Re : [lecture] now reading
Et si en plus tu savais ce que je n'ose pas dire là-dessus...
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Et si en plus tu savais ce que je n'ose pas dire là-dessus...
Et si en plus tu savais ce que je n'ose pas dire là-dessus...
Ben c'est ce qui arrive souvent quand on laisse les femmes écrire.
Ou lorsqu'elles se mettent à faire des conférences...
http://conferences.ted.com/TEDWomen/program/
Question Bonux : pourquoi en faire un site et une série de conférences à part ?
Pour que les hommes n'aient pas à se taper leurs conférences sur le véritable site.
aliocha a écrit:Ben c'est ce qui arrive souvent quand on laisse les femmes écrire.
Ou lorsqu'elles se mettent à faire des conférences...
http://conferences.ted.com/TEDWomen/program/Question Bonux : pourquoi en faire un site et une série de conférences à part ?
Ben c'est comme les jeux para-olympiques
Le véritable site de misogynes.
Spéciale cassedédi
"Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt" par le général Galland (qui commandait la chasse allemande durant la seconde guerre mondiale"
Pas pour tout de suite, j'ai du Miller avant.
Malgré des dizaines d'heures de cours de psychanalyse, des lectures de Freud, Lacan ou Klein, des discussions avec de nombreux psychanalystes, je ne connais pas une ligne de Jung, ni une idée, sinon celle des archétypes et de l'inconscient collectif — dont je ne me fait peut-être pas une bonne représentation du reste.
Je vais enfin en savoir plus sur le penseur préféré des rôlistes et des gamers.
"Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt" par le général Galland (qui commandait la chasse allemande durant la seconde guerre mondiale"
C'est intéressant à lire?
Le magasin des suicides de Teulé.
Je dois être un peu maso. Le dernier bouquin que j'avais lu de lui (mangez le si vous voulez) était à la limite de la malhonnêteté.
J'ai 3 autres bouquins en stock et je n'ai pas pu m’empêcher d'en lire un autre.
Je sais pas, j'ai envie de savoir pourquoi il cartonne. Il doit y avoir un truc, j'ai du tomber par hasard sur son bouquin le plus merdique.
Ahaha...non ça se vend parce que c'est facile à lire et que ça dure 100 pages.
Là aussi de la grosse grosse merde.
Ça se veut humour noir en racontant le quotidien d'un magasin qui vend du matos pour se suicider.
C'est juste nul.
Le pire c'est que j'ai limite envie d'en lire un autre. Genre Charly9 qui se veut historique...si c'est du genre de "mangez le..." ca promet. C'est tellement nul que tu veux voir jusqu'où ça descend (le fait que ça se termine vite aide aussi)
Quand tu penses que des dizaines de milliers de personnes achètent ça en pensant se cultiver...ça file le bourdon.
Les heures souterraines de Delphine de Vigan
Deux personnes dans leur quotidien.
Une nana poussée à bout dans son taff. Placardisée par le chef, elle encaisse depuis 6 mois...
Un médecin qui passe sa journée a faire des consultations d'urgence...de vieilles en conneries, il encaisse aussi.
C'est bien écrit, c'est noir, y'a pas un pet d'optimisme.
J'ai bien aimé.
Les anges n'ont rien dans les poches de Dan Fante.
Un roman autobiographique sur un écrivain complétement alcoolo qui vit dans l'ombre de son père écrivain aussi.
Vraiment bon.
Le mec est une loque qui entre deux cuites ne fait que des conneries.
En roue-libre, y'a que deux trucs qui le motive. L'alcool et oublier le fait que son père est en train de crever.
J'ai bien aimé le passage où complétement saoul dans l'avion alors que sa femme dort (aidée de ses somnifères) il fantasme sur l'hotesse.
Il se branle en cachette et s'essuit dans des mouchoirs, le tout pour le foutre délicatement sur le visage de sa femme.
