Sujet : HELLFIST 2007 / KOHLANTA - Même combat -
Comme MoTT est nettement plus calé que moi niveau music et vu que j’ai fait la route seul de mon coté voici le Hellfist tel que je l’ai vécu et sans description des groupes (par contre va y avoir de la tof ! A vos « toshop », prêt, partez !) :
Départ de Toulouse, seul, vers 17h30. Température au sol 28°. Je pars en short / T-shirt. (Ndlr : je pars avec la voiture de ma copine qui n’a pas toujours pas fait mettre sa carte grise à son nom. Elle a acheté sa bagnole y a plus de 3 mois, à cela rajoutez le fait qu’elle est assurée mais qu’elle n’a pas la vignette verte) Et hop c’est parti pour un peu moins de 600 bornes !
Au bout de 3 heures de route je croise au moins 3 compagnies de CRS sur l’autoroute. Là je me dis qu’un comité d’accueil risque de m’attendre au péage avec contrôle des papiers obligatoire, en plus la voiture fait un bruit de dingue. Je passe par la nationale pour finir le trajet.
Arrivé vers 22h30 j’ai le plaisir de découvrir qu’ici il fait 15° de moins et surtout qu’il pleut des chats, des chiens, et des veaux morts ! Je vois pour la première fois « IRL » le Duke qui paye son mètre 95 et dans son ombre apparaît MoTT qui semble mesurer au moins 1m60 [c’est jeanant quand même, (oui, je sais, se moquer c’est jeanetit comme attitude)] !
Là commence un périple sans fin, de nuit et dans la boue. Heureusement j’ai pu compter sur l’aide de Duke et d’un groupe d’anglais originaire de Manchester, tous à donf de speed (Ndlr : oui oui des amphétamines !).
Grace à un certain général JulienGWski, un habitué des campagnes de guerre en milieu hostile, j’ai pu posé mon bivoik en environ 3.5 secondes :
[size=40]PLOP §§§[/size]
réalisé sans trucage
Vous pouvez noter les flaques d’eau autour de ma tente.
Une fois installé c’est enfin l’heure de l’apéro. Je leur ai amené un petit « Jurançon ; Cuvée du Roy », un vin blanc fruité et moelleux de chez nous (juste à coté de chez mox) qui a fait son effet.
Le lendemain on se réveille avec un ciel typique de ce bled de merde. Les tentes se sont multipliées pendant la nuit comme par magie-noire (c’est certainement l’œuvre de Satan).
Avant :
Après :
Sans transition voici l’intérieur de mon palais :
Après un p’tit dèj de champion c’est parti pour le HELLFIST §
De jour on voit enfin le chemin qu’on s’est tapé la veille, de nuit et sous la pluie :
L’entrée (ou la sortie) du camping :
Pour arriver au festival il faut contourner une nationale et des exhibitionnistes anglais :
Nous arrivons enfin devant l’entrée du festival :
Après un peu d’attente nous rentrons enfin. A l’intérieur, mêler aux enceintes qui crachent du métal non stop, nous observons des offres commerciales certainement conseillées par un Imax local …
Les autochtones sont accueillants, voici par exemple un membre de la tribu des « Kro-blanc » :
A noter, la palme du mec couillu... ou inconscient... il s’agit d’un pogo :
Korn était « la bête d’affiche » de ce festival :
Après un très bon Slayer enchaîné d’un gros Cannibal Corpse, nous regagnons sous la pluie et de nuit nos appartements... et là C EST L INCIDENT §
La tente de MoTT et Duke, certainement montée par des ouvriers moldaves en situation irrégulière, n’a pas tenu face à la puissance des éléments déchaînés ce soir là. Cartman MoTT fait son caca nerveux mais après une bonne nuit de sommeil dans sa bagnole et 3 Lexomil nous pouvons enfin rire tous ensemble de cette situation au combien lolesque :
Voici en vert kaki ma tente (à droite) et je ne pense avoir besoin de vous décrire la leur ...
Les jours suivant il a fait presque beau. Les rencontres se sont multipliées. Voici de vrais japonais venu du Japon exclusivement pour le hellfest :
Des maltais qui parlaient un peu français (deux phrases en fait : « le jarhedin est jolieuu » et surtout « j’ai le prépuce infectié ») :
Quelques photos de nous :
Quelques moments inoubliables :
A noter qu'un pote à moi a pissé dans la fosse (enfin dans la boue) parce qu'il voulait pas perdre sa place, j'étais bien explosé.
Je n'ai pas pu le prendre en photo dommage !
Avant de finir je tenais à remercier tout particulièrement nos amis cascadeurs allemands :
Merci à tous et à l’année prochaine !