reblochon a écrit:Kuro, mais comme tu as l'air de connaitre, vas-y, parles en au lieu de lancer des conneries en l'air en attendant qu'ellles te retombent sur le coin de la gueule !
Je t'invite à chercher tous les articles de presse qui parlent des UMD, où tu verras que le mythe du malade légume, qui ne ressent plus rien ni n'apprécie la vie avec sa perception altérée de la réalité. (On parle des irresponsables pas des pédophiles, j'ai beau chercher je ne trouve pas de pédophiles jugés irresponsables de leurs actes, des psychopathes, certes, mais ceux là ne nourrissaient pas de préférence pour les bambins).
En ce qui concerne les pédophiles, l'utilisation de la castration chimique est extrêmement récente et peu répandue. Comment peux tu affirmer que ceux-là sont irrécupérables et qu'on pourrait tout aussi bien commencer à les flinguer ? (Tu sais bien la science, la recherche, les preuves empiriques).
reblochon a écrit:Tu me dis que mort, ils ne pourront plus permettre aux medecins de faire des recherches ... y a-t-il une subtilité qui m'echappe ? On les enferme pour leur bien ? pour les soigner ? pour nous proteger ? ou pour decouvrir un remede à cette "maladie" ? Est-ce plus moral de les juger pour faire un deuil, que de les enfermer pour trouver un remede !?
Je dis simplement qu'il est RIDICULE de prétendre qu'il n'existe aucun traitement qui permette de concilier réhabilitation et sécurité de la société, alors qu'on défend une solution qui empêche toute étude clinique pour établir ce fait.
Je vois mal où j'ai affirmé qu'il était amoral de les juger (les irresponsables). De mémoire j'ai même du poser la question jugement/irresponsabilité, et on m'a répondu que ce n'était pas incompatible, mais que ça aboutissait la plupart du temps à un non-lieu. Où ai je abordé ce sujet ensuite ?
La guérison (ton "remède à la maladie") n'est pas en soit l'objectif final de TOUS les soins de type psychiatrique.
reblochon a écrit:Ah je vois, parce que tu vas me dire que c'est seulement des recherches faites sous controle, que tous est verifié et transparent. On ne fait que dans la medecine douce, les groupes de discution. Les AA du cul ! Mais zlol.
Ce que tu dis est ridicule. Apprend comment fonctionne les études cliniques avant de me casser les couilles avec des divagations qui relèvent plus du fantasme que d'autre chose. J'ai l'impression de lire un mauvais résumé de Au dessus d'un nid de coucou.
reblochon a écrit:Et que ce passera-t-il dans quelques annees quand on va se rendre compte que plusieurs pedophiles ne sont pas malades mais pas en phase avec notre culture ? Quand on va se rendre compte que certains ont seulement libido differente de la notre ? On va continuer d'essayer de les soigner ? C'est qui le debile entre nous deux ? Toi qui veux soigner quelque chose qui ca se trouve est naturel, ou moi qui demande qu'on s'arrange pour que ces gens ne puissent plus jamais devenir un danger pour les enfants ?
- Si j'en crois ce qu'on sait, les pédophiles ne sont effectivement pas "malades" (voir ma réponse à Aliocha au sujet du DSM et la définition de la pédophilie tout comme les articles de fond sur PubMed).
- Les seuls traitements psychiatriques qui sont proposés relèvent justement de la suppression ou de la diminution de la libido. Leur efficacité/inefficacité reste à prouver (ce qu'on ne peut pas faire si on les tue). Et ça ne veut pas dire qu'on ne découvrira pas d'autres éléments qui permettent d'envisager d'autres types de traitement
- Encore une fois, un traitement ne vise pas systématiquement la guérison.
- Un nombre considérable de troubles sont "naturels" et ne peuvent être soignés. On traite les symptômes qui font souffrir et empêchent les patients d'être fonctionnels. Si la suppression de la libido accompagnée d'un suivi psychologique peut permettre à la société de réinsérer ses pédophiles, comme ses autres criminels, on pourrait trouver un moyen d'empêcher la récidive. Bien sûr si on les tue avant...
Et enfin :
- la recherche de solutions thérapeutiques n'exclut pas des questionnements éthiques et une remise en cause des traitements mêmes.
- je ne sais pas comment on traite les "fous" ailleurs qu'en France.