Lire dans une autre langue faut déjà passer la barre des 10-15 pages pour s'habituer au style et se mettre en mode bilingue mais ouais avec les liseuses et les dicos ça va.
La plupart des romans passent tout seuls mais dès que c'est un peu plus soutenu moi perso je peine et j'abandonne.
Après avoir lu Alamut en anglais, je voulais continuer sur la lancée et lire Lolita en anglais. J'ai fait 20 pages avant de laisser tomber.
Sinon en vrac (au pif dans la liste comme d'hab):
Substance Mort de K.Dick
Très très bon comme tout le monde le sait. Dick était un consommateur et ca se voit
La liseuse de Paul Fournel
Ca se veut être un regard satirique sur l'édition à l'heure où les liseuses vont chambouler le tout. Mouais.
Vite lu, vite oublié. Sinon ils lisent (eux aussi) comme Umberto Eco sur Ipad
Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson
Le film en est pratiquement une copie carbone avec une Lisbeth un peu plus asociale/fragile et un Blomkvist plus bourrin.
La fille qui rêvait... de Stieg Larsson
Ayant fini le premier, j'ai forcément voulu lire la suite.
Moins bon en tous les points je trouve. Lent au démarrage, personnages peu crédibles et histoire somme toute bof.
Et mention à la crevette de Lisbeth qui avec son 1m50 et son corps de gamine fracasse 2 bikers de 100 kilos, se bat contre des boxers et se prend 3 balles dont un Headshot tout en ayant 3 milliards sur son compte en banque et hackant le réseau de la police.
Si on suit la montée en puissance de cette nana, elle devrait voler et foutre une rouste à Superman dans le tome 3.
La campagne de Russie d'André Castelot
Au pif toujours dans la liste et comme j'y connaissais rien ca tombait bien.
Le style est moyen et l'auteur est spécialisé dans les livres/romans historiques. Aucun coup d'éclat en gros.
Sinon que dire? 600.000 à l'aller et presque 0 au retour. Un Napoléon déconnecté de la réalité qui une fois entré dans Moscou, veut monter sur Saint-Pétersbourg alors que son armée est exsangue. Il attend, tourne en rond puis repart laissant la ville en feu.
Un général russe qui aurait pu l'écraser de nombreuses fois lors de la retraite mais ne le fait pas, le froid, la faim, la Bérézina qui est une rivière où se déroule la dernière bataille. Bizarrement le terme de Bérézina est infondé vu que les Francais n'ont pas spécialement perdus là-bas...mais c'est resté dans l'esprit collectif. A part une seule grosse bataille ultra sanglante, les deux armées s'évitaient la plupart du temps. L'hiver, les -30 et la faim ont tué les soldats...pas tellement les balles ou les canons.
Cette guerre c'est la guerre de la folie. La folie d'emmener un tel nombre d'hommes sans réelle ligne d'approvisionnement aussi loin dans les terres ennemies. Et folie de croire que l'hiver russe sera clément...
Ce qui est marrant c'est que 130 ans plus tard Hitler fera exactement les mêmes conneries.