Alors le voyage:
Le vol Strasbourg-Paris s'est bien passé. J'ai eu ensuite le temps de parcourir environ 42km à pieds pour atteindre le bon terminal à Roissy-CDG. Après 45 min d'attente, l'embarquement commence: je monte dans le bus / navette.
L'embarquement prend du retard à cause des business-men qui pensent que tout le monde les attend et qu'ils ont donc le temps de lire le Figaro (en plus!).
Nous roulons jusqu'à l'avion le plus éloigné sur le tarmac pour y découvrir un mécano portant un gilet tout crasseux en train de bricoler les moteurs avec une clé à molette (ou équivalent). Il va ensuite dans le cockpit, en ressort l'air dépité, remonte sur son escabeau et recommence.
L'inquiétude remplace l'impatience dans le bus... Finalement après plusieurs allers-retours, on nous annonce que ce n'est pas certain que nous prendrons cet avion. 15 min plus tard la sentence tombe: l'avion est cassé. Nous allons donc prendre un autre avion, heureusement proche et en ordre de marche. Notre retard se limite donc à une heure.
Après quelques dizaines de minutes de vol, nous commencons notre descente et survolons les côtes britanniques
Quelques minutes plus tard, j'aperçois Londres et la descente s'accélère brutalement. Nous frôlons le sol...
[...]
En réalité nous frôlons la Tamise
sans avoir aucune preuve de l'existence de la moindre parcelle de piste!
Finalement, il y a bien un petit coin de piste, sur lequel le pilote fusille ses pneus en testant l'ABS/freinage d'urgence de son Airbus.
Après des opération financières en haut vol (changer des euros en livres) je saute dans un taxi et l'envoie vers la High Holborn Résidence. 25 livres plus tard je suis devant ma résidence. Je récupère mes clés et peut enfin me poser dans mes pénates (photos à venir).
Après avoir branché Internet, donné des nouvelles, rangé mes affaires et pris une douche je sors pour aller chasser un burger. En sortant je tombe sur un groupe de 15 personnes qui vient de quitter la résidence. Je les suis donc espérant qu'ils me méneront à de la nourriture mais non, après quelques centaines de mètres nous finissons dans un bar à narguilé pour boire un Ice Tea(même pas fait maison). J'aurais dû m'en douter : ils sont tous d'origine indienne! J'assiste donc à des débats passionants qui survolent des sujets comme: les notes du bac, les différentes fac de la LSE et la façon de conduire des londoniens.
Nous retournons à la résidence où je réalise que ceux qui ne sont pas indiens sont français (ou du moins francophones) : un ou deux suisses et quelques étudiants de la Sorbonne.
Je profite d'une partie de billard pour m'éclipser et aller enfin rejoindre mon hamburger au bacon qui m'attendait sagement au Burger King.
Sur ces entrefaites gastronomiques, je vais tester le confort de mon matelas... A bientôt
Ps: promis, la prochaine fois je mets des thumbnails.