À côté de moi ma femme dormait toujours, dans une paix abrutie, respirant avec peine entre ses lèvres ouvertes et gonflées. Une idée perverse m’est passée par la tête. Pour être quitte avec elle et son amant, elle qui ne me suçait plus depuis cinq ans et qui avait ouvert les cuisses au premier venu.
J’ai déplié les serviettes poisseuses et plongé deux doigts dans le magma blanchâtre. D’un geste vif, j’ai levé les doigts à hauteur de sa bouche et j’ai abondamment tartiné ses grosses lèvres, en prenant soin de glisser un doigt dans l’interstice entre la muqueuse et les dents du bas. Ce geste déclencha un réflexe – ma femme se nettoya avec la langue. Puis j’ai enfoui les serviettes humides dans son sac et avalé les deux plateaux-repas.
Oui, il est très bon le Fante.
Re-reading...
Un court texte qui peut "parler" même aux athées comme moi...
quatrième de couv' :
"Rédigé en hébreu quelque deux siècles avant Jésus-Christ, le Cohélet - ou l'Ecclésiaste - a toujours fasciné philosophes, théologiens et poètes.
Nombre de ses aphorismes sont passés dans le langage commun : "Un temps pour tout", "Rien de nouveau sous le soleil", "Vanité des vanités" ... Inscrit dans l'Ancien Testament, L'Ecclésiaste demeure un texte énigmatique dont le caractère religieux n'est pas évident. Ernest Renan en propose une des plus belles traductions qu'il fait suivre d'une étude sur l'âge et le caractère du livre."
Le plus chiant c'est qu'en cas de réussite faudra choisir entre boire ou conduire...
thedarkdreamer a écrit:"Jusqu'au bout sur nos Messerschmitt" par le général Galland (qui commandait la chasse allemande durant la seconde guerre mondiale"
C'est intéressant à lire?
Oui, c'est pas mal du tout.
Intéressant d'avoir l'autre facette de la bataille d’Angleterre.
Les 186 marches de Christian Bernadac.
Je ne l'ai pas encore terminé mais bon ça calme comme tout livre sur les camps.
Ce livre c'est sur Mauthausen un camp d'extermination par le travail situé en Autriche.
Le titre correspond aux nombres de marches pour atteindre la carrière de granit.
Descendre sans se casser la gueule, choper une pierre de plus de 20-30 kilos, remonter sans se casser la gueule ni s’arrêter, déposer la pierre en haut, redescendre etc...
10 heures par jour, 6 jour sur 7 le tout en mangeant une soupe par jour et sous les coups des kapos et autres SS qui n’hésitent pas à te pousser espérant te voir dégringoler les marches.
Tu glisses, tu tombes, tu lâches ta pierre ou si elle n'est pas assez lourde selon les critères du SS...tu crèves.
Par bastonnade, par les chiens, par balle, en te poussant du haut de la carrière, en te laissant dans le froid juste avec ta tenue minable de prisonnier quand il fait -15 ou en te jetant sur les fils barbelés électrifiés.
Ce n'est pas le choix qui manque.
C'est un camp "mixte" dans le sens où il n'est pas spécialisé extermination de pancakes comme d'autres. Pour eux de toutes les manières c'est simple. Ils descendent du train et on les tue de suite.
Y'a des russes, des espagnols, des francais "nuit et brouillard", même des allemands de droit commun.
C'est ce qui fait froid dans le dos d'ailleurs. Les Kapos étaient des condamnés allemands, des tueurs, psychopathes, brutes.
Un monde merveilleux où les intellos sont torturés et si t'as le malheur de porter des lunettes...t'es un intello.
Le fameux "Quand j’entends le mot culture, je sors mon Luger" de Göring.
Le plus incongru la dedans c'est l'arbitraire.
On peut te buter pour un pou trouvé (genre faut faire gaffe à l'hygiène) alors que d'autres malades gravement atteint vont se faire soigner.
Tu peux tout aussi bien mourir parce qu'a l'appel on avait décidé que le Nr 36451 était mort...et que tu étais le Nr 36451
Y'avait des memos pour faire bien manger les prisoniers, on notait tout sur des dossiers.
