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Et oui, jean. Comme moi j'ai une vie trop palpitante, ben je vois souvent plein d'étudiantes jolies.
Donc là, samedi soir, resto tous frais payés, j'avais repéré une nana qui avait l'air timide, et je me suis dit que bon, en fait elle était pétable. Donc je m'assieds en face d'elle, normal. Elle annonce, elle habite loin, elle partira tôt.
Je commence à lui parler, à lui faire des petits sourires (les mêmes que ceux qui m'ont permis de ne jamais rater le moindre entretien passé avec une nana), donc elle est à centrale paris, normal (je lui ai quand même dit par acquis de conscience que mon école d'ingé était située dans le cantal).
Le repas avance, le problème c'est que tous les gens qui me connaissent me chambrent un peu (genre à taquet). Et là, subitement, blocage. Style la panne sexuelle, mais le problème c'est que là, je pouvais pas lui faire de cuni pour me faire pardonner.
Puis après, j'ai réussi à repartir, ça allait bien, elle a tripoté ses clés, là je me suis dit : "ah cette fois c'est bon, tu vas voir, je vais te la défoncer, ta porte blindée". Puis elle se touche les cuisses, moi j'avais bien fait de mettre un boxer, elle me sert un verre d'eau, s'en sert un, petit sourire réciproque, on boit le verre en même temps avec la même main en se regardant, ça ne trompe pas, putain !
Mais sauf que ça chambre méchamment, maintenant. Bon, genre on a rien vu, on continue tranquillement pendant une demi-heure. Puis là, elle se barre, elle va rater le dernier métro (je déteste Paris).
Je la regarde, elle me regarde, petit sourire, je reste le cul sur ma chaise comme un con.
Clapclapclap
La prochaine fois, je vous raconterai comment j'ai failli me faire pécho par un pote qui ne m'avait jamais dit qu'il était gay.