Je viens de sortir du ciné, depuis le temps que je voulais voir le dernier Cronenberg ça y est.
Resté muet d'admiration devant le magnifique "A History of Violence", j'attendais la suite du nouvel opus de Mr Cronenberg.
L'action se déroule à Londres : la sublime Naomie Watts en sage-femme, accouche une jeune fille d'origine russe de 14 ans qui meurt sur la table, elle est couverte de bleus et marques de piqûres.
Sainte Naomie part donc à la recherche de parents pour cette petite avec comme seuls indices un journal intime écrit en russe et la carte d'un resto russe à Chelsea.
Elle se rend donc au resto et y découvre un vieil homme avec une bonne tête et trop gentil pour être honnête, Armin Mueller-Stahl excellent en parrain russe, un fils con comme la mort et rond comme une pelle, un Vincent Cassel comme la plupart du temps juste et étonnant, un chauffeur / homme de mains mystérieux au charisme énorme, l'égérie de Cronenberg, le sublimé Vigo Mortensen bien meilleur ici qu'en renifleur de crottes de lapins dans la Comté Saquet.
Parallèlement Mlle Naomie à demandé à son oncle russe de traduire le journal, celui mouille le gentil bonhomme et son Vincent Cassel de fils. En effet la petite a été violé par le père qui l'a mise enceinte lors de son arrivée sur la terre promise.
Du coup toute cette joyeuse bande cherche le journal tout en menant leurs petites affaires avec des serbes qui leur cherchent des noises et ouais c'est pas facile la vie de mafieux.
Et là on se dit que la petite Naomie et ben elle a pas le cul sortit des ronces mais tout ça c'était sans compter la pirouette du film : en fait le garde du corps en train de monter dans la famille, le petit Vigo et ben c'est un agent infiltré des services secrets russe qui bosse avec interpol.
Donc le papa se fait arrêter pour viol sur mineur et Vigo met son pote Cassel à la tête de la famille.
Clap de fin.
J'ai oublié et vous laisse découvrir : l'histoire d'amour entre Naomie et Vigo, l'intrigue avec les serbes, la maison close, l'assassinat dans le sauna, les scènes bien gores comme on aime, etc...
J'ai aimé : le génie de la mise en scène de Cronenberg : sublime, épurée, esthétique ; l'alchimie entre grande classe et vulgarité des russes ; l'ambiance de la "famille", Vigo, Vincent, Naomie ; la liberté que laisse Cronenberg à notre esprit et notre imagination ; l'atmosphère du film, etc..