Sujet : Doomsday
Vous me connaissez, les films post apo,
c'est mon dada.
Doomsday et un film mélangeant méchants politiciens anglais comploteurs, virus tueur, écossais en armure et punks à chiens méchants à la ken le survivant.
Le tout avec une babe en guise de swat qui doit sauver le monde en 46h00.
Vous le sentez mal? Je m'attendais pareillement à une belle merde, mais c'est pas mal du tout (même si c'est pas crédible ni philosophique, certes).
Quelqu'un en a peut être parlé dans un spoil rapide mais je n'ai pas trouvé, donc voilà une review avec plein d'images car je sais que vous n'aimez pas lire beaucoup.
Dans les années 2000, une sorte de super lèpre, "the reaper", dévaste l'Écosse.
Ca commence avec la longue file de survivants qui essaye de fuir, et se fait buter par l'armée, ouais comme dans à peu près tous les films avec des virus que j'ai pu voir.
On y voit une maman confier sa fille qui s'est pris une balle dans l'œil à un hélico de l'armée:
Après avoir essayé de trouver une solution propre, les anglais décident finalement d'ériger un grand mur en acier blindé et des miradors tout le long de la frontière.
Des secours viendront "plus tard". Bon bah en fait non on va juste les laisser crever:
Des bateaux armés patrouillent et tout objet volant est abattu, de même pour ceux qui tentent de passer. Pendant 30 ans, l'Écosse est en quarantaine.
Depuis quelques années, les sentinelles, depuis robotisées, n'ont rien buté depuis des plombes, la population a du s'éteindre. Tout va bien donc.
Sauf qu'une épidémie du même virus commence en plein cœur d'un ghetto d'un Londres dégueulasse et surpeuplé.
L'homme de l'ombre qui utilise le premier ministre pantin a des infos top secrètes: des photos satellites des survivants écossais. Si ils ont survécu, c'est qu'il y a un remède au virus.
Ils envoie donc une équipe de swats et 2 docteurs, dans des super APC blindés, ils ont 46h00 pour retrouver les travaux de l'équipe médicale abandonnée 30 ans plus tôt ou un vaccin quelconque.
Le major commandant tout ça n'est autre que Rhona Mitra qui est anormalement bonne pour une anglaise:
En bonus elle a un œil de verre High tech qu'elle peut balancer et utiliser comme caméra avec sa montre, comme quoi en 2030 ils existent encore:
Ehh oui, c'est la petite qui a grandi.
Ils arrivent tranquille avec leur APC jusqu'à l'Hôpital central où l'ancienne équipe travaillait, et là c'est le drame: ils se font dégommer façon Black Hawk Dawn par des dizaines de punks à la ken le survivant, tel ce poulet coco écossais avec une belle crête rose:
A partir de là ça part en couille méchamment.
Les swats se font presque tous buter, sauf un docteur, le sergent black, et Rhona qui est capturée par le boss des sauvages.
Il a peut être l'air aussi con que le méchant dans waterworld, mais il a compris comment être un bon chef aimé de tous:
Du rock, des putes qui bougent leur cul, et surtout du bon swat grillé. Eh oui, ils sont devenus cannibales.
Pendant que le boss fait la fête, sa favorite qui a un bon look:
Se fait décapiter par Rhona qui s'échappe.
En fuyant elle libère une jeunette habillée à la robin des bois plutôt qu'en punk, qui la mène sur les terres de son père, qui lui est un petit seigneur médiéval.
Après avoir fui à l'aide d'une vieille locomotive et traversé un complexe militaire même pas désaffecté, ils se font capturer par les troupes du seigneur:
Chez lui c'est mieux organisé, mais pas beaucoup plus propre, sans parler du fait qu'ils ont l'air de s'emmerder bien plus que les punks.
J'ai bien aimé les jolis vitraux avec le symbole Biohazard dans la salle du trône.
