants du quartier. Dommage qu'il soit un peu illettré et que tout le monde se fout de sa gueule parce qu'il a choisi un nom qui sonne mal. En plus il est rageux, il ne parvient plus trop à s'imposer vu que le PS copie toutes ses idées pendant les contrôles.
La liste des idées idiotes du PS cette année est trop longue pour établir une liste ci-après ; on citera en vrac la surveillance généralisée inspirée par Gandhi (si), la déchéance de nationalité, le non-changement de cap après des régionales désastreuses sauvées de justesse, des mesures économiques favorisant les entreprises et pas les travailleurs, le plafonnement des indemnités aux prud'hommes et oh attendez je parle de l'UMP ou du PS là ?
Manuel Valls
Manuel Valls est au socialisme ce que la Catalogne est à l'Espagne, ce qui expliquerait d'ailleurs sa tendance à chier sur la Constitution. Valls, c'est ceux qui en veulent le moins qui se le mangent le plus, et quelques citations seraient ici de bon aloi :
« Pas de juridisme, avançons ! » (en collaboration avec Frédéric Lefebvre)
« La sécurité est la première des libertés » (en collaboration avec Jean-Marie Le Pen)
« Il y a un risque à saisir le Conseil Constitutionnel » (en collaboration avec l'époque de la collaboration)
Fervent défenseur de la politique parentale du « si y'en a un qui faute, c'est tout le monde qui prend », Valls a profité de l'incartade meurtrière de 7 ou 8 débiles profonds pour passer des lois qui mettent à l'amende toute la société, en n'oubliant pas au passage de mettre son cul sur la rambarde pour lâcher des colombins bien chauds sur la perruque des juges qui passent en dessous (son deuxième passe-temps favori après jouer au « La bonne paye » avec Gattaz). Bien entendu, on ne s'improvise pas bon parent, et c'est sans surprise que sa punition, en plus de peser sur les finances familiales, n'a eu pas d'effet et n'a pas pu empêcher d'autres gogolitos de se faire sauter quelques mois plus tard.
Robert Ménard
Surnommé le « Cow-boy du Sud-Ouest » ou encore « La Dixième Croisade », Robert Ménard n'aime pas les voleurs, les fils de pute et les auvergnats, ce qui tombe bien car dans son imaginaire ce sont tous les mêmes.
Colomb des temps modernes, Ménard a mis le cap vers la France du passé toutes voiles dehors en tentant une route qui n'était pas sur les cartes et a fini par découvrir un nouveau monde de débilité. Entre les publicités au 7.65 automatique, les expulsions de réfugiés en personne et la vindicte contre les kébabs, Ménard veut son Texas à lui et il veut que ça se sache.
Les taxis
Caste professionnelle parmi les moins aimées de par leur conduite, leurs conversations du 14ème siècle ou encore leur incapacité à prendre en charge la carte bancaire en 2015, les taxis ont cette année fait de leur mieux pour que tout le monde les déteste. Tabasser des conducteurs uber ? Tabasser des usagers d'uber ? Bousiller une voiture de flics banalisée en pensant que c'était une voiture uber ? Les taxis, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
Le taxi, anus des métiers de service : nécessaires, mais si on pouvait s'en passer on le ferait volontiers.
Les terroristes
Si le gouvernement Valls est ce qui arrive quand on file les clés de l'entreprise à des mongoliens, les attentats sont ce qui arrive quand on file trop de moyens à des décérébrés. Saluons quand même leur efficacité : ces mecs, avec leur bac - 3 et cinq kalashs, ont plus de poids sur la législation française que 40 millions d'électeurs.
Paul Bismuth
Année après année, bismuth se rappelle à notre bon souvenir en faisant des saillies dignes d'un geyser giclant du caca. L'année fut chargée : une récupération politique d'un attentat, des amalgames et des sophismes à ne plus savoir qu'en faire, des effets d'annonce idiots, les traditionnelles casseroles de Bygmalion et compagnie, bref il est toujours aussi digne d'être Président de la République Française. Concluons par quelques citations :
« Quand on consulte des images de djihadistes, on est djihadiste »
« Je voudrais leur dire qu'on a reçu un coup de pied au derrière, mais que c'est pas parce que vous voulez renverser la table que vous descendez de la voiture dont vous vous abstenez de choisir le chauffeur »
« Il n'y a pas eu d'attentat en France entre 2002 et 2011 »
Nadine Morano
Nadine, c'est la tata xénophobe un peu paumée mais qu'on invite toujours aux repas de famille parce qu'on sait qu'on se marre toujours bien. Cette année, tristement, sera probablement sa dernière (et première) dans ce classement, sa sortie sur la race blanche ayant été jugée « pas classe » par bismuth, qui s'y connaît en déclarations incendiaires et a donc sorti le carton rouge. C'est donc un Connard d'or pour l'ensemble de sa carrière qu'il convient de fêter ici.
Voilà, c'est tout pour cette année 2015. Je vous souhaite une belle année 2016 pleine de gros enculés.