Sujet : Mad Mad Mad
Mon jet se pose sur l'aeropuerto de Madrid Barajas par une matinée ensoleillée de décembre, il est approximativement 9H18
Por supuesto, ma visite de la capitale espagnole est purement touristique, je saute dans le tromé bien propret pour prendre possession de mes appartements dans le barrio huppé de Salamanca.
Caramba! c'est assez coquet.
je vérifie la bonne tenue de la literie pouvant supporter 3 ou 4 chicas à la fois et of course, que le mini bar soit bien achalandé, sinon attention au scandale à la réception:
je ne suis pas ici pour sucer des glaçons, non plus.
Ah, Madrid !!…flâner dans les ruelles autour de la Plaza Major ou de la Puerta del Sol, savourer un bon verre de vin au comptoir de la Casa Labra, bar emblématique madrilène, ou prendre un mojito dans un bouge quelconque, admirer les toiles de Goya ou Velazquez au museo del Prado. Donc, j’aurais pu perdre mon temps à faire tous ces trucs chiants conseillés par le Routard ou autre guide de poche. Ne pas visiter leur putain de Prado serait un acte de barbarie caractérisé mais ils ne filent aucun tuyau sur les choses essentielles.
Comme aller aux putes par exemple.
Drôle de routards d'opérette !
Rapide tour de la ville
le Palais Royal, c'est choucard à l'intérieur mais on ne peut pas prendre de photos ou se torcher dans les rideaux, il y a des gardiens dans toutes les salles, que ces mecs doivent se faire ierch des journées entières, comment peut on supporter un boulot pareil?
La Plaza Major, il y a un monde incroyable partout en ville, ça devait être plus calme à l'époque du regretté Franco.
Plaza de toros heureusement il n'y a pas de corridas, je n'aurais pas supporté que l'on fasse du mal à l'une de ces braves bêbêtes
mais l'arène est magnifique
Madrid by night
La nuit est tombée, un petit tour dans les clubs serait de bon aloi, je hèle un taxi "emmenez moi aux putes, s'il vous plait!"
En Espagne, on peut s'offrir ce genre de familiarité avec un chauffeur de taxi mais méfiez vous ce n'est pas partout comme cela.
Il m’est arrivé un incident facheux à San Diego, California USA il y a une dizaine d’années, j’ai eu maille à partir avec le shérif local, un certain John Walkenworth si ma mémoire est bonne, un homme plutôt âpre qui voulait me coffrer pour baisage illégal de pute selon les lois de son conté de mes deux.
C'est une arnaque classique pas facile à détecter au téléphone, j’avais déniché une agence dans les pages jaunes à la section massage, qui au téléphone refusait de dire quoi que ce soit sur ses prestations, au-delà d'un simple mas.sage. Comme le prix du mas.sage était plutôt celui d'un rapport complet, j'ai supposé qu'elle ne voulait rien dire au téléphone de peur que l’agent Malone du FBI n’écoutasse notre conversation sur des micros cachés par Conchita, la femme de ménage mexicaine infiltrée du motel.
Enfin bref.
Une heure later, je vois arriver un clone de Paris Hilton (en moins moche quand même) à qui il m'a été impossible d'enlever sa gaine Playtex et qui demandait une rallonge pour tout ce qui allait au-delà du simple mas.sage donné en tenue légère (« I would like to fuck your little ass, baby » demandé poliment).
Et là, elle me fait le screening & co, appelle en utilisant le téléphone de la piaule, sans me demander. Puis elle commence à me poser des questions bizarres. J'aurai du lui demander de partir. Elle empoche le paquet, et me pose des questions sur un ton plutôt étrange, m’exhortant d'être explicite. Le problème aux US c'est que le client est systématiquement arrêté, et que certaine femme flic font du racolage, dès que le client dit oui il est mis en garde à vue.
Ne jamais prendre de street walker. On a fini au bar où je lui ai payé un Coca.
