Sujet : Mes vols vers la Cacalifornie
Vu que c'est MON THREAD et que j'ai envie de raconter ma vie parce que j’ai peur de l’avion, je vais vous raconter mes vols vers les states.
Tout commenca le jour ou j'ai dépensé 1200€ pour m'acheter un stupide billet d'avion vers les USA, j'ai ressenti un grand frissons.
La peur.
J'ai donc mis en oeuvre toutes sortes de solutions pour vaincre celle-ci:
Je m’étais acheté un jeu de simulation d’avion pour mieux comprendre ca marchait, ça m’a assez rassuré.
En plus de ça, j’ai pris des trucs homéopathiques qui soit disant calme les etats anxieux, ca marche pas du tout.
Allé :
A330 (CDG): Tout se passe bien, sauf que j’ai eu peur pour un passager, on a fait appel a un docteur et j’ai vu un steward transporter une mallette de premier soins.
L’avion était bien, sans plus. J’avais assez de place pour les jambes (je mesure 1m92).
Niveau divertissement et nourriture c’était sans plus non plus.
A320 (TORONTO PEARSON) : Pour ce vol, j’avais 1h30 de correspondance, arrivé plus un peu en retard et devant me taper toutes les étapes de sécurités pour aller aux USA (même si j’étais au canada). Les Américains aiment bien se moquer des français et de leur coté flemmard mais là c’était beau.
Plusieurs CENTAINES personnes venant des vols différents en transit, deux guichets ouverts.
2 papiers à remplir, ou il faut mettre 5 fois son noms (ok, j’exagère un peu).
Nos deux douaniers décident de prendre leur poser en même temps, plus personne pendant 10mins… finalement j’arrive et j’avais oublié de remplir un champ ou je devais mettre mon nom encore (il était juste au dessus) le mec me dit de refaire toute la queue… J’essaye de répondre, mais vu sa tête de con j’abdique. Heureusement qu’un mec d’air Canada me dis de rester à coté de lui pour remplir LE champ oublié.
La je passe à un autre guichet avec une douanière plutôt mignonne mais farouche. Je me dis, je vais la jouer « frenchy », je sors mon plus beau sourire et je parle de manière mielleuse, elle s’en fou carrément. Elle me dit juste qu’en gros je me suis trompé partout et que j’avais mal rempli le formulaire... je deviens tout blanc, elle repasse par-dessus au stylo noir pour corriger tout ça, après avoir côtoyé la connerie je peux vous dire que la sympathie est encore plus flagrante. Je la remercie sincèrement une bonne dizaine de fois, toujours aucun rictus sur son visage de robot. Je m’en fou.
J’avais déjà 10min de retard sur l’heure de départ initiale mais une hôtesse au sol d’air canada me dit de courir.
J’exécute et l’avion était aussi en retard donc j’arrive juste au début de l’embarquement.
Ouf, mais j’ai bien couru et je suis bien stressé.
J’entre donc dans l’avion, hôtesses jeunes et SUBLIME contrairement à l’Airbus, vieux et pas très propre.
On m’installe juste sur l’aile, sortie de secours. « YOUHOU » !
L’hôtesse vient me faire un speech : « Si un signale ‘emergency emergency’ s’enclenche vous devez absolument faire… blah blah… pour la sécurité de tous ».
Je n’avais déjà pas assez de pression comme ça… C’est la que notre CDB, nous annonce, dans un patois anglais que nos chers CDB aiment bien utiliser, qu’il s’excuse pour le retard et qu’il ne sait ce qu’on nous a raconté mais que le problème était dû au système de climatisation et qu’ils avaient trouver un moyen visiblement bidouillé pour qu’on ne meurt pas de chaud.
Il ajoute ensuite, qu’il allait allumer un moteur avant l’autre ce qui n’était pas une procédure normale, pas super rassurant mais s’il nous le dit c’est que ce n’est pas bien grave.
Enfin j’entends un bruit, comme si on allumait le moteur (forcement il venait juste d’en parler) et qu’on y arrivait pas. Comme le bruit d’une perceuse qui tourne dans le vide et ceux pendant 15 bonnes secondes. J’imaginais bien le CDB : « tu vas t’allumer bordel !! ».
Je ne suis pas rassuré du tout, a chaque plaque de ciment sur la piste j’entends un petit « boum », je cherche le sourire rassurant d’une jolie hôtesse, rien du tout, elles font la gueule… mon cœur bats vite, trop vite.
V1, on décolle… et à quelques mètres du sol rotation, au moins 30 °. Ca doit surement être normal mais dans l’état ou j’étais voir une rotation si proche du sol ça m’a impressionné. J’ai cru que c’était fini…
Finalement, non Very Happy
Reste du vol en mode « attaché vos ceintures turbulences » mais rien de méchant.
Je sais que ne j’ai rien vécu d’extraordinaire, mais le fait d’avoir été stressé, d’être fatigué a amplifié toutes mes émotions.
Concernant l’atterrissage San Francisco, approche assez spectaculaire (magnifique) au milieu de l’eau mais beau touché tout en douceur.
Petit bémol mes bagages sont restés à Toronto, rien de bien étonnant étant donné que j’ai du courir pour attraper mon vol…
Un livreur est venu les rapporter le lendemain soir sans aucuns autres soucis, juste quelques minutes au téléphone. Nickel !
Retour :
A319 :
Alors la, je suis arrivé bien en avance, plus préoccupé par le fait de quitter ma chérie que de mourir en avion Smile
30 minutes de retard, je m’en fou j’ai une correspondance de 3 heures sans trop de formalité, et je verrais plus tard que les canadiens sont mieux organisés.
Je rentre dans l’A319 (NEW GENERATION !), tout refait, tout beau, tout propre. Ecran individuel avec plein des films, séries, documentaires. J’étais heureux, j’étais malheureusement par contre la fenêtre (seul endroit ou je peux dormir) et la place pour mes jambes pas super à l’aise entre deux personnes. Je n’ai pas dormi.
Décollage tranquille même si j’entends encore ce bruit de perceuse tournant dans le vide, je commence à me dire que c’est normal. (Si quelqu’un peut me dire ce que c’est, j’en serai ravi), durant le vol et l’atterrissage Montréal, rien de spécial à signaler excepté un appel à un docteur, encore.
B667 :
Longue correspondance, formalités simples et rapide, je mange un peu.
Une fois entré dans l’avion, à ma grande surprise, je suis placé à coté de la sortie de secours… L’avion était assez vieux, et moins confortable que l’A330. L’hôtesse à l’intelligence de me demander si je me sentais capable d’être responsable en cas d’évacuation, je ne joue pas le macho et je réponds que « non, pas trop ». Pour éviter d’embêter tout le monde, j’accepte la première place qu’on me propose, juste derrière moi mais coté couloir… Je rencontre une personne avec qui je parle, un soldat canadien allant vers l’Afghanistan très intéressant… Première fois que je parle vraiment à quelqu’un dans l’avion et pourtant je suis sociable.
Décollage tranquille, je remarque que les ailes ont l’air tordu, dans le sens ou elles montent.
Particularité Boeing ?
Pas grave.
Pour l’atterrissage, le CDB avait dit au début du vol qu’il y avait du vent sur Paris. J’ai trouvé l’avion bien penché lors du touché, trop penché. Je ne sais pas si c’était normal, si c’est les ailes qui m’ont donné cette impression, bref je suis vivant et triste de revenir de vacances.