Alors on est passé devant la chambre de la jeunesse le 6 nov.
*******************
Le DPJ (Directeur de la Protection de la Jeunesse) arrivait avec des recommandations comme suit :
- le pere et les enfants auront des rencontres non-supervisées regulieres allant d'un apres-midi au debut à une fin de semaine complete par la suite. Le but est de renouer les contacts.
- nous nous fixons comme objectif que les enfants retournent vivre chez leur pere d'ici fin juin apres la fin de l'annee scolaire.
En preparation ils avaient demandé aux enfants si ils acceptaient ces rencontres. Le plus jeune etait content, surtout parce qu'il n'y avait plus de supervision. Le plus vieux montrait encore de la reticence, mais ce n'etait pas un non categorique, il disait surtout que pour le moment c'etait non, qu'il ne voulait pas me voir.
Nous on trouve cela debile, parce que tout le travail positif d'une rencontre est immediatement detruit par les autres d'en face qui ont la garde des enfants.
*******************
De notre coté, on gardait une position identique sur les mesures à prendre et ce depuis le debut (avril l'annee derniere). Les enfants devraient etre sorti de ce milieu aliénant, non neutre, les placant en conflit de loyauté entre le pere et les autres ... et meme entre les grands-parents et la mere (j'explique pourquoi plus loin).
Suite aux recommandations d'un psychologue expert (travaillant d'ailleurs souvent pour le DPJ), il parassait evident qu'on etait devant un cas d'alienation et qu'il fallait s'attaquer au maillon faible, soit le plus jeune des deux. En sortant celui-ci, en le ramenant chez nous car il ne pose pas reellement de probleme, ca aurait permis au plus vieux de relativiser la situation et peut-etre de briser son alienation. On a prevenu le DPJ qu'on irait dans ce sens devant le juge, mais que nous sommes au courant que de toute facon 90% du temps le juge prend fait et cause pour les recommandations du DPJ et qu'alors nous travaillerons avec eux pour atteindre leurs objectifs. Nous avons suggéré que le plus vieux soit placé dans un pensionnat pour etre liberé du conflit de loyauté et qu'il puisse reflechir sur un terrain neutre... tout en sachant qu'il nous detesterait pour cette idee, chez les grands-parents c'est les vacances !
*******************
Alors le 6 novembre grosse rigolade.
On apprend par l'mange merde d'avocat de la mere que celle-ci est en guerre contre ses parents qui ont la garde de ses deux enfants.
1- elle les trouve trop permissifs. elle dit qu'ils ne font rien pour eduquer les enfants (tiens elle se reveille, on le dit depuis des mois !)
2- les parents lui ont coupé les vivres (ils payaient son loyer, les frais d'manges merde d'avocat, etc.) et en plus ils ont fait une demande pour recevoir les allocations familiales (qui sont données aux gens chez qui les enfants vivent) et donc les retirer à la mere qui s'est bien gardé de le dire au gouvernement. Risque meme d'y avoir des mois à rembourser pour elle. C'est la guerre entre eux, ca ne va pas etre long avant que cela degenere vu qu'il est question d'argent.
Ensuite on apprend que les enfants refusent totalement de nous parler et de nous voir. Les deux ! C'est evident, ils ont vu les recommandations du DPJ disant qu'ils reviendraient chez nous au mois de juin. Fini les vacances chez mamie et papi, ca les fait chier. Surtout le plus vieux qui a du dire à son frere de la fermer et de faire comme lui (comme d'habitude). Conclusion, le DPJ se retrouve dans une impasse, ses recommandations tombent à l'eau parce qu'ici, un enfant de plus de 14 ans (et meme beaucoup moins agé si il exprime clairement ses envies) a le "droit" de decider ce qu'il veut faire et où il veut vivre. Il a une totale liberté au niveau medical, meme les parents ne peuvent voir son dossier sans son consentement ! C'est un pays de mongoles où l'autorité parentale est donnée aux gamins de plus de 14 ans !
Le 14 septembre, à la cour, on leur avait dit que ca prendrait au moins une journee pour denouer ce sac de noeuds, ils avaient preferée une demi-journée. Donc il y a eu un nouveau report. C'est maintenant fixé pour le 23 janvier je crois. D'ici là le juge a continué la decision interimaire du 14 sept, sauf avec une difference, le pere et ses enfants decidront eux memes de la date et du lieu des rencontres et cela sans supervision. Je traduis : on a tous envoyé promener le DPJ, ils ont encore le pouvoir judiciaire mais plus morale pour venir nous casser les couilles ; un obstacle de moins. Ah elles etaient pas contentes mes deux real-times babes qui suivent le dossier. C'est d'ailleur dommage que je ne puisse pas les voir aussi souvent.
bon j'arrete là parce que j'ai des trucs à preparer pour cet aprem, je reviendrai ajouter les details si necessaire plus tard.
« Je suis né d'un con, je mourrai comme un con » El Comandante Rebleauchón