Sujet : Ce qui est sur mon gueu-blo ce retrouve ici.
Bon, pour faire court, je me suis mis à écrire une grosse merde en plusieurs épisodes. C'est sur mon blog nofrag, que vous connaissez tous. Donc, je en posterais ici que les derniers épisodes (à vue de nez, il ne doit en rester plus que deux ou trois), pour les précédents, demerdez vous (allez, je vous aide Mon blog).
Bon, c'est bien sûr de la merde parce que c'est fait par moi, mais c'est gratuit donc prenez :
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Mardi :
Je me réveille assez tard, aux environs de midi. Quand j’emmerge, je fais pas très attention à la forme qui est à mes côtés. Ce n’est que lorsque je me met à m’habiller et que je découvre des fringues qui ne sont pas à moi en bas du canapé que je regarde qui était à côté de moi.
Oh merde ! C’est Yukio. Rester calme. La seule explication logique est qu’elle se soit endormie sur le canapé avec moi. Par contre, comment expliquer alors qu’elle ait retirée quelques uns de ses vetements si elle tombait de fatigue ?
Oh non... je ne l’aurais quand même pas fait ? Certes, c’est une fille magnifique. En temps normal, j’en serais surement tombé amoureux. Mais là ..
Et si c’était moi qui était coupable là dedans ? Imaginons que je suis bourré et que je profites du fait qu’elle est affaiblie pour abuser d’elle. Putain non, j’aurais quand même pas pu faire ça !
Bon, se lamenter sur mon sort ne me sert à rien. Faut que je trouves un truc avant qu’elle ne se réveille. Je pourrais toujours la ramener dans sa chambre...
Je la prends aussi délicatement que je peux et la ramène sur son lit, puis je fait un deuxième aller-retour pour lui rapporter ses fringues. Pour tuer le temps avant qu’elle ne se réveille et me descende à coup de ingram, je vais prendre une douche.
Dans l’eau, un flot de question m’assaillent : J’ai couché avec elle ou pas ? C’est moi qui ai abusé d’elle ou est-ce qu’elle était consentante ? Je l’ai quand même pas mise enceinte ?
En fait, c’est surtout cette dernière question qui me paraissait la plus importante. Comment pourrais-je gérer cette situation ? En fait, c’est simple, je ne pourrais pas la gérer. Je pourrais toujours lui cacher ce qui aurait pu se passer cette nuit si elle ne le découvre pas, mais si elle tombe enceinte, ça sera vraiment la merde pour moi. Bof, après tout, je vais encore adopter la démarche que je fais à chaque fois que je suis coupable : je m’excuserais dès que je la verrais.
Je sort de la sorte de baignoire et me rhabille. En sortant, je vois Yukio boire un café, à peine habillée. Bon, faut que je lui dises, elle saura m’excuser.
-Yukio-chan...
-Oui quoi ?
Merde, elle a l’air de si bonne humeur. C’est pas humain de me faire souffrir comme ça Destin !
-Je voulais te... dire que... Je suis désolé pour hier soir. J’espère que tu me pardonneras.
Ca y est, c’est dit, je n’ai plus qu’à endurer sa colère, puis tout sera finit.
-Désolé pour quoi ? C’était très bien, surtout la deuxième fois.
Je m’attendais à tout, même à ce qu’elle se jette sur son arme avant de me transformer en vieux truc troué, mais pas à ça. Non seulement, j’ai pu le faire avec une fille magnifique, mais en plus, elle a aimé. Et deux fois en plus...
-Je m’en souvenais pas...
-Ben ouais, t’étais à moitié bourré. Tu t’es même endormi sur moi après...
-Putain la honte...
-C’est pas grave. Je t’aime bien...
Je me tais pendant quelques secondes.
-C’est bien à seize heures pour l’avion ?
-Seize et quelques ouais... J’ai appelé un taxi, il arrive dans environ une heure. Tu penses vraiment que ça marchera ?
-Si on est bien synchro ouais. Sinon, il doit bien y avoir un autre manière...
