Sujet : Comment j'ai failli rater mon avion, puis nan, puis si.
Ce matin j'avais un vol programmé à 10h20 chez Easyjet à destination de Liverpool.
J'ai cummulé toutes les conneries possibles :
Evidement, je glande dans le lit jusqu'à la dernière minute histoire d'être sûr d'être border line. Hum le grand frisson.
Après être arrivé à une heure où je ne voyais plus aucun moyen de grapiller les précieuses minutes qui m'empècheront de louper mon vol, je décide de mettre un slip et de quitter le lit.
Je me prépare tout ça, et hop destination la gare de Bourg-La-Reine ligne B. A priori j'en ai pour 50 min jusqu'à Charles de Gaulles. Je loupe le RER qui va vers CDG à 1 minutes, parce que papy demandait un renseignement au comptoir alors que la carte des RER se trouvait à 2 m du crouton.
Ok, pas de problème j'ai confiance, je l'aurai ce vol, je vais lire ça me changera les idées tiens.
J'entame un Agata christi (Heure zero), le bouqin commence bien, Agata ne présente pas le meurtre dès le départ mais tous les protagonistes, je passe donc mon temps à me demander qui va buter qui, c'est d'autant plus intéréssant qu'il y a de nombreuses combinaisons possibles. Pendant ce temps ... mon RER pour CDG passe...
Je sors la tête du livre quand il quitte la quai. Hum, pour l'instant je fais le sans faute. Je regarde avec dépit à quelle heure arrive le prochain, dans 10 précieuses minutes.
Ok, pas de problème j'ai confiance, je l'aurai ce vol, je vais continuer ma lecture.
Arrivé dans le RER, l'horloge tourne mille fois trop vite, et les arrêts me paraissent interminables. Pendant ce temps, tous les protagonistes se retrouvent reunis dans une maison perdue sur une île (un grand classique chez Agata). A 1/4 du livre, nous sommes le 15 aout, et le meurtre doit avoir lieu en septembre.
Je descends à CDG 2. Oh mais dis donc c'est marrant, pour rejoindre le terminal 3, il faut descendre à CDG 1. J'enchaîne j'enchaîne les amis. Je me jette limite sur les roues d'une navette, qui allait à CDG 1.Le conducteur très sympa se rend compte que je suis violemment en retard et fais un mini détour pour ma gueule. Il me dépose à 50 m du terminal 3, je cours comme un Korky avec tout mon matos.
Ok, pas de problème j'ai confiance, je l'aurai ce vol.
J'ai 1 min d'avance. La nana du check-in me voit arriver tout transpirant et tenter de me presser (sans blague, si je suis tout transpirant tu ne crois pas que c'est parce que je me presse pas depuis tout à l'heure grognasse).
- Votre nom n'est pas sur la liste
- Hein KWA ?
- J'essaye avec votre nom, j'ai une Regine mais pas de David.
- C'est nouveau ça, voila mon code internet pour ce vol, vous pouvez me retrouver avec ?
- Non !
- Il vous sert à quoi l'ordinateur ?
- Allez voir au comptoir.
Ok, pas de problème j'ai confiance, je l'aurai ce vol.
*Au comptoir*
- Bonjour, j'ai réservé pour ce vol et pourtant mon nom ne figure pas sur la liste.
- Quel est votre code internet.
- [...]
- Pendant qu'elle pianote, on papote, grand sourir et tout, je fais le beau gosse.
- Elle imprime une feuille avec tout ce qui faut pour aller sur Mars et je file au Check-in.
A ce stade je me dis, MOUAHAH JE L AI CE VOL ! DANS TA GUEULE MURPHY.
Un des vendeurs du comptoir, sûrement intrigué par le fait que mon nom n'apparaisse pas sur la liste du Check-in décide de me suivre.
Arrivé au Check-in, il stoppe la machine.
- Attends annule tout (il parle à la nana du check-in)
- Hein ?
- Votre vol est pour le 22.
- Ouai et bah ?
- Nous sommes le 15.
- Ahhh merde.
- Y'a sûrement moyen de me basculer sur celui là.
- Non.
- Arretez ils sont désertiques vos zingues.
- Faut changer les reservation ça prend du temps.
La dessus on fini au comptoir, la femme du comptoir se fait démonter la face parce qu'elle n'a pas callé que c'était pour le 22 au lieu du 15 (elle est aussi conne que moi, pour ça que j'aurais pu me la faire).
Bref, pour partir ce soir ou demain c'est 150 € en plus.
Je lui dis poliment d'aller se faire fist fucker par un A380 ©.
J'appelle MOMAN. Alors là attention.
- MOMAN ! Y'a un os.
- ?
- Il y a un problème avec les réservations, en fait je pars dans une semaine.
- Hein ? (à ce niveau de la conversation elle est encore calme)
- Ouai, j'ai légèrement déconné sur le site internet, j'ai vu lundi, j'ai cliké, j'ai merdé.
- [...] (partie où elle s'énerve)
- Bon MOMAN je rentre !
Avant de partir, je vais draguer une dernière fois la vendeuse.
Sans succès, impossible d'avoir un avoir me dit on.
Je rentre à la maison où je déplace le vol vers mecredi pour la modique somme de 40 €.
Mercredi faut VRAIMENT PAS que je le loupe.