Aux US, à l'hôtel il ne faut jamais donner l'argent de la main à la main mais le poser sur la table de nuit, on lui désigne sans lui dire de le prendre, concrètement on a pas donné de pesetas. Lui faire jurer qu'elle n'appartient à aucune Police, si elle est flic elle n'a pas le droit de mentir (enfin, les flics non corrompus bien sûr, euh si ça existe)
Mais fort heureusement, il existe des pays civilisés comme l’Espagne où l’on peut aller trainer les putes le cœur léger (et revenir aussi les burnasses – et le portefeuille- allégés)
Situé au rez-de-chaussée d'un centre commercial dans le centre ville, Plaza Colon (du nom de l'inventeur du cancer du même métal), le Hot Dream ressemble tout simplement à une boite de nuit basique, se voulant classieux quoique plutôt banale et sans déco particulièrement chéebran.
Ceci dit, l'endroit n'est pas laid, et le petit personnel (portiers & barmen) bien élevé et fort affable. Un endroit parfait pour un homme de gout comme Monsieur Maurice.
Il est très tôt (21 o’clock à ma montre à quartz) ,je suis le seul client et une nuée de bombes zatomiques de 20 à 30 ans, des "pibones" toutes sud américaines papillonnent autour de moi dès mon entrée et vous l'aurez compris amis de l’asile, à partir de là je n’ai eu d'yeux et d'oreilles que pour elles, tout mes sens sont désormais en alerte d'autant plus que j’avais affaire à du haut standing : élégamment et sobrement vêtues, parfumées discrètement, sourire permanent dévoilant des quenottes bien blanches, riant à mes saillies toutes plus raffinées les unes que les autres (« my name is Maurice, Mister Maurice » + œillade de velours furtive et complice…), conversation de bon niveau, humour subtil... bref un cheptel de qualité, quoi.
Nom de Dieu de putain de bordel de merde,il y a de véritables avions de chasse dans le tas, des bombasses intersidérales, des Panzers 1939 à direction assistée… Mais quand il y a trop de filles, on ne sait pas laquelle choisir. Terrible dilemme !
Après moult hésitations j’élisais une dénommée Brenda , petite colombienne à centre de gravité abaissé, qui ne s’appelait plus Brenda mais Natalia une fois revenu à l’hôtel en taxi. So what the fuck ?
La voila qui s'ablutionne le pilou pilou
elle me présente un clitoris bien propre!
Elle n’avait pas le meilleur physique du lot mais semblait la plus sympa mais se prétendait être une déesse du mas.sage manuel et avait l’air extrêmement souple ou niveau de la langue. And of course, full service...
Nous nous sommes aimé follement. Deux heures. C’était beau comme le concerto n°3 « Allegro ma non tanto » de Sergei Rachmaninoff.
Elle reviendra pour une visite de courtoisie le lendemain soir mais sans passer par la mère maquerelle…
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Musée de la Reine Sofia, tout près de la gare Ali-ocha. Je vous rappelle tout de même que ma visite est touristique et culturelle.
Si j’avais Dali en face de moi, je lui dirais : »Bon sang Salvador ! je le soupçonnais depuis fort longtemps mais cette fois l’incertitude n’est plus permise : vous êtes bel et bien daltonien.Vous devriez consulter »
Guernica de Picasso est assailli par des hordes de touristes en goguette, je me suis senti pris en otage, cette merveille est censée représenter l'horreur de la guerre
ce tableau est tellement laid qu'il est fascinant mais il rappelle les heures sombres de notre histoire...
Mes amis, place à la poésie
Le Chant des Morts de Pierre Reverdy illustré par Picasso, c'est trop putain de beau, cherchez le sur l'internette ça vaut le coup d'oeil
"Terre à terre
Vague reflet de la température
Je ne suis que moi même
Dans les yeux du miroir
La vague qui parfois soulève ma mesure
Et rejette une épave
A l'approche du soir..."
L'art et la poésie ouvre l'appétit c'est bien connu
et ça donne envie de fourrer aussi !!
Natalia est revenue
Elle s'attache les cheveux avec son string pour passer sous la douche
une rigolote, je vous le disais
bon dieu,j'ai les burnes comme des raisins secs, c'est plus de mon âge de sabrer des petites jeunettes
Parque del buen Retiro
une sculpture amusante dans le Palacio de Cristal
Après une visite d'une demie journée au monastère de El Escorial à San Lorenzo situé à 50 bornes de Madrid, je suis sur les rotules
cet aéroport est wonderful ; Roissy CDG c'est un bidonville à côté
vous avez vu mon beau crane dégarni dans le reflet de la glace?