-Prions pour qu’on ait pas à le faire à la nage si ça foire ! En fait, je voulais surtout savoir comment on ferait une fois qu’on sera au Mexique.
-L’avion atterit à Mexico hein ?
-Ouais...
-T’as une carte ou un truc dans le genre ?
Elle me montre une petite mappemonde. A peu près grand comme mon poing, ce qui explique que ça va être dur de lui montrer exactement ce que j’ai en tête.
-Là bas, on choppe le premier bus vers Tijuana, qui est à la frontière avec la Californie. Puis on décidera là-bas si on passe la frontière légalement ou non... Même illégalement, ça doit pas être si difficile, il y a des dizaines de milliers de mexicains qui la passent chaque année alors...
-Je te fais entièrement confiance. Si ça foire, ça sera ta faute.
-Ca plante seulement si tu te plante.
Je rassemble mes affaires et prend mon sac. J’ai remarqué qu’à chaque fois que j’étais stressé, je me mettais à boire beaucoup d’eau. Cette fois ci, j’ai dû aller au moins six fois au robinet.
Totalement à part, je continuais de penser que je ne l’avais pas fait avec elle.
-Je sais que ce n’est vraiment pas poli de demander ça, mais, on a vraiment couché ensemble ?
Elle repousse un peu les cheveux qu’elle a sur le cou et me montre un suçon en souriant.
-Tu vois ?
-Ouais. Mais en fait le pire, c’est que je ne m’en souvienne pas. C’est plus ça qui m’énerve.
-Pour te donner un petit indice, je dirais que je ne savais pas que les européens aussi fantasmaient sur les tenues de lycéennes...
-Oh non... pas ça. Tout mais pas ça...
-On est jeune, ça a rien de grave. C’est si on avait cinquante ans qu’il faudrait s’inquiéter...
La qualité rhétorique de cet argument étant incontestable, je me contentis de continuer à attendre ce putain de taxi, le ventre à moitié vide, angoissant comme un porc. Je ne comprenais pas comment elle faisait pour rester aussi calme. A sa place, j’aurais déjà pété un cable. Mais en fait, en y réflechissant, je suis à la même place qu’elle ! Moi-même, je m’étonne parfois.
J’entend un coup de klaxon dans la rue. Il est là. On descend, on met nos valises dans le coffre, on monte et on y va.
-T’es pas triste de quitter ton pays ?
-Un peu ouais, mais bon, c’est que temporaire.
-J’ai faillit me faire descendre deux fois en trois jours... Ne prend pas ça comme une partie de plaisir.
-T’es toujours en vie non? Si toi tu arrives à survivre, tout le monde le peut...
-Ca, c’est bas. Bon, une fois qu’on y sera, tu resteras bien avec moi. En fait, je pense que ça pourrait aider si on avait l’apparence d’un couple.
-Ca ne serais pas plutôt pour satisfaire des idées perverses ?
On y est. Le même aéroport qui m’avait amené ici. L’enregistrement se passe sans problêmes, nous avons tous les deux nos passeports.
Par contre, l’étape du détecteur à métaux me fait toujours autant flipper. Je me repête le plan dans la tête : on se met dans la file, on met le vieux nambu tout pourri dans la poche d’un mec, si possible baraqué pour qu’il resiste au flics, on s’arrange pour toujours rester derrière lui, et, lorsque les portiques sonneront, on profitera de la panique pour passer.
Ca paraît simple, mais ça va être hard...
On se met dans la file. Le mec devant nous fait un bon mêtre quatre-vingts-dix. Je m’arrange pour glisser discrétement le flingue dans la poche de son imper, qu’il tient dans son bras. Bon, il m’a pas remarqué, tout baigne...
Plus que trois personnes à passer avant notre homme...
Plus que deux...
Un. Je ne sais pas si c’est Yukio qui serre le plus ma main ou l’inverse.