Des montagnes de dossiers, pour chaque mort une feuille indiquant qu'il est mort d'une faiblesse cardiaque ou une autre connerie du genre.
Tu te demandes à quoi ca sert de maintenir un semblant de droit et d'ordre quand c'est autant la négation de l'homme.
"Sympa" comme tous les récits du genre.
Petite précision (importante) : c'était un camp de concentration, pas d'extermination.
Tu te demandes à quoi ca sert de maintenir un semblant de droit et d'ordre quand c'est autant la négation de l'homme.
Ils faisaient ça partout, même à Auschwitz. Les pancakes qui n'étaient pas exterminés (parce que par exemple ils étaient mariés à des Allemands ou parce qu'ils étaient couverts par le régime) recevaient les avis de décès de leurs proches — en général pour insuffisance pulmonaire ou cardiaque.
Vu les conditions de vie et la durée moyenne de survie d'un prisonnier, on ne peut pas vraiment dire qu'il y'ait une grande différence entre un camp de concentration à la Mauthausen ou un camp d'extermination à la Auschwitz.
Mais oui tu as raison ce camp n'a pas la seule vocation de tuer des milliers de personnes...plus de les faire bosser (jusqu'à la mort).
Le pire dans tout ça, pour les quelques personnes qui croient encore à la Justice ou le Karma, c'est que la plus grande partie des petites mains qui faisaient tourner les camps n'ont pas eu de problèmes avec la justice une fois la guerre terminée.
Ils sont tous retournés dans la vie civile.
-Dis papi tu faisais quoi pendant le guerre
-Oh rien. Tu sais c'était pas aussi terrible qu'on le dit.
(papi part dans ses rêves)
La différence se situe au niveau de l'administration nazie qui avait prévu des camps réservés à l'extermination programmée des pancakes et des Tziganes* (comme Chelmno ou Treblinka II) et où le travail était réservé à des équipes tournantes qui mettaient les cadavres dans les fours, tandis que les camps de travail fonctionnaient comme des goulags** où on tuait les gens à la tâche, mais où on exploitait quand même leur force de travail.
On peut se faire une idée en comparant le nombre de survivants : Treblinka, une quarantaine sur un million (des Sonderkommandos qui ont réussi à fuir), Sobibor 50 sur 250 000 (idem), Chelmno, 3 sur 150 000.
Et donc ce qui fait la différence, c'est que les camps de concentration ne sont pas une spécificité allemande, on en trouve encore aujourd'hui, mais les camps d'extermination, si. Par contre, les officiers qui ont été attrapés ont été pendus ou enfermés à vie.
* Avec comme projet à moyen terme de passer aux slaves.
**D'ailleurs l'espérance de vie était la même, environ un an.
Oui effectivement mais en me mettant à la place des déportés, je me demande ce qui est le pire....sortir du train pour crever 1 heure plus tard dans la chambre à gaz ou me trimballer des semaines entières livré à des monstres insensibles où là j'ai 9 chances sur 10 d'y passer aussi en dépérissant au mieux à petit feu.
(le tout totalement au pif, tu peux tenir 2 h comme 2 ans).
C'est ce qui me perd toujours dans les discussions IRL les points de sémantique comme concentration/extermination. Tu as raison de bien faire la différence mais bon pour moi c'est un peu kifkif.
UN DÉTAIL DE L'HISTOIRE TOUT CA§
Alors pour le pire, oui ça va sûrement plus vite dans une chambre à gaz, mais savoure tes vingt minutes à casser les côtes de tes gosses en leur marchant dessus pour essayer d'avaler encore un peu d'air.
Le fameux "Quand j’entends le mot culture, je sors mon Luger" de Göring.
Attribué à tort, ça vient d'une pièce de théâtre: http://tatoufaux.com/?Quand-j-entends-le-mot-culture-je
Par contre, les officiers qui ont été attrapés ont été pendus ou enfermés à vie
Ou ont fait des documentaires chez Walt Disney et aidé la NASA.