Pendant ce temps, à Vera Cruz Londres, la grippe A arrive avec 20 ans de retard:
Le ministre est contaminé par un vilain de la plèbe, mis en quarantaine, il se suicide. Encore un détail peu crédible, un politicien qui prend ses responsabilités:
Le seigneur de la ville médiévale n'est autre que le docteur Kane, le type dont ils étaient partis chercher les travaux.
Il a pété un câble et se la joue catho intégriste, tout est impur, sauf eux, les survivants.
Le vaccin? Il n'y en a pas, seul les plus forts ont survécu, comme du temps de la peste.
Il envoie Rhona dans l'arène pour qu'elle y meurt. Malgré que ce soit assez inégal, elle défonce le maitre d'armes de Kane devant les yeux de la foule consternée:
Hop, ils fuient, repassent par la base militaire désaffectée, et ils en profitent pour ouvrir les containers qui dorment depuis des plombes.
Ils y trouvent une caisse de vieux mobiles avec GPS qui suffira pour l'équipe d'extraction parce qu'elle s'est fait piquer le sien, et trouve surtout une grosse Bentley (ou un truc du genre):
Bien sur son ami black va mourir, comme dans 99% des films où l'ami du héros est noir, c'est la tradition, même dans un film ou on ne respecte rien.
Histoire de coller un gros vent aux cheveux des hommes de Kane.
Mais c'était sans compter Sol qui veut sa revanche, et se pointe avec un petit groupe d'engins très mad max, dont un avec la crampe en guise de décoration.
Il a lui même le cadavre de sa meuf sur le siège de gauche.
C'est parti pour un bon coup de mad max 2 avec la grosse Berline qui remplace l'interceptor.
Sol se fait buter. Ah oui je vous avais pas dit, c'est le frère de la fille de Kane, donc son fils aussi. Mais osef en fait, surtout depuis qu'il est mort.
Le méchant homme de l'ombre arrive, récupère la fille de Kane.
Il lui avoue qu'il va laisser macérer un peu le virus histoire de nettoyer un peu la racaille, avant de penser à l'antidote qu'ils feront à partir du sang de la fille qui est immunisée.
Le major joue la conne, dit ouioui mais enregistre tout avec son œil bionique.
Elle passe enfin à l'adresse que sa mère lui avait écrit 30 ans plus tôt et pleure avec son unique œil devant ses vieux jouets.
Son chef la rejoint, et elle va lui donner l'enregistrement pour qu'il fasse tomber le vilain politicien, sans doute avec l'aide de Mediapart.
Le major se reprend, monte dans sa Bentley et retourne dans la ville de Sol. Devant les punks ébahis, elle balance la tête de leur ancien chef à leur pied, et c'est maintenant elle la reine:
The end.
Alors, oui, c'est du nawak. Mais ça bourrine et c'est parfois original (les décors de Glascow abandonné et l'écosse en post apo, ça change du désert nucléaire habituel).
Malgré le fait que ce soit un remix de braveheart, mad max 2, 28 jours plus tard, beaucoup de New York 1997 (le temps compté, les différents clans, l'arène...) et V for Vendetta pour la caricature des politiciens, ça reste un film agréable à regarder.
Bien sur il ne faut pas trop se poser de questions comme
-"comment un simple mur en acier protège d'un virus?"
-"pourquoi dirait on que ça fait des siècles qu'ils ont été abandonnés alors que ça ne fait que 30 ans?"
-"que foutent des containers avec une berline ou des smartphones dans une base militaire écossaise?"
-"Pourquoi le réseau mobile n'a pas évolué en 30 ans et sa mobicarte fonctionne direct?"
Et pleins de détails du genre. Mais après tout, ce n'est pas pire qu'un film de super héros ou un james bond avec un méchant coréen en power armour.
Puis bon on est prévenu: c'est du gars qui a fait dog soldier.
Un moment de ciné post apo rigolo et assez saignant.
+Un bon gros pot pourri
+Des punks avec des crêtes colorées et des battes cloutées comme on en fait plus
+Rhona Mitra
+Bien gore
+Quelques clins d'œils rigolos
-Un bon gros pot pourri
-Ni finesse, ni surprises