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Je vois que je ne suis pas le seul à étailler mon vocabulaire anglais en mattant south park.

Viol Island! L'avenir je vous dis!

Bah, j'aurais bien aimé joindre l'utile à l'agréable.

[size=6]*grillé*[/size]

Oui, donc mon histoire, c'est comme Lost, le premier épisode déchire pour attirer tout un tas de pèquenauds, et bon bah, forcément, le deuxième zode, retour de bâton dans ta gueule...bah là, c'est pareil, tu t'es gaussé comme un porc sur mon histoire en voulant connaitre la suite, maintenant, tu vas l'avoir ton épisode 2 avec des photos une illustration faite sous paint et tu vas comprendre, même s'il y a rien à comprendre, mais en fait, si. De toute façon, tu vas pas lire mon pavé.

WARNING: ce feedback ne contient pas de scène à 3, ni à 2 et euh...à 1 aussi...
Bon, déjà, départ dimanche 12 Août, direction Saint-Étienne, au bout de 100 kilomètres, première douleur anale: l'autoroute faisait une espèce de S avec les premières boucles qui descendent pour finalement remonter avec un pont au dessus de l'autoroute, si t'as pas compris, c'est normal, bref pas de flicaille à l'horizon et des flics qui se postent dans une montée, haha ça existe pas! Bah en fait, si, pépère dans leur caisse sous le pont à l'ombre, joli flash: "Bwah, c'est qui le con qui a bourriné sans voir les flics, oh le con quand même!" */me regarde dans le rétro* */me se retourne pour voir quelque chose* *moment de solitude* *autoroute désert*. Ah oui le voyage est devenu tout de suite plus calme...jusqu'à la frontière suisse où j'ai compris ce qu'était la répression: "Putain, qu'est-ce qu'ils sont lents ces suisses, olalala, ça rame sur cte autoroute, puis, limité à 120km/h, oh les boulets quoi, mais c'est marrant toutes ces petites boites vertes sur le bord de la route." 300 bornes sur l'autoroute suisse = une vingtaine de radars fixes plus les mobiles pas vus. Bah putain, Sarkosy, à côté, c'est level tafiole. Mais les suisses ont la technique, suffit de suivre une voiture qui roule à 130km/h qui va faire éclaireur pour la dizaine de voitures qui la précéde et qui va payer pour nous (j'aime les quiqui et alors? enfin...euh ta gueule), bref, cette technique marche plutôt bien, enfin...si j'ai toujours mon permis dans quelques semaines. Mise à part l'état de certaines parties de l'autoroute suisse "Putain, allez, encore une couille et c'est mon pneu cette fois!", bah en fait non, j'étais juste le seul péquenaud à rouler sur la voie de droite qui était gruyèreuse *Tchic Tchac*, le reste de la route était cool si on oublie le fait que j'étais méga en retard et que j'ai du bourriné comme un goret.

Arrivée à Konstanz, Allemagne.

Le changement d'ambiance est radical, surtout que j'arrivais à fond les ballons, debout sur l'accélérateur ("Mais avances, avances bordel§§§"), le bras poing droit levé gueulant "A moi les allemandes!" en direction de la frontière, on arrive direct dans la ville de Konstanz, on passe donc de 120km/h (officiellement, officieusement:140-150) à 50 (officiellement et euh...officieusement), donc tout de suite, l'ambiance est posée.

J'arrive à trouver par magie son quartier, mais pas son appart', je demande en anglais à un couple en leur montrant un bout de papier avec l'adresse dessus et me dit:"What is this?" *me montre le mot Konstanz*, putain, c'est le nom de la ville où t'es connard. 30 minutes plus tard, après avoir demandé à tout un tas de péquenaud et m'être trimballé mon sac de 100 kilos (au moins), je trouve son appart', je frappe à la porte...au bout de 10 minutes et m'être pété la main à force de frapper, ça ouvre: "Oh, j'avais pas entendu" "Euh, ton appart' fait la taille d'un chiotte", exténué, affamé, la main droite pété, les deux bras explosés, le séjour commence sur les chapeaux de roues.

1 heure après mon arrivée, je me tape une bouffe avec son copain, la bouffe était infecte, l'ambiance aussi, la tête dans le cul après avoir passé 7 heures assis dans ma caisse, et le soir, un mal de bide à cause de la bouffe. Je retourne à l'appart où je dors (chez elle quoi), bah oui mais non, ça va faire 1h30 que je suis arrivé dont 1 heure à bouffer, bref je connais pas la ville. Je me perd. Il est 21 heures et l'éclairage public allemand est moyen-âgeux. Après avoir trainé dans les rues, effrayés quelques vélos avec ma gueule de violeur, je trouve enfin l'appart', j'allume le couloir pour pouvoir mettre la clé, c'était la sonnette, je réveille tous le bâtiment. Et j'ai pas dormi de la nuit. SUPER. Pour résumer, j'ai niqué toute possibilité sociale avec les voisines après les avoir réveillés au milieu de la nuit, j'ai mal au bide et au cul, j'ai ainsi découvert l'exotisme des chiottes allemands avec leur assiette à merde, j'ai peut-être plus de permis,je suis crevé et je suis certainement en train d'être recherché par la police allemande. Ne t'inquiètes pas, c'est ma dernière péripatéticienne...jusqu'au voyage de retour.

