Quelques unes des plus marquantes:
-Je devais avoir environs 4 ans je crois, un petit peu moins con que maintenant. J'habitais dans un bel immeuble de 6 étages dans une casernes de gendarmerie, au cinquième. Mes voisins d'en dessous avaient de très belle fleur sur le balcon que j'aimais regarder, mais avec difficulté étant donné ma petite taille (à peu près celle de jean, c'ets pour dire).
Donc un beau jour un éclair de génie me transcende l'esprit et je me dis que si je monte sur le rebord du balcon, je devrais voir les fleurs encore mieux de là bas. Ni une ni deux je grimpe en équilibre sur le ventre sur la ballustrade, et plus je dépasse le bord, plus j'apperçois de jolies choses: d'autres fleurs venant des voisins d'en dessous, et surtout tout en bas des jolies voitures miniatures comme j'en avais dans ma chambre, tout ça à portée de main (à cinq étages près, mais je ne savais pas compter à l'époque).
Malheureusement je ne serai jamais propriétaire de cette jolie R21 ni de l'opel Vectra, mon père ayant ruiné mes rèves en me rattrappant par le pantalon, monde de merde.
-Quelques années plus tard (je devais avoir 8 ans), en vacances au soleil, une fille qui aimait jouer avec moi décidé de me pousser, c'eu put être rigolo si seulement je n'étais pas acroupi au bord d'une piscine avec une expérience natatoire aussi longue que le prépuce de Diday. C'est donc avec la grâce d'un épilepthique sous LSD que je me débats pendant quelques secondes sous l'eau, attendant que ma princesse charmante (ou a défaut un maître nageur) vienne à ma rescousse.
C'est avec regret que j'ai découvert que mon sauveteur n'était autre que mon ventripotent de père, courrant au secours de sa progéniture dans un reflexe totallement darwinien, le maître nageur n'ayant pu me sortir de l'eau, étant déjà aux prises d'un problème blond faisant du 95C.
Donc, merci papa...
-Et pas plus tard qu'il y a pas longtemps, je me promenais en roller dans ce haut lieu touristique qu'est ma ville, Dijon. Je déhembulais(orthographe ?) dans les petites ruelles de ma citées, ennivré par cette impression de libertée et de jouissance ressentie lors du slalom entre les piétons, lorsqu'au détour d'une ruelle arrive le quasidrame que je m'en vais vous dessiner :
Comme vous vous en doutez, ça risque de faire très mal, j'aurais pu penser la même chose si j'avais eu le temps, mais mon premier reflexe a été de freiner comme un fou (je devais rouler a 50 km/h environs tu vois) et serrer contre le trottoir. Fort heureusement le gentil camion benne en a fait de même dans un tonnerre de crissements de pneu, de peur que je l'écrase sans doute; et nous nous sommes croisés de justesse sans qu'il y ai trop de dégats. Une fois l'incident passé je l'ai fixé droit dans le garde boue d'un regard noir en signe de mécontentement, il était quand même à contresens cet enculé.
Après coup je me suis dit que ça aurait pu faire vraiment mal quand même.