Kekouse a écrit:Le fameux "Quand j’entends le mot culture, je sors mon Luger" de Göring.
Attribué à tort, ça vient d'une pièce de théâtre: http://tatoufaux.com/?Quand-j-entends-le-mot-culture-je
Je pensais qu'Aliocha allait me le faire remarquer
Ouais mais Göring le répétait sans cesse (ainsi que la plupart des généraux) et bon c'était pas vraiment le modèle de puits de culture.
Et même s'il n'a pas la paternité de cette phrase, il le pensait pour le coup. Pour une fois qu'un raccourci marche.
Sinon dans les camps les profs-universitaires-intellos ils avaient directement droit à un traitement de faveur.
Sinon je présume que tu voulais parler de Von Braun pour les nazis "récupérés".
Ouais il a indirectement buté un paquet de détenus au boulot pour faire ses bunkers à V2 et des anglais pendant les bombardements.
Mais ça m'étonnerait qu'il ait tué de sang froid quelqu'un en lui écrasant la gorge à coup de botte ou en lui explosant le crane avec un gourdin.
Le SS qui travaille dans un camp depuis 2 ans et qui tue 1-2 prisonnier par jour c'est un autre truc. Et y'en avait un tas de ces mecs qui ont des centaines de vies directement sur la conscience. Des mecs qui aimaient vraiment ca.
Une partie a dû se faire pincer mais la plupart ont disparu.
On parle de milliers de soldats.
Je vois pas trop comment tu peux reprendre une vie "normale" après ça.
Mais bon déjà je ne conçois pas le fait de tuer donc je me fais surement des idées. Les types ont du pour la plupart "oublier" ces quelques années et vivre leur vie tranquillement.
D'autres ont du aussi se faire buter incognito par les survivants.
PS:
Bon la photo NASA elle est bien mais il fait trop gentil, limite bienveillant.
Tout de suite avec les bons habits ca le fait moins hein
Ouais mais Göring le répétait sans cesse (ainsi que la plupart des généraux) et bon c'était pas vraiment le modèle de puits de culture.
Si on devait en choisir un pour ses décisions débiles et son incompétence, ce gros tas gagne haut la main.
C'était un grand comique par contre: "aucun bombardier allié ne survolera l'Allemagne" ou "les ravitaillements arrivent" (pour les gars sur le front de l'est).
Mais ça m'étonnerait qu'il ait tué de sang froid quelqu'un en lui écrasant la gorge à coup de botte ou en lui explosant le crane avec un gourdin.
Ouais enfin directeur de camp c'est pas non plus le petit chaperon rouge, il doit avoir les mains un peu plus sales que les industriels déjà pourris comme Bayer ou Varta.
C'est en tout cas fun de voir qu'un savoir utile peut passez outre à peu près n'importe quoi. Si il n'avait pas été le roi de la fusée et l'inventeur de la stabilisation par gyro, il aurait fini pendu comme les autres.
Si tu veux beaucoup plus proche voire pire que tes Allgemeine SS tu as les savants japs qui disséquaient leurs prisonniers vivants (ou autre expérience rigolotes et fort utiles) graciés en échange de leurs cahiers de notes.
Y'en a un qui est mort de sa belle mort y'a pas si longtemps, il était redevenu docteur civil.
Je vois pas trop comment tu peux reprendre une vie "normale" après ça.
Mais bon déjà je ne conçois pas le fait de tuer donc je me fais surement des idées. Les types ont du pour la plupart "oublier" ces quelques années et vivre leur vie tranquillement.
Ca me rappelle Salo ou les 120 jours de Sodome, avec les deux soldats ritals qui discutent peinard sur la fin de guerre imminente pendant que les autres tuent les ados attachés dans la cour "et toi?" "oh bah y'a ma femme qui m'attends"
J'ai adoré et je vais surement le relire. Anecdote personnelle rigolote, les distorsions physiques et temporelles que ressent le personnage lors de son voyage dans le sud m'ont tout de suite rappelé des trips que j'ai pu faire sous salvea. Quelqu'un d'autre l'a lu ?
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