Bah j'ai démarré dans un kindergarten allemand. C'était cool on ne faisait que jouer à longueur de journée.
Puis se ramène la dure réalité de la scolarité "à la francaise"
CP premier jour, les 3/4 venaient du jardin d'enfant juste à coté où c'était limite marqué Arbeit macht frei quoi. Ils savaient donc tous ecrire.
Tout le monde a rendu un papier avec son nom de marqué dessus sauf moi un papier avec un trou a force de gommer (hep j'ai jamais été bon en dessin)
Bon en fait ce kindergarten de branleurs m'a marqué vu que je n'ai rien branlé de toute ma petite scolarité. Je me souviens de rien sauf 2-3 flashs.
Premier dehors, dernier rentré de la recré (des fois je rentrais pas et je me perchais sur un des arbres pour me cacher des profs). Ma mère qui me repetait IL FAUT TE RELIRE!, je me relisais mais je corrigeais pas mes fautes (que je voyais en plus). La prof en CE1 qui en rendant des copies d'un exercice débile (fallait copier un texte sans faute...c'est tout je crois):
-Machin 9 bien
-Truc 10 sans fautes
-Bidule 9 Très bien
-Kek 2 mais pourquoi as-tu sauté une ligne sur 2 et oublié la moitié des mots?
Pour vous donner un ordre d'idée dans l'interet et l'implication que je portais à l'école.
Arrivé au collège ma mère m'a fait un briefing. En gros j'avais interet à me bouger mes fesses. Pour lui faire plaisir (et parce que je croyais vraiment que ca allait etre ultra dur) j'ai joué le jeu. 1 an durant j'ai été dans les meilleurs, je m'en foutais toujours mais bon. J'ai recu un Amiga à la fin de l'année.
Erreur...grosse erreur.
Déja que je kiffes pas l'éducation mais si en plus on me file un échappatoire.
Bref j'ai plus rien foutu jusqu'a la fin, repassant en quelques mois dans ma douce médiocrité si anonyme. Vous savez bien en faire le minimum juste pour passer la barre de l'acceptable
Lycée je tombe dans une classe de Rednecks, j'ai jamais fait l'effort pour m'integrer dans leur délire, ils se foutaient de ma gueule "d'étranger". J'ai redoublé. Puis je suis arrivé dans une classe de branleurs finis. Moi je lisais mes bouquins peinard au fond de la classe quand les profs s'en foutaient, on se cassait et on séchait les cours dès que possible. Le bac sans mention après 1 dernier mois totalement en freestyle (je me souviens pas de l'avoir revisé ce bac)
Arrivé en Fac à Bruxelles. Pays de batards, plein de gens de partout...putain ca fait du bien de quitter son coin de rednecks. J'ai adoré ces années là.
Déconne, défonce, de plans débiles, de vols lolifiants. Surtout de découverte de soi. Autant avant jusqu'au lycée on subit les choix des autres, autant après c'est vraiment une liberté totale.
J'entends encore pas mal de personnes qui regrettent avec nostalgie l'époque du collège-lycée. Ben moi sincèrement pas vraiment.