Alors le séjour, je ne connaissais pas du tout l'Allemagne et ce fut une excellent surprise, l'état de Baden Wartemberg est l'un des plus riches d'Allemagne et Konstanz et ses alentours ont eu la chance de ne pas être bombardés durant la WW2, ça a donc gardé toute son authenticité, de plus, la ville est la plus petite ville étudiante d'Allemagne, par conséquent, la ville est bourré à craquer d'étudiants et d'étudiantes.
Je m'attendais également à trouver une société assez proche de la société française, et en fait pas du tout, leur société est beaucoup plus libéral, plus moderne que la notre, les gens sont beaucoup plus ouverts, ils font moins la gueule qu'ici, les gens sont également beaucoup plus respectueux, en particulier envers l'environnement, j'ai jamais vu autant de vélo de toute ma vie: 100-150 vélos alignés les uns à côté des autres, ça fait bizarre, l'eau du lac est également cristalline, ça change de la merdasse des eaux françaises, ils sont peut-être parfois un peu trop carrés, je me suis fait engueuler par mon amie allemande parce que je laissais passer les gens hors passage piéton: "Mais bordel de cul, chui tout seul sur la route, je roule à 40, je vais pas l'écraser, enfin si, mais faut nettoyer la caisse après.", et le coup du feu rouge piéton avec aucune voiture à moins de 300 métres "Euh, y a personne là, on peut passer.", "C'est rouge, c'est interdit de passer", "Bon, ok..."

La région est quant à elle est magnifique, très riche, que ce soit d'un point culturel, économique ou encore historique, il faisait über beau et chaud, j'ai particulièrement apprécié l'île de Reichenau. Bref, ça tuais bien la gueule quand même.

J'ai aussi découvert la vie étudiante qui est assez différente de la vie étudiante française, du moins de la mienne, tout d'abord, ils ont des vrais bibliothèques, celle de Konstanz prend tout un étage et ils ont également un magasin pour acheter des bouquins et les étudiants y vont au moins, elle est ouverte très tard pendant l'été, et 7 jours sur 7, un truc inconcevable en France, ils ont également un terrain de jeu où ils peuvent faire de l'escalade, de la voile, du beach volley, des barbecue, soit gratuitement, soit vraiment pas cher. Et niveau seske, ils n'ont pas l'air de se faire chier, on (enfin elle) m'a expliqué que les allemands restaient maximum 3 semaines sans copine avant d'en trouver une, vu le nombre de filles qui m'ont invités au bout de quelques jours, je veux bien les croire. Bref, Konstanz a tous les avantages de la campagne (calme, propre, tranquille, etc...) et de la ville (beaucoup de magasins, activités culturelles, de la bonasses...).

Pour finir, cette semaine était malgré tout sympatoche, rencontré pas mal d'allemands et d'allemandes, la région est assez belle même si je plutôt resté aux alentours de Konstanz malgré une intrusion dans le territoire suisse pour aller à Saint Gallen.

Post Rectum:
Dire que je me suis fait chié à écrire ce pavé même pas drôle...et euh...si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas.

Yup, c'est le même.
J'essaierai de poster un chtit feedback sur cette semaine avec en feature course-poursuite avec la police française, du grillage de bouchon et un champignon atomique...enfin, presque.

Han, on se connait?
Et pour info, je part à Konstanz: le lac, son université, ses étudiantes...et euh, c'est tout. Je suis en caisse de toute façon, donc y a toujours moyen de se trouver des endroits sympas.

@Napalm
La réponse con du jour:
Ah? Mais c'est qu'il parle allemand en Allemagne? Putain, mais fallait me prévenir. Bah, en fait elle parle très bien français, donc à la base, ça devais être un peu ma roue de secours, à la base...

De toute façon, faut pas trop s'enflammer sur ce voyage, je vais peut-être me faire chier autant qu'un un rat mort, ou même le contraire, bref, w8 and see.

La Banque Postale plus exactement.
Pour 3 semaines de glandes totales, j'ai reçu 1200 euros (incluant une prime dont je n'ai jamais compris la raison: prime du glandeur de l'été certainement...). En gros, au bout de deux heures (sur sept) de travail intensif, le service se transforme en club de lecture (pas d'internet...), et t'attends. Et cte année: pas d'allemande (remarques que ce ne sont que des femelles).
Le pire doit rester le centre de tri de nuit: tout un tas de beaufs de compet', pause ricard toutes les 5 minutes, les gars qui font un barbecue à deux heures du matin avec les palettes, le mec bourré qui pisse sur sa caisse avant de la prendre...

Pour l'Allemagne, je pars une semaine normalement (et presque gratuitement fort heureusement), ça va être direct: "Mais t'aurais pas des amies à me présenter par hasard? Des "personnes n'en veux", des miss herta, je prend tout, même des fins de séries. M'enfous là, ça urge, T'ENTENDS?"

J'ai aussi oublié d'ajouter les réactions des parents/grands-parents:
-"Eclates-toi bien et ne fais pas trop de bétise, hein, dis! *clin d'oeil*"
-"Et pis: raménes-la nous en France, la petite!" OUI, bien sûr! Son cadavre, accroché au pare-choc arrière de la caisse.

Je reste néanmoins fan du décalage entre ma grande confiance et sa petite phrase ô combien assassine dans un français soutenu presque parfait: un gros coup de batte de baseball dans ma gueule. Cela risque néanmoins d'être fun à vivre cette semaine teutonne.