C’est lui. L’alarme se déclenche. Un douanier s’approche du gars et lui demande de retirer tous ces objets métalliques. Il dit qu’il n’a rien. Il réessaye. Ca sonne encore. Il regarde dans son imper et en sort le nambu, l’air hébété. Tout le monde le braque. Il le jette. Tous les flics se jettent sur lui alors que l’alarme sonne encore.
C’est le bon moment. On passe le plus discrétement possible, pendant que les flics enserrent le type. A première vue, on ne se fait pas remarquer, toute l’attention allant sur l’homme qui lutte en criant. On fait dix pas... puis vingt... cinquante... On est hors de portée.
Je la regarde et lui sourit.
-Ca a marché...
-Je suis un peu triste pour ce pauvre type, t’as surement pas compris ce qu’il disait, mais j’ai entendu son appel au secours.
-Il est innocent non ? Ils vont trouver des empreintes qui ne seront pas les siennes. Ca devrait suffire. En plus, si ils regardent les vidéos des caméras de surveillances, ils s’appercevront qu’on leur l’à mise bien profond...
-Tu veux dire qu’ils ont mes empreintes ?
-Seulement les miennes... Je l’avais essuyé, puis attrapé bien fermement avec des doigts humides pour qu’ils aient seulement mes empreintes. Tu risque rien.
-Et toi ?
-Rien à foutre.
On passe les trentes prochaines minutes au bar duty free. On parle de tout et de rien. Elle me raconte en détail la nuit dernière.
-Quand tu disais que tu m’aimais bien... Tu voulais dire quoi ?
-Que je t’aimais bien pourquoi ?
-Abandonne...
L’enregistrement se passe tranquilement. On embarque. Je lui laisse la place côté hublot.
Ils nous passent « Harry potter 2 » avec un plateau repas dégueulasse. La viande est tiède et caoutchouteuse, le yaourt douteux, la salade maigre comme le courage d’un expert comptable et je pense qu’il n’existe aucun mot dans le dictionnaire pour qualifier la purée. Le seul truc sympa, c’était les mini-canettes de coca à volonté
Bon, c’est pas tout ça, mais on arrive. Par le hublot, je vois Mexico. Si mes souvenirs sont exacts, c’est à la fois la ville la plus peuplée et la plus poluée du monde. Parfois, l’homme est un con. Ici encore.
En sortant de l’aéroport, je respire pour la première fois l’air vicié de Mexico. Comment des gens peuvent-ils vivre ici ? C’est limite irrespirable. Je choppe le premier taxi que je vois, directoin, une gare pour bus plus ou moins en centre ville. En trajet, je remarque que le chauffeur nous fait, autant qu’il peut, passer par des quartiers riches. Je lui laisse un bon pourboire.
On est pas là pour faire du tourisme. Donc j’entre directement dans la gare routière. En cherchant un peu, on trouve. Bon, j’admet que j’ai du gueuler pour me faire comprendre de la caissière, mais bon, l’important c’est que j’ai obtenu ce que je voulais. Le bus part dans une heure. Je vais m’asseoir dans un coin et j’attend. Heureusement que j’ai appris à attendre...
On y va enfin. L’avantage de ce type de transport, c’est qu’il n’y a pas de portiques à métaux. Personne de sensé aurait l’idée de détourner un bus mexicain pour le faire s’écraser sur la Maison blanche.
Le bus est remplit jusqu’au toit. Je remarque que les classes aisées se trouvent plutot vers l’avant et que les classes plus pauvres vers l’arrière. Moi, je suis au centre, ce qui fait que je dois à la fois supporter la bourgeoise coincée du cul qui est devant et la femme avec ses septs gosses de derrière.
On arrive à Tijuana aux alentours de minuit.
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Donc voilà, un épisode chiant, sans fusillades aucunes, sasn morts, sans sexe, sans prise d'otages (SPOILER). Si vous avez des questions, posez les, je me ferrais une joie d'y répondre. (Et je vous fist-fuck jusqu'à l'os pour l'orthographe).
and my troubles start melting away