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C'est pas la pire, mais...

Pas plus loin que jeudi soir. Je m'étais pas couché à moins d'une heure du mate de toute la semaine, et moults activités sportives ponctuaient (et ponctuent encore) mes journées. Tout ça pour dire que quand je suis arrivé, j'étais déjà crevé. Ah oui, et j'avais bu quelques bières à l'apéro chez moi. Aussi.

Bref. On attaque gentiment, avec des gâteaux apéro, tout ça, et des bières. Ah. La Sainte-Bière. Foutredieu. Je m'en enfile cinq-six en moins d'une heure (de la bière bien dégueu, qui plus est), avant d'aller manger... du cassoulet et de la tartiflette. Et des steaks hachés quasi-crus (Bernard Loiseau n'était pas des nôtres... Heureusement, il y a le surgelé). Et des bières.
Autant vous dire que des mélanges comme ça, c'est pas bon. On mange, on boit, on retourne au salon, et les choses sérieuses commencent.

Je suis tout seul à boire à grandes quantités. Mais personne me freine. Dommage. Pour eux, notez.
J'enchaîne bière sur bière, puis viennent les... merde, comment ça s'appelle ? Bon, on va dire les "packs" de rosés. Des litres et des litres sous carton. On s'allonge dessous, et on boit, et glou et glou. Eh, putain.

Pour tout vous dire, à la fin, je me finissais avec des gobelets remplis à ras bord de whisky pur.
Et puis, à partir de là, je crois que le cassoulet est intervenu. Seulement le cassoulet, hein. Rien d'autre.

À partir de là, je commençais à parler tout seul aux chiottes, et je regardais à chaque passage que j'y faisais (et putain, ils ont été nombreux ce soir-là) mon visage se dégrader peu à peu. Par contre, j'arrivais à soutenir une conversation normale avec des gens normaux. Comprenez, ceux qui n'étaient pas dans mon état, quoi. C'est-à-dire tous.
Durant cette soirée, j'ai ainsi traduit des textes en anglais (ne me demandez pas pourquoi), et j'ai réussi à imposer mon avis sur un débat dont le sujet m'échappe. Enfin.

Quand je sens que j'ai besoin d'un Bio... pardon, d'un Activia, que ça va pas à l'intérieur, avec le stress des exams, et tout, je sors. Et je gerbe tout ce que je peux. Jusqu'à ce que la soirée se termine.
Après, je me fais reconduire chez moi, je prends un saladier, et je me pieute. Non sans m'être préalablement fait gerber pendant une demi-heure aux chiottes. Je suis propre, moi. Même que j'ai trouvé le moyen de tout bien nettoyer avec la brosse qui sert jamais à rien. C'est là que j'ai compris que si mes parents l'avaient acheté, c'est qu'ils devaient faire la fête beaucoup aussi, et s'en mettre des bonnes. Ouais, en fait, non.

Ce que j'ai conclu le lendemain, en me réveillant dans ma gerbe, c'est que j'avais du vomir dans le saladier, avant de le renverser en m'endormant dessus. Ou alors que j'avais pas vomi dans le saladier, tout simplement.
Ou alors que le voisin est venu gerber dans mon lit. Je sais plus.

Conclusion : fermez votre maison aux voisins la nuit, et achetez une brosse pour les chiottes. Ça sert. Des fois.

- J'ai de très fortes tendances paranoïaques (notamment avec ma copine : je m'imagine toujours qu'elle ne m'aime pas, et je me sens obligé de lui dire que je l'aime 50 fois par jour pour qu'elle me dise "moi aussi", ce qu'elle fait une fois sur quatre).
- J'ai une copine mais je me branle, mais ça reste très rare.
- Je ne sais rien faire de mes mains, j'agis sans réfléchir, et je ne m'en rends compte qu'après. J'ai toujours l'impression d'être un gland, et c'est certainement vrai.
- Tous ceux que je connaisse m'aime bien, parce que je ne montre que mon côté social et drôle.
- Je fais des blagues qui sont drôles à mon goût, et à celui de mes amis. Seulement, elles sont parfois blessantes, et je m'engueule souvent avec ceux qui ne me connaissent pas pour ça.
- Je suis méprisant envers ceux que je n'aime pas. Parce qu'ils le valent bien.
- Mon compte en banque revient à zéro tous les deux mois, et je fais des trucs illégals pour me nourrir. Non, je ne me prostitue pas.
- Quand je vois des pubs à la télévision, il m'arrive d'espérer le retour du communisme. La seconde d'après, je me jette contre un mur.
- J'essaie toujours d'avoir raison.
- Je me plains souvent, et j'éxagère parfois mes "malheurs" pour qu'on me plaigne. J'aime être le centre des attentions, sans toutefois le chercher à tout prix.
- Je veux tout, tout de suite. Surtout voyager.

Et bien d'autres.

Mais j'ai plein de qualités.

Et je vous emmerde. Tous.

Putain mais c'est quoi ces tafioles ?!

Pink Floyd - In the flesh

Ouais, je me fais The Wall en boucle, et alors ? Et alors, hein ?! Merde, à la fin.

J'ai pas de cuisse.

Avec moi, elles font bien gaffe de jamais les oublier. Comme par hasard.

Hahahahahahahahahahahahaha... Ha.

Ta copine a eu une panne de 4 mois ?
Je dois avoir 2-3 pièces de rechange, si tu veux. Une oreille, un pied, un oeil, par ci, par là. Les gonzesses laissent toujours tout traîner, de toute façon.

Et que vient faire Pierre Lotti là-dedans ?

Ouais, bah les deux marchent.

D'abord.

Moi j'ai une copine, et je suis très heureux.

Nan j'décooonne.

.. et au berger allemand.

Je lui décerne la palme de la meilleure prestation artistique animale depuis Paris Hilton dans "la Maison de Cire".

Cubains... Cul-bains...

Tu l'as fait exprès, ou je suis le roi des calembours ?