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Armestat a écrit:

Certains s'en sont surement déjà aperçus: le vol est apparemment possible.

Soyons clairs, mes amis survivants. Derrière la muraille déglinguée à base de pneus et de bouts de bois que vous voyez derrière nos tentes en couvertures moisies, des tas de zombis attendent la nuit pour venir nous bouffer. C'est pas ce que j'appellerai une perspective réjouissante, s'pas?

On doit se serrer les coudes. On doit s'entraider les uns les autres, même si cela veut dire arrêter les rêves de richesses que tout le monde avait plus ou moins avant... que le monde ne change.

Etablissons une rêgle simple au Monolithe du Tréfond: pas de vols entre survivants. On doit pouvoir aller chercher des caisses à savon dehors, pour le bien de tous, sans avoir à se retourner de peur qu'un marraud ne s'introduise dans nos maisons. Gardons nos forces pour nopus battre contre les zombies!
En cas de vols, on finira par retrouver les coupables. Et je propose qu'on les pende.

Je me construis une réputations honnorable. \o/

ADMINS ? ADMINS ?
un nouveau forum Hordes est-il possible ?

Jour 1. Quelques semaines ont passé depuis l'infection. Mon bureau de poste au milieu du désert ne me permettait plus de survivre, alors je me suis lancé vers une marche interminable pour retourner à la civilisation. Après 40 jours d'errements, vivant de rapines et d'eaux saumâtres, voilà enfin ma terre promise. La cité a été rebaptisée Monolithe du tréfond, il y flotte une odeur de mort. Un citoyen poussièreux m'accueille, et m'explique le fonctionnement, sommaire, du camp. Il me montre la Porte qui nous sépare des immondices.

Je décide de la refranchir immédiatement pour participer à l'effort de survie. Il n'y a que le désert qui s'offre à moi, pas l'ombre d'un zombie. J'entends subitement des cris déchirants, les bruits d'un combat et sans aucun doute les grognements des monstres...

Lâche, je suis lâche, et m'enfuis dans la direction opposée. La tête basse et le coeur battant, j'ignore tant bien que mal le drame qui a lieu a quelques centaines de mètres de là. Je glâne le peu de matériaux qui se présente à moi fouillant dans les monceaux de détritus qui étaient autrefois des briques de civilisation. J'entends un bruit, plus près de moi, tout mon corps se contracte, je suis figé par la peur. J'espère vaguement utiliser le morceau de bois que je tiens à la main pour repousser la créature, si j'arrive à bouger. Ce n'est qu'un chat, un chat vivant, un chat normal.

De retour au camp je rentre dans la petite cabane qui m'a été accordée trop fatigué pour l'amménager contre l'attaque de ce soir. J'ai peur et sens ma mort proche. Je frémis un peu plus à l'idée du jugement que les autres vont porter sur ma maigre participation. Je sors discrètement puis pénètre dans une cabane toute proche, y vole quelques matériaux de construction et m'empresse d'aller les mettre à la banque commune. Peut-être m'auraient-ils pardonné ma couardise ? Mais je crois que quelqu'un